Résumé Du Texte De Florence Weber

s capitalistes…). Ainsi, les dominants obéissent aux acteurs de ses institutions ou ceux qui font appliquer la loi comme les policiers, les prêtres ou les administrations, qui ne sont pas les dominants mais un rouage de l’institution dominante d’où ils tiennent leurs légitimité. La domination charismatique est la croyance en une personne « spéciale », qui doit avoir acquis sa légitimité par des exploits ou autres, donc par le côté extra-quotidien. C’est une domination très instable car si la personne perd sa légitimité, qu’elle se retrouve dans une situation qui la démunit de ce qui faisait d’elle quelqu’un d’ « extraordinaire », alors le groupe d’obéissants qui la suivent (ses disciples, ses compagnons, …) ne reconnaîtra plus sa légitimité et elle perdre sa position de domination charismatique. Il y a un risque également de « routinisation du charisme » car le charisme vient d’une rupture avec le quotidien, mais quand elle se stabilise dans la continuité, elle en devient quotidienne et n’est donc plus charismatique. Enfin, pour la domination traditionnelle, c’est le détenteur du pouvoir, désigné par la tradition, à qui l’on doit obéissance, et qui doit respecter bien évidemment la coutume. Ces modèles permettent de décrire la « réalité empirique par contraste ». Toutefois, Weber insiste sur le fait que c’est un concept, il ne faut pas que cela se change en stéréotypes et que les processus, continuités et transitions entre les types de dominations existent et doivent être étudiées également.

Maëlle Zouaoui.