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Mr Bilboboa

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rmet de prendre conscience de soi. Le corps permet d'exprimer le bien être aussi bien que la douleur, la souffrance.

2- L'INTIMITE

Territoire privé, jardin secret, se retrouver soi même, personnel, sexualité, ressenti, respect, prendre conscience du corps, limites, distances professionnelles, convictions religieuses, respect de la dignité, respect de la globalité

3- LA PUDEUR

Gène, éducation, corps, culturelle, religion, pays, individualisé, état d'esprit, tabou, psychologique, nudité.

B- CES CONCEPTS VUS PAR DES PROFESSIONNELS

1- LE CORPS

Définition inspiré des textes :

Le corps se définit au travers des :

* Sens => vue ; ouïe ; toucher ; goût ; odorat

* Emotions => tristesse (larme) ; joie (sourire) ;

* Besoins => appétit ; désirs sexuel ;

* Sensation=> douleur, chaleur,

Le corps est un outil dont il faut en maitriser le fonctionnement comme savoir :

* Se nourrir

* S’hydrater

* Respirer

* …

* Cela nous permet d’appréhender le monde !

Le corps garde ces instincts naturels, sa nature animale.

C’est grâce au corps qu’on s’identifie, on acquiert la conscience de soi. (Image que le miroir nous renvoi).

De plus, le corps marque le passage de la vie à la mort.

La fin du corps c’est la fin clinique. (Arrêt du cœur)

Définition du dictionnaire :

La partie matérielle d’un être animé considéré en particulier du point de vue de son anatomie, de son aspect extérieur.

Texte =>L’approche anthropologique du « corps-autre »

Concept du corps :

Dans ce texte, on parle de différents concepts du corps par rapport à différentes « sciences » :

-L’embryologie =>branche de la biologie traitant du développement des embryons d’animaux.

Par rapport à ca, il nous dit que l’embryologie permet de comprendre l’évolution de « corps-maternel » à « corps-autre » par des interactions. En gros on peut comprendre certaines choses d’un corps en l’étudiant à l’état d’embryon.

Donc pour l’auteur le concept de corps commence quand même au stade d’embryon.

-Bio-psychologique=> étude de la biologie du psychisme.

Les déterminants biopsychologiques sont dans l’embryon.

-Anthropologie =>L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc…) et culturels (socio-culturels, psychologiques, géographiques, etc…)

(Notion de race change sens)

Pour l’anthropologie, avant l’apparition de l’anthropologie physique la pensée du « corps-autre » a d’abord cherché à rendre compte de la notion d’étrangeté corporelle. Corps des autres vu comme étranger. Anthropologie du « corps-autre » peut servir à stigmatiser certaines personnes. Exemple : régime nazi.

Corps/religion : différentes approche du corps en fonction de la religion. Exemple : Pour LE christianisme femme constitue symbole du charnel.

Corps malade=> objet d’un rejet. Exemple : sida restaure phobie qui concernait traditionnellement le corps pestiféré et syphilitique en pressant les pouvoirs publics de protéger les citoyens menacés d’infection.

2- L'INTIMITE

3- LA PUDEUR

la pudeur n'est pas innée. L'importance de la discrétion et du respect du secret professionnel renvoie à la notion de pudeur et d'intimité. La pudeur es ressenti différemment selon les patients, c'est ainsi que la relation soignant / soigné est primordiale. Notion de paradoxe entre l'intimité des soins et la distance professionnelle que le soignant doit instaurer. La gêne et la pudeur peuvent être considérées comme des sentiments. La pudeur et la gêne consiste à ne pas embêter l'autre par sa propre existence. La pudeur consisterait à ne pas vouloir connaître se qui est interdit, serait attaché au sexuel, à la souffrance morale, à la gêne légitime, à l'absence de pudeur (=provocation), la pudeur/impudeur.

Selon le petit robert : « sentiment de honte, de gêne qu'une personne éprouve à faire, devant ce que sa dignité semble lui interdire »

Selon des ouvrages : pudeur et intimité sont liées, réactions anticipée quand l'intimité semble menacée, est ressentie avant que la situation se présente, elle est spontanée (rougissement), moyen mis en place pour préserver l'intimité.

Définition :

1- discrétion, retenue qui empêche de dire ou de faire ce qui peut blesser la décence, spécialement en ce qui concerne les questions sexuelles.

2- réserve de quelqu'un qui évite de choquer le goût des autres, de les gêner moralement, délicatesse.

La pudeur n'est pas innée, c'est à travers l'éducation que l'enfant tout d'abord va découvrir la notion intime ce qu'il se garde en secret, qu'on ne montre pas aux autres, l'adolescent ensuite va pouvoir différencier ce qu'il garde pour lui et ce qu'il peut laisser voir aux autres. Ils s'agit d'un élément de socialisation et de structuration de la personnalité. La pudeur concerne le corps et surtout la sexualité.

PARTIE II

LA RELATION DU SOIGNANT ET DU PATIENT...

A- … PAR RAPPORT AU CORPS...

Cas concret : document « La pudeur et des situations de soins »

Lors d'un lavement :

Ressenti au niveau du patient :

Violation de son corps, d'une partie intime

Contraint d'accepter le soin, va ressentir de la gêne, de la honte

Ressenti au niveau du soignant :

Effectue un acte qui viole la pudeur,

Ne pourra jamais prendre la mesure du vécu intérieur de son patient

Pour surmonter cette épreuve il faudra que chacun rationalise son malaise et l'empêche de provoquer un blocage. Les qualités relationnelles du soignant seront nécessaires à ce moment.

Ce sont les aides soignantes qui souvent en avant car elle font la toilettes ce qui les amène à ce qu'elles soient en contact avec le corps des patients. Celles-ci de part sa formation peut appréhender la nudité en tenant compte de l'éducation, des traditions, de la culture et de la sensibilité de chacun. Il faut instaurer un climat de confiance.

Cas concret : le respect de la pudeur est essentiel pour une bonne prise en charge du patient.

En service de pédiatrie, une aide soignante s'occupe d'un enfant juif israélien de 2ans. En lui donnant sa douche, elle s'aperçoit que ses cheveux sont trop longs pour les soins prodigués et décide de lui couper. La mère de l'enfant arrive et se mets à parler fort en israélien, d'un air agressif. L'aide soignante ne comprend pas pourquoi. Il se trouve que la première coupe d'un enfant juif est réalisée pour ses 3ans au cours d'une fête rituelle ou sont invités famille et amis. Avant cet âge il est interdit de les couper car comme pour l'islam cela porte malheur.

Ressenti au niveau du patient : colère – humilié – gêné – frustré. Le patient se sent pas respecter et se sent blessé dans son in timidité, sa pudeur n'a pas été prise en compte.

Ressenti au niveau de l'aide soignant : incompréhension elle ne sait pourquoi la mère réagit ainsi. Elle a voulu juste le soin (propreté).

A l'hôpital, la réalisation des soins d'hygiène ne pense surtout dans une logique de « propreté ». Pourtant, les soins au corps, planifiés dans l'organisation sociale, sacrée ou religieuse de toutes les communautés,

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