L’exclusion des Premières Nations
Dissertation : L’exclusion des Premières Nations. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar oumlei • 19 Octobre 2021 • Dissertation • 2 169 Mots (9 Pages) • 414 Vues
L’exclusion des Premières Nations
- La période coloniale
1.1 La perte d’un territoire
Les autochtones sont depuis toujours un sujet sensible au Canada. En écoutant tes dires, je me rends compte qu’il est indéniable que je te fasse part de quelques-uns de mes connaissances en ce sujet.
Nous sommes aujourd’hui dans une société où l’on doit impérativement comprendre les souffrances d’un peuple, d’une nation, d’un groupe d’individus avant d’émettre des jugements qui pourraient être vexants mais surtout abaissants. Le XVIe siècle, était l’époque des grandes découvertes mais surtout de la rencontre avec des personnes qui ne ressemblaient pas au gens du vieux continent. Ces différences de mentalités, de comportements, de modes de vie et de religions ont engendré le colonialisme. Le colonialisme est une pensée qui justifie la souveraineté d’un État sur un territoire qui n’est pas le sien. Celui-ci entraîne une dépossession territoriale. La dépossession territoriale c’est le fait de retirer la souveraineté qu’un peuple exerçait sur son territoire. Celle-ci se poursuit par une expulsion des Premières Nation hors de leur territoire.
1.2 L’isolement des peuples autochtones
Lorsque les européens sont arrivés en Amérique du Nord, leurs premiers contacts étaient les autochtones. Ils les ont aidés à s’amer contre le froid, s’équiper de technique pour chasser, manger etc. Une bonne relation existait entre les européens et les Premières Nations. Car les autochtones voulaient les aider à s’adapter. Lorsque les européens ont été en mesure de se débrouiller seuls, ils ont trouvé que les autochtones les gênaient dans leurs activités alors ils ont décidé de les expulser petit à petit de leur territoire. Des territoires qu’ils connaissent de générations en générations, des terres qu’ils connaissent par cœur comme le fond de leur poche. Ils ont dû changer d’endroit plusieurs fois car au fur à mesure que la population européenne ou plus précisément les descendants des premiers colons grandissaient, ils faisaient changer les autochtones d’endroit jusqu’à ce qu’ils aboutissent dans des réserves.
D’une part, l’expulsion des Premières Nations hors de leur territoire nuit à leur intégration dans la société qui étaient en train de se former à l’époque. On ne peut pas s’attendre à ce qu’une personne s’intègre dans une société où il n’est clairement pas accepté. Les expulser revient à les mettre à l’écart, ne pas tenir compte de leurs avis, des conséquences que cela a pour eux. Si l’on sent que depuis toujours, on n’a jamais été accepter dans une société, nos descendants vivrons la même chose ce qui va automatiquement créer un repli, une crainte qui va nous empêcher de nous intégrer.
D’autre part, l’expulsion fréquente des autochtones en dehors de leur territoire amène la création de réserves. En effet, des réserves sont créer pour y mettre les Premières Nations afin de pouvoir occuper le territoire sans problème mais cela les empêche de s’intégrer dans la société également car c’est comme si on leur disait vous êtes un peuple à part de nous on ne veut pas se mélanger à vous, donc vous aller rester dans des réserves de votre côté et nous du notre.
- Les problèmes sociaux des autochtones
2.1 Le statut Indien
En 1876, le Canada crée la Loi sur les Indiens. Dans cette loi, le gouvernement détermine qui est autochtone et qui ne l’est pas. Pour être considéré « Indien » au Canada, il faut que l’un ou deux de nos parents soient des « Indiens inscrits ». Cela s’explique dans une équation assez étrange. Une brève explication. Une personne 6.1 est une personne dont les deux parents sont autochtones alors qu’une personne qui est 6.2 à un seul parent autochtone. Si un 6.1 à un enfant avec un autre 6.1, l’enfant est 100% autochtone donc il est reconnu pareil pour un 6.1 et un 6.2 qui ont un enfant également pour deux 6.2 qui ont un enfant. Par contre, un 6.1 qui a un enfant avec un allochtone, l’enfant deviendra 6.2. La personne qui est 6.2, si elle à un enfant avec un non- autochtone, l’enfant perdra son statut.
2.2 Les différents groupes d’autochtones au Canada
Au Canada, les autochtones sont divisés en trois groupes : les Premières Nations (Amérindiens), les Inuits et les Métis. Les Inuits ne sont pas considérés comme des Premières Nations car ils sont arrivés après. Ce qui veut dire qu’ils ne sont pas soumis à la loi sur les indiens. Au Québec, il y a des nations non-conventionnées comme les Cris, les Inuits et les Naskapis qui ne sont pas soumis à la loi sur les Indiens et des nations conventionnées (le reste des nations) qui sont statué Indien, donc soumis à la loi sur les indiens.
2.3 Les incompréhensions des allochtones
Le fait d’être autochtone provoque le stéréotype du sauvage. Cela est dû je dirai, à la maladresse de certaines personnes. On voit souvent des logos d’équipe sportive où l’on retrouve le visage d’une personne autochtone. Pourquoi? parce que selon eux, cela représente la force etc. alors que la vraie image que cela connote est de l’agressivité, l’état sauvage, l’animal féroce. Ce stéréotype est occasionné par l’ignorance de certaines personnes. Quand on ignore des choses, on est bercé par nos illusions, par notre perception de la réalité qui est souvent fausse. L’ignorance nous amène à avoir des préjugés à l’égard des gens ce qui nuit à l’ouverture d’esprit, à la tolérance etc. L’ignorance donne lieu à de la méfiance de la part des allochtones. Être méfiant envers un peuple et sa culture nous empêche de nous ouvrir et de comprendre. Si l’on a une idée fixe sur un individu, on sera bloqué dans notre façon de voir les choses et l’on ne sera pas en mesure de faire un pas vers l’autre si l’on ne cherche pas à s’intéresser à lui. Ce qui empêche l’intégration des autochtones dans notre société. Il y a tellement de personnes qui ont des idées arrêtées sur les autochtones qu’ils ne cherchent même pas à aller vers eux. Lorsque l’on remarque la manière dont certaines personnes regardent les autochtones, parlent d’eux ou se comportent avec eux, on ne peut que comprendre leur réticence à s’intégrer et à s’ouvrir vers nous. Les allochtones sont tellement méfiant envers les autochtones qu’ils dénoncent fréquemment les enfants autochtones auprès de la DPJ. Dans l’article de Grammond, il est dit : « Les enfants autochtones sont 4,2 fois plus susceptible de faire l’object d’un signalement. » Les allochtones n’ont pas conscience du tort qu’ils pourraient faire à ces enfants. La DPJ leur retire leurs enfants car c’est majoritairement les enfants autochtones qui sont signalés alors que les autres enfants, ils ne les signalent pas.
Le racisme est une chose qui est engendré par l’ignorance. Le racisme envers les autochtones se manifeste par la discrimination systémique. La discrimination systémique, c’est lorsque dans une société, des groupes d’individus sont discriminés et cela à travers plusieurs générations par les institutions. C’est le cas des autochtones. Ce type de discrimination ignore les abus qui sont effectués sur les autochtones car cela rentre dans leurs préjugés comme quoi les autochtones sont violents et agressifs. Les femmes autochtones sont plus à risque d’être assassinées que les autres femmes au Canada. Cela démontre le manque démontre un manque de souciance envers ces femmes. Elles sont abandonnées par un système qui devrait les protéger. Elles sont des victimes directes de cette discrimination.
Elle encourage la culture du viol envers les femmes autochtones. Ce qu’il faut comprendre ici c’est que les femmes autochtones sont très souvent dans l’obligation de se prostituer afin de pouvoir faire vivre leurs familles comme elles n’ont pas d’autres alternatives. Être une prostituée engendre beaucoup de risque, elles sont souvent battues, violées, maltraitées etc. Comme cette situation arrive très souvent, lorsque des policiers voient une scène de ce genre, ils y’a des chances qu’ils n’interviennent pas car ils restent bloqués dans leurs préjugés et ne font rien pour empêcher cette culture du viol. Et la culture du viol vient normaliser le stéréotype qui dit que les femmes autochtones sont des femmes faciles. Ce qui nous enferme dans un monde cyclique car les policiers voient des femmes et des hommes autochtones qui subissent des abus, mais ne font rien car ils sont bloqués par leurs stéréotypes et cela devient de la discrimination systémique qui se poursuit au fil des générations.
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