Macroéconomie

pris on chuté de 30% (déflation). Aux USA en 1932, c’est 14 millions de chômeurs (25% de la population active). On restera dans cette crise là jusqu’en 1939, jusqu’a la 2nde Guerre mondiale. Cette crise devient mondiale en touchant l’Angleterre, puis se diffuse en Europe, en Argentine, au Japon. Ce n’est qu’après la 2nde GM qu’on retrouvera des volumes de production similaires aux années 20.

C’est Keynes avec son ouvrage en 1936, qui va permettre d’expliquer la crise, mais c’est également un ouvrage de synthèse.

Mais sa théorie ne sera appliqué qu’après la 2nde GM par les gouvernements jusqu’en 1979.

Cependant on peut penser que la macroéconomie est keynésienne, mais c’est faux car d’une part on peut faire de la microéconomie keynésienne et d’autre part on peut faire de la macroéconomie libérale. Keynes est la référence de la macroéconomie.

A. La fausse opposition entre macroéconomie et microéconomie.

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Microéconomie = néoclassique = libéral

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Macroéconomie = Keynes = interventionnisme

Ces 2 égalités sont fausses. C’est un contresens historique car les termes de macroéconomie et microéconomie apparaissent en 1941 et ils seront vraiment couramment utilisés par les économistes qu’à partir des années 50. Les néoclassiques et Keynes ne pouvait pas parler de micro ou macroéconomie car les termes n’existaient pas. C’est également un contre-sens théorique car les néoclassiques faisaient à la fois de la micro et de la macro. Et Keynes faisait aussi appel a la micro même si la bas c’est la macro.

Sur l’aspect libéral et interventionniste, on peut sur des bases microéconomiques justifier que l’état intervienne globalement. C’est le concept de biens publics et le concept d’externalité. Un bien public c’est un bien pour lequel lorsqu’un consommateur consomme un bien ou un service, il en reste autant pour les autres (ex : l’éclairage public, l’air, un parc naturel…). Le concept d’externalité c’est quand l’action d’une personne a des conséquences sur la situation d’une autre personne sans qu’il y ai de moyens de compenser de manière monétaire les conséquences ( ex : un fumeur dérange un non fumeur, on le paye pour fumer, mais s’il y a 1000 personnes c’est impossible, il vaut mieux fumer dehors, ou encore l’ensemble des pollutions, une rivière….il faut alors une intervention de l’état, une règlementation, une taxe, l’imposition d’une dépollution)

B. Le vrai antagonisme entre individualisme méthodologique et le holisme.

* Les néoclassiques et l’individualisme méthodologique : c’est un raisonnement en 4 étapes qui va du plus petit vers le plus grand on part de la micro et on va vers la macro :

* La théorie du consommateur et théorie du producteur : on étudie leurs comportements

* La rencontre du producteur et du consommateur sur le marché : on les faits se rencontrer, cette rencontre se traduit par la loi de l’offre et de la demande.

* Etudier les interactions entre l’ensemble des marchés.

* La théorie de l’économie internationale : c’est comment l’ensemble de ces marchés interagissent sur les états.

* Le holisme de Keynes : il nous dit que si on utilise l’individualisme méthodologique on aboutit à des erreurs fondamentales. L’économiste Samuelson (économiste américain) disait que l’erreur des néoclassique c’est de commettre des sophismes de généralisation (raisonnement faux malgré des éléments de vérité : Sophocle : un âne bon marché est rare, ce qui est rare est cher, donc un âne bon marché est cher, donc le sophisme de généralisation c’est de dire que si quelque chose est vrai pour tout les éléments dans l’ensemble alors c’est forcément vrai pour l’ensemble). Mais il y a quand même des situation particulières ( ex :spectateurs qui se lèvent ceux qui sont derrière se lèvent pour voir, mais le 1er rang sont pas forcé de se lever, les riches, eux ils ont le choix).

Ex : Lorsqu’une personne craint pour son emploi, elle fait de l’épargne de précaution mais si tout le monde le fait cela pose problème, cela entraine la déflation et le chômage. Au niveau macroéconomique il ne faut surtout pas épargner.

Au niveau de la spéculation financière, il faut anticiper ce qui va se passer dans le futur, au niveau individuel il s’agit d’anticiper sur l’évolution des prix futur, mais si tout les spéculateurs se comportent comme ça, ils vont tous acheter, il va y avoir un effet d’autoréalisation, et il va y avoir une bulle financière, les prix vont augmenter trop par rapport à la réalité économique et cela va entrainer des krach, la crise des subprimes…

On a l’exemple inverse : 2 personnes dans un désert face a un tigre, l’un met ses baskets, l’autre lui dit ça ne sert à rien de mettre tes baskets tu ne courras pas plus vite que le tigre, il lui dit ce qui compte c’est de courir plus vite que toi.

En période de crise, il faut dépenser même si ça ne sert à rien, il faut distribuer des revenus, donc l’irrationalité individuelle permet la rationalité collective (torchons).

C’est le Holisme, on n’étudie le système dans sa globalité.

C. Les erreurs des néoclassiques selon Keynes.

Keynes dit qu’il n’y a rien eu de nouveau en économie depuis 100 ans dans son livre de 1936. Pour lui il n’y a rien eu de nouveau depuis les classiques (Ricardo, Smith, Say) alors qu’entre temps il y a eu Marx et les néoclassiques. Pour Keynes ils n’ont aucuns intérêts. Il va parler seulement des erreurs des classiques. Selon Keynes il y a 6 erreurs chez les néoclassiques :

* L’emploi : les néoclassiques quand ils parlent d’emplois et de chômage sur la base du marché du travail. Pour Keynes le problème du chômage vient du marché des biens et de services de consommation.

* Le taux d’intérêt : pour les néoclassiques, le taux d’intérêt c’est le prix qui équilibre le marché du capital avec une offre (l’offre de capital) et une demande (l’investissement). Pour Keynes le taux d’intérêt c’est un équilibre entre l’offre et la demande, pour lui pour favoriser l’investissement il faut développer l’offre de monnaie, et non pas l’épargne.

* La monnaie : Pour les néoclassique la monnaie n’as pas d’utilité en elle-même l’intérêt c’est de pouvoir acheter des choses avec. Pour Keynes la monnaie a sa propre utilité, c’est la préférence pour la liquidité, on garde de la monnaie sans l’utiliser. On peut aimer la monnaie pour elle-même car elle permet la spéculation.

* L’importance de l’incertitude : en 1921 Keynes avait écrit un ouvrage de traité de probabilité dans lequel il distingue l’incertitude et le risque. Le risque est probabilisable, c’est-à-dire qu’on peut dire il y a tant de chance que se soit comme ça (ex : la météo, l’espérance de vie, les accidents automobiles…). Le risque est pris en charge par l’assurance. L’incertitude n’est pas probabilisable soit car cela n’a jamais existé (ex : le 11 septembre 2001), ou alors qu’il n’y a aucune régularité (ex : les guerres, catastrophes naturelles, les crises économiques systémiques…). Par rapport à l’incertitude le problème c’est que ça introduit des peurs par rapports aux agents économiques, cette peur de l’avenir entraine des phénomènes psychologiques optimistes ou pessimistes qui ont des conséquences économiques majeures.

* « Sur le long terme nous seront tous mort » : en matière de politique économique il faut des actions efficaces sur le court terme. Pour Keynes le problème fondamental c’est le chômage, dû a un triple problème, un problème économique, c’est-à-dire que c’est un gaspillage économique car si les chômeurs travaillaient, on aurait plus à se partager et ça permettrai d’améliorer le niveau de vie de tout le monde. Le deuxième problème c’est que du point de vu de la justice social le chômage est inacceptable car dans nos société le travail est un facteur d’intégration, donc les gens qui ne travaillent pas sont en partie exclus de la vie social, car on n’est pas comme les autres et car on a des plus faible revenus. Et enfin c’est un problème politique car cela va nourrir les mouvements autoritaires et populiste et cela peut conduire à la dictature, celles-ci, dès 1936, conduisent nécessairement à une guerre (ce qui va se produire en Allemagne avec le nazisme). La conséquence c’est que cette théorie ne s’intéresse qu’au court terme, c’est souvent en économie un raisonnement sur 2 ou 3 ans voir sur une année. Le fait de raisonner sur le court terme a plusieurs avantages : Le premier c’est que la population active est constante, les techniques de production sont idem, et enfin concernant l’investissement, d’un point de vue de la dépense (une entreprise achète une autre machine à une autre entreprise). Par contre la conséquence en termes d’utilisation de l’investissement n’intéresse