Rapport D'Experience De Secretaire General En Milieu Rural
Mémoires Gratuits : Rapport D'Experience De Secretaire General En Milieu Rural. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresue les 2/3 de son territoire ont été érigés en deux communes distinctes.
C . SITUATION GEOGRAPHIQUE
La commune rurale Mramer est d'une superficie de 122 km2, limitée au nord par la commune rurale de Mzilate, au sud par la commune Tafetacht, à l'est par les communes Tafetacht et Sidi Boulaalame et coté ouest par la commune Oulad Mrabet. Elle se trouve à 15 km du chef lieu de caïdat, 40km du cercle et de 64 km du siège de la province d'Essaouira, via la route régionale n° 207 et la route provinciale 2200.
2 . DONNEES PHISIOUES
Les dispositions physiques et géographiques de la commune se traduisent par :
• un relief peu accidenté, constitué de plaines vastes, monts et monticules ne dépassant guère les 600m d’altitude,
• Un sol argilo-calcaire.
• Un climat semi-aride à hiver froid.
• Une végétation très dense d'arganier et genévrier dans le domaine forestier M’daraa et parcours.
• Un réseau hydrographique constitue de l'oued M’ramer et ses affluents, une nappe phréatique à moins de 60m et une pluviométrie de 180 à 250 ml par an.
3 . DEMOGRPHIE ET URBANISME
A . POPULATION
La population de la commune rurale de Mramer est passée de 6850 en 1982 à 7782 personnes en 2004 avec un taux de croissance de 0,2 pour toute la décennie et 1281 ménages (RGPH de 2004). Maints éléments ont joué un rôle prédominant dans la stagnation de cette situation : découpage administratif de 1992, exode rural à cause de la sécheresse et le manque d'emplois. La majorité des habitants exercent le métier d'agriculteur environ 90% et le taux de chômage excédant les 1,45% de la population.
B . HABITAT ET URBANISME
La commune de Mramer dispose d'un plan de développement faisant ressortir les différentes zones d'aménagement au centre de la commune. Les grandes zones de peuplement sont les douars suivants : Attertour, Rehala, El Ghirane, Béni Slim, El Mers, Akechtam, Timjdara, assenfa, Agouidir, et Sidi El Baghdadi. La majorité de la population soit plus de 80% habite des douars à habitat groupé ou les logements sont très proches des uns autres, ce qui confère au douar une forme polygonale. Il s'agit de douars anciens constitués de personnes ayant des liens de parentés.
4 . DONNEES ECONOMIQUES
A . AGRICULTURE, ELEVAGE :
L'agriculture représente le plus grand champ d'activité de la population, environ 90%, elle se caractérise par un environnement sain dont une prédominance de céréaliculture. L'étude de la structure morphologique et agronomique de la commune fait ressortir l'existence de deux zones distinctes. La première située au Nord est constitué de terres en général fertiles, son système de production est basé sur la céréaliculture, les cultures arboricoles (olivier) et l'élevage 9.000 hectares Bour avec comme emblavement 6350 ha blé, orge et mais et le reste est jachère. L'autre zone située au sud comprend des terrains irrigués longeant l'oued Mramer 600 ha, ou les agriculteurs se sont spécialisés dans les produits maraîchers et arbres fruitiers destinés à la commercialisation locale et extra locale. Les parcours représentent 3,4% de la superficie totale. Ils constituent l'unique ressource alimentaire du cheptel. Toutefois, ils ne sont pas exploités d'une manière rationnelle.
Les cultures dans les deux zones sont généralement pratiquées d'une manière traditionnelle et ne reçoivent pas tout les soins nécessaires. On outre, le traitement phytosanitaire demeure faiblement pratiqué, la production et le rendement enregistrés restent modeste relativement aux potentialités existantes. Autres problèmes entravent la promotion du secteur dans la région, il s'agit en l’occurrence de :
* La majorité des terrains est du domaine des habous, et les propriétaires n'ont que le droit de jouissance.
* Manque de vulgarisation agricole.
* Manque de petites et moyennes unités d'agro-industrie.
* Circuit de commercialisation très fermé.
En ce qui concerne l'élevage, quelques troupeaux privés ne dépassant pas actuellement à cause de la sécheresse en moyenne 20 têtes ovines et caprines, et Ià2 bovins par ménage.
Autre production essentielle dans la commune est la forêt, avec une superficie de 2.250 ha du domaine forestier, 20,9 % comme taux de couverture, elle représente une source de revenus important pour la commune et une contribution au développement économique et social de la population rurale, puisque celle-ci tire une bonne patrie de ses moyens de ce secteur.
B . INDUSTRIE :
Hormis une dizaine d'unités traditionnelles (huilerie et moulins) on peut avancer le manque total d'industrie proprement dite dans la région, alors que la situation est fort favorable aux petite et moyenne industrie dans le domaine de l’agro-alimentaire et l'industrie de bâtiment (briqueterie) et ce en raison des potentialités existantes : site et foncier, infrastructure, abondance des produits de base(fruit et légume, argile et calcaire) et la disponibilité de la main d'œuvre ouvrière.
5. TOURISME ET MQUSSEMS :
Le tourisme à Mramer reste très fermé et restreint :
§ Aux activités de loisir de la chasse pratiquées par les adhérents du club de chasse Mramer et leurs invités pendant la période de chasse.
§ Aux festivités du moussem des Regragua qui se tient au mois d'avril de chaque année. Moussem qui attire un nombre impressionnant de visiteurs de toutes les villes du Maroc durant toute une semaine et qui a des répercussions culturelles économiques et sociales sur toute la région.
La mise en valeur des potentialités touristiques diversifiées que recèle la commune, est de nature à ériger la commune en pôle touristique attractif. Ces potentialités concernent le tourisme sportif et le tourisme vert. En effet, l'espace forestier d'une superficie de 2.250ha, couverte de belles forêts d'arganier, de genévrier et d'autres espèces confèrent à ces espaces une biodiversité et un potentiel cynégétique exceptionnel. Dans cet espace, il existe des zones favorables à des randonnées touristiques équestres et pédestres. Toutefois pour accueillir les touristes et les visiteurs, des aménagements et des équipements s'avèrent indispensables dont principalement les routes, les sentiers, les aires et pavés de stationnement, les emplacements de pique-nique, les terrains de camping en sauvage pour amateurs de plein air, et enfin l'élaboration d'un plan de la forêt qui sert à sécuriser agréablement les touristes.
6 . INFRASTRUCTURES
A. EAU POTABLE
Dans la c.r. Mramer, la desserte en eau est insignifiante (moins de 5%). Seul le centre bénéficie d'un réseau de distribution très modeste, avec un puits qui alimente un réservoir de 50 m3 et un débit exploité estimés à 70 1/s, qui dessert en plus d’une vingtaine de maisons faisant partie du centre, les services existants au centre de la commune : maison communale, centre technique d'agriculture, dispensaire, collège et groupement scolaire. Le reste de la population s'alimente en eau d'une façon traditionnelle à partir de source, seguia et metfia. Ce qui est loin du niveau satisfaisant tant du point de vue quantitatif que qualitatif. Pour ce qui est des prévisions et vu l'augmentation de la consommation moyenne par personne et par jour, des forages et recherches par les services concernés, sont en cours, ainsi que l'implantation de bornes fontaines par le conseil communal.
B. ELECTRICITE :
Très récente dans la commune puisqu'elle n'existe que depuis mars 1997, elle fait partie du réseau national et limité aux douars El Ghirane, Halouma, Attertour et le centre de la commune. L'état du réseau est très satisfaisant et couvre presque la totalité des douars sus cité avec un taux de branchement d'environ 84,4%.
En ce qui concerne l'éclairage public, il d'une qualité supérieure, son état est propre et couvre tout le centre de la commune ainsi que les zones de peuplement branchées sur le réseau.
En terme de prévision, les travaux sont en cours pour l'extension
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