Processus d'Héroisation De Jeanne d'Arc
Rapports de Stage : Processus d'Héroisation De Jeanne d'Arc. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires, Reine de France et régente. Selon ce traité, Henri V se marie à la fille de Charles VI et à la mort de celui-ci la couronne doit revenir à leur descendance, réunissant ainsi les deux royaumes.
Jeanne D’arc voit le jour le 6 janvier 1412 durant la guerre de 100ans, à Domremy dans les Vosges actuelles. Elle est la fille de Jacques D’arc et d’Isabelle Romée. Elle passe son enfance au côté de ses 3 frères et de sa sœur : Jaques, Jean, Pierre et Catherine.
A 13ans, Jeanne affirme avoirs entendues les voix célestes de Sainte Catherine et de Sainte Marguerite ainsi que des visions quelle identifia à Saint Michel un jour de l’été 1425. Ces 3 saints lui donnèrent une mission divine : elle devait faire lever le siège de la ville d’Orléans, libérer le duc d’Orléans, faire sacrer le dauphin Charles à Reims et de libérer Paris. Ainsi que d’expulser les anglais en dehors du Royaume de France.
En 1428, Jeanne D’arc et sa famille se rendent dans la ville forte de Neufchateau pour se réfugier.
En 1429, elle revient à Vaucouleurs et réussi non sans mal à convaincre le capitaine Baudricourt de lui fournir une escorte armée. Ainsi, elle se rend à Chinon, où se trouvait le siège du Dauphin. En Mars 1429, Jeanne D’Arc rencontre le dauphin Charles après quelle ait subis les interrogatoires conduits par des hommes d’église. Ses propos de mission divine furent acceptés car le dauphin ne pouvait pas refuser un secours venant de dieu.
Schiller, au 19ème siècle nous propose La Pucelle d’Orléans (Die jungfrau von Orléans, 1802).Dans cette « tragédie romantique », Schiller nous parle des origines de la Pucelle. Cette pièce de théâtre a été écrite pour venger la mémoire de l’héroïne Jeanne d’Arc de part laquelle elle fut l’objet d’une critique sévère de Voltaire. Il montre dans cette pièce que Jeanne d’Arc est énormément attachée à sa région natale (la Lorraine). Elle est aussi très proche vis-à-vis de sa famille.
Sur ce tableau du peintre Jules Eugène Lenepveu(Jeanne d'Arc entendant la voix de l'archange Saint Michel)datant de 1874, on peut distinguer Jeanne d’Arc en tant que bergère avec ses moutons au premier plan. On sent sur ce tableau que Jeanne d’Arc a l’air apeuré même surprise. Derrière la petite bergère, on peut facilement voir une silhouette s’apparentant à un ange. Cet ange porte dans sa main une épée : symbole de la puissance militaire. Au dessus de Jeanne d’Arc se profile deux saints qui portent une couronne dans leurs mains. Peut être la couronne du Roi de France ? On peut assimiler ce tableau au moment où Jeanne d’Arc se voit être confier d’une mission divine.
b) La prise d’Orléans.
Suite à la rencontre avec le Dauphin Charles, elle partit libérer la ville d’Orléans. Au début d’avril, Jeanne gagna Tours ou elle fut pourvue d’une armure au frais du Roi. Le 22 avril, elle faisait diffuser des lettres de défi aux Anglais rédigées un mois plus tôt. Elle se rend à Blois le 25 avril et le 29, elle entre dans Orléans qui était à ce moment assiégée par les anglais en même temps qu’un convoi de ravitaillement.
Le 4 Mai, l’une des forteresses Anglaises qui entouraient Orléans, la première bastille, celle de Saint Loup fut prise. Le 6 Mai, c’est au tour de la bastille des Augustins où Jeanne reçu sa première blessure. Le lendemain celle des Tournelles tombe aux mains des Français. Après cet évènement, les anglais lèvent le siège d’Orléans le 8 mai 1429.Cette première victoire de Jeanne d’Arc constitue la part de mystère sur son génie militaire.
Dans ce deuxième tableau de Jules Eugène Lenepveu (Jeanne d'Arc en armure devant Orléans) de 1874, au premier plan se dresse une Jeanne d’Arc en armure guidant l’armée. Ici, elle apparait en chef de guerre dirigeant l’assaut. Elle porte aussi de la main gauche son étendard où est inscrite sa devise « Jesus Maria ». Dans l’autre main, elle pointe l’assaut des troupes françaises contre les anglais avec une épée. Ce tableau accentue la figure guerrière de Jeanne d’Arc.
Dans cette affiche du film de Jeanne captive réalisée par Philippe Ramos en 2011.Jeanne semble regarder vers le ciel. On peut penser qu’elle s’adresse à Dieu pour qu’il lui dise que faire lors de la bataille. Elle a ses mains tendues en dessous des soldats comme si elle les bénissait. L’atmosphère est baignée dans une dimension plus tôt religieuse. Elle est complètement attirée par le ciel. On peut même distinguer une sorte de rayon lumineux se dirigeant dans sa direction. Peut être un message délivré par Dieu lui-même ? Sur le 1er plan, se tient une armée qui a l’air dévote et qui doit surement attendre les ordres que lui a transmis Dieu. Jeanne est place au centre de l’affiche ce qui insiste sur son rôle de leader, d’héroïne de guerre et de chef de guerre.
Après la prise D’Orléans, la Pucelle persuade le Dauphin de se rendre jusqu’à Reims pour se faire sacrer Roi de France. Une fois le dauphin devenu roi, il sera le lieutenant de Dieu dans le Royaume de France. Il deviendra alors craint et obéis. Une troupe imposante de près de douze mille hommes se déplace vers Reims, traversant sans peur les territoires sous la domination des bourguignons. Ils traversent des villes tels que Auxerre, Troyes ou encore Chalons. Cette traversée fut nommée « La chevauchée du sacre ». Lorsque l’armée atteint le château de Sept-Saulx, une délégation de Reims attendait déjà le roi avec les clés de la ville. Charles VII entre à Reims le 16 juillet 1429 au soir. Le lendemain dès l’aube, quatre cavaliers rapportent de Saint-Rémi l’onction avec l’huile de la Sainte ampoule qui a servi à couronner ses prédécesseurs. Le Dauphin Charles devient alors Roi du Royaume de France.
Dans la foulée, une attaque est menée par Jeanne sur Paris. C’est un échec, Jeanne est blessée à la cuisse et suite à de trop faibles moyens, elle n’arrive pas à prendre Paris. Le lendemain, le Roi donne l’ordre de cesser tout nouvel l’assaut. Le 13 septembre1429, l’armée est dissoute, Jeanne entends toujours ses voix mais elles ne lui donnent plus d’instruction précise. Depuis Reims, toutes les entreprises de la Pucelle échouent. A la tête d’une petite troupe de mercenaires suite à son expulsion par le roi, elle tente de prendre le bastion de Margny mais les bourguignons sont trop nombreux, elle est forcer de battre en retraite. En tentant de couvrir la fuite de ses camarades Jeanne est capturée par les bourguignons à Compiègne. Une rançon est demandée par les bourguignons aux anglais. Les anglais la payent, c’est alors qu’elle est transférée dans une prison de Rouen où elle est mise au fer pour éviter qu’elle ne s’évade. Toutefois elle tenta de s’évader par 2 fois mais sans succès. Ces séries d’évènements accumulés peuvent sonner pour Jeanne d’Arc comme la fin de ses exploits militaires. Cela marque ainsi la fin de sa complicité avec Dieu.
c) Le procès de Rouen.
Après sa capture, vient l’heure de son procès. Son procès a lieu le 21 février 1431 à Rouen. Il est dirigé par l’évêque de Beauvais : Pierre Cauchon un bourguignon, un allié des anglais. Il est décidé à faire disparaitre celle qui a permis le sacre du Roi Charles VII. Le roi semble l’avoir abandonnée mais elle ne subit pas de torture pourtant nécessaire a un « procès en règle » de l’époque (clémence ou intervention royale ?) Lors du procès, l’assistance est composée de près de 120 personnes dont la crédibilité est remise en cause sous l’influence et la menace anglaise. Aucun chef d’inculpation ne semble valable, Jeanne est une fervente Chrétienne. Les voix de Jeanne sont assimilées au diable. Elle est accusée de sorcellerie à cause de ses voix et coupable d’être menteuse, devineresse et hérétique. Elle fait appel au Pape de l’époque mais sans réponse. Elle accusée d’avoir entendu de fausses voix dont celle de l’ange Saint Michel.
Le 24 mai, Jeanne monte sur l’échafaud, seule l’expiation de ses fautes peut la sauver. Elle les reconnait et signe d’une croix puis de son nom l’abjuration de ses péchés sous la forme d’une cédule. Elle avoue donc avoir menti à propos de ses voix et elle se soumet à l’autorité de l’Eglise.
La signature de Jeanne d’Arc.
Le 27 mai, à son retour en prison Jeanne revêt ses habits féminins mais les gardes lui retirent. Ils lui laissent ses anciens habits d’homme. Elle est donc obligée vêtir des habits masculins. Elle s’estime trompée car la promesse d’une dernière messe n’a pas été respectée.
Dès le lendemain, une autre assemblée a lieu. Les juges proclament Jeanne parjure et relapse. Elle est condamnée à être brulée vive sur le bucher. Jeanne s’exprime une dernière fois au responsable de sa mort, l’évêque Cauchon « Evêque, je meurs par vous ! Hélas ! si vous m’eussiez mise aux prisons de cour d’Eglise et rendue entre les mains des concierges ecclésiastiques compétents et convenables, cela ne fût pas advenu. C’est pourquoi j’en appelle de vous devant Dieu. »
Le 30 mai 1431, il est midi. Jeanne monte sur l’échafaud, elle est ligotée et tient une croix de bois dans les mains, le frère Isambart de La Pierre a pitié d’elle, il est partis chercher la grande croix de l’église et la tient en vue de
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