Psychologie Du Developpement Ue 1.1 S1 Ifsi
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Chez l’enfant on s’intéressera à 4 points :
- Symptôme
- Fonction
- Développemental
- Environnement
1. Symptôme : conduite pathologique ou normalité ?
2. Fonction : à quoi sert le symptôme pour l’enfant ? (bénéfice secondaire ou entrave au développement)
3. Développemental : y’a-t-il arrêt du développement ou pas ?
4. Environnement : au vu de l’environnement est-ce normal que l’enfant se conduise de cette manière ou pas
II. PRÉSENTATION DES COURANTS
PSYCHOLOGIE : Étude du fonctionnement mental par l’observation, l’analyse du comportement des activités de l’individu. Vise à étudier ontogénèse (développement psychologique d’un individu depuis l’enfant jusqu’à l’âge adulte et plus généralement l’ontogénèse désigne les transformations structurelles observées dans un système vivant qui lui donne son organisation ou sa forme finale).
INTELLIGENCE : Correspond à des processus cognitifs élémentaires et supérieurs associés. On doit assimiler des connaissances pour y accéder. L’intelligence peut ainsi être conçue comme la faculté d’adaptation à son environnement, réajuster des conduites et créer des stratégies.
Il y’a interaction entre le biologique et l’environnement.
3 orientations théoriques
- Piaget
- Wallon
- Freud
D’autres orientations importantes :
- L’orientation génétique : nécessaire pour comprendre le développement de l’enfant. P.ex. un enfant touché de trisomie 21. Ne pas assimiler dimension génétique à une cause directe.
o Déterminismes directs (T21)
o Endophénotype (référence à l’existence d’une variable intermédiaire liée à la pathologie, p.ex. des personnes avec troubles du comportement, si on ajoute un trouble de l’empathie, la part génétique augmente. A l’inverse s’il n’y a aucun problème pour ses personnes avec l’empathie, l’influence génétique diminue et l’environnement prend le dessus. L’empathie est donc la variable)
- L’orientation « behaviouriste » : étude scientifique du comportement avec objectivation du regard. On supprime la subjectivité
o Watson (1878–1958). Pour lui tout comportement résulte d’un apprentissage (1913) et l’ensemble des comportements se réduiraient à une série de réflexes conditionnels. Concept du conditionnement. Théorie du stimulus-réponse (le conditionnement répondant.) Pavlov
o Skinner (1904-1990), développe sa théorie sur un conditionnement opérant et inclus la volonté de l’animal. Souris qui appuie sur un bouton au milieu du labyrinthe = à manger donc gratifiant.
o On ne s’intéresse pas au mental, inconscient et au psychisme « boîte noire » car non objectivable. Ils n’ont décrit aucun stade du développement.
- L’orientation éthologique : étude du comportement des diverses espèces animales. Il est étudié dans soin environnement naturel et non en laboratoire contrairement aux behavioristes.
o Bowlby (1907-1990), propose le concept de l’attachement (1969). C’est l’attachement entre la mère et son bébé. Il le définit au travers de 5 systèmes (modules) comportementaux (conduites primaires) :
▪ Sourire
▪ S’accrocher
▪ Suivre
▪ Pleurer
▪ Sucer
Objectif de ces conduites est le maintien du rapprochement de l’enfant à sa mère.
Il s’est également aux réactions face à la séparation. Enfants de 13 à 32 mois séparés il relève 3 phases
▪ Protestation
▪ Désespoir
▪ Détachement
- L’orientation cognitive :
o Jean Piaget (1896-1980). Comprendre compétences intellectuelles de l’adulte. Rôle de la maturation et de l’environnement très importants pour lui.
o Henri Wallon (1879-1962). Étudie développement de l’enfant d’un point de vue cognitif, affectif et social
- L’Orientation psychanalytique :
o Sigmund Freud (1856-1939), pose des concepts à partir d’une démarche reconstructive. Histoire de l’adulte sur son histoire d’enfant. Importance majeure du rôle de l’environnement sur la maturation de la personne avec importance expériences personnelles et impersonnelles.
III. LES STADES SELON PIAGET
Décrit évolution du fonctionnement cognitif à partir observation directe et étude longitudinale (dans le temps). La finalité du développement cognitif est l’adaptation de l’individu à son environnement.
Pour lui l’intelligence humaine est la forme d’adaptation la plus raffinée i.e. il y’a adaptation successive qui permet d’atteindre état d’équilibre entre le sujet et son milieu.
Outre la maturation neurologique, deux séries de facteurs interviennent dans la construction progressive de l’enfant :
- Exercice et expérience acquise dans l’action effectuée sur les objets (son environnement)
- Interactions et transmissions sociales (lien à l’autre)
Chaque innovation n’est possible qu’en fonction de la précédente. Petit à petit j’acquiers des possibilités supplémentaires. L’enfant grandit tout simplement
1. L’objectif
L’objectif de cette construction progressive et d’atteindre un état d’équilibration. Deux concepts permettent de comprendre ces processus d’adaptation et équilibration :
- Assimilation
- Accommodation
Assimilation : incorporer en soi un objet de l’environnement.
Accommodation : modification de la structure de l’individu en fonction de la modification du milieu (prise en considération des modifications de l’environnement pour modifier mon comportement « m’adapter »).
Assimilation + Accommodation = Capacité d’Adaptation
2. Les stades
Ils se caractérisent par un ordre de successions invariantes. Un stade a un caractère intégratif, i.e. ce qui est construit à un âge donné devient parti intégrante des structures de l’âge suivant.
Un stade est une structure d’ensembles, non réductible à la juxtaposition des sous unités qu’il compose. Il y’a un niveau de préparation et un niveau d’achèvement.
Dans toute succession de stade on doit distinguer le processus de formation et l’équilibre final. Le stade n’est pas figé, il évolue.
1. L’intelligence sensorimotrice (0 à 2 ans)
Interaction avec les objets.
Période préverbale qui est divisée en 6 stades
- 0 à 1 mois : Exercice réflexe. L’enfant n’a aucune réaction face à la disparition d’un objet.
- 1 à 4 mois : Première habitude. L’enfant a une réaction émotionnelle face à la disparition de l’objet mais n’entreprend aucune recherche.
- 4 à 8/9 mois : Adaptation sensorimotrice intentionnelle. Acquiert la permanence pratique i.e. il est capable de revenir au jouet qu’il a lui-même laissé. Par contre si je cache l’objet, il ne le cherche pas.
- 9 à 11/12 mois : Coordination des schèmes secondaires et application aux situations nouvelles. L’enfant cherche systématiquement l’objet. La nécessité pour qu’il trouve l’objet il faut que le déplacement soit visible. Il cherche l’objet
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