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Tpp Histoire

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n d’équipe et les autres soignants doivent être protégées et sont sujettes au respect mutuel.

* Le consentement libre et éclairé des athlètes est requis pour toute intervention médicale.

* Les athlètes ont le droit de refuser ou d’interrompre une intervention médicale. Les conséquences d’une telle décision doivent leur être soigneusement expliquées.

* Toutes les informations relatives à l’état de santé d’un athlète, le diagnostic, le pronostic, le traitement et les mesures de réadaptation, ainsi que toute autre information personnelle, doivent être gardées confidentielles, même après le décès de l’athlète.

* Les athlètes ont le droit de choisir leur propre médecin, soignant ou établissement de soins et d’en changer.

* Les mêmes principes éthiques s’appliquent dans la pratique médicale courante et en médecine du sport.

Chapitre 2 Protection et promotion de la santé de l’athlète

* Aucune pratique constituant une forme d’atteinte à l’intégrité physique ou mentale des athlètes n’est admissible.

* Les mesures de protection et de promotion de la santé des athlètes doivent reposer sur les dernières connaissances médicales reconnues.

* Pour pratiquer le sport de compétition, il peut être exigé que les athlètes présentent un certificat médical assurant qu’il n’existe pas de contre-indications apparentes.

Chapitre 3 Adoption, observance et surveillance

* Le Code est destiné à s’appliquer à tous les membres du Mouvement olympique, en particulier au CIO, aux Fédérations Internationales et aux Comités Nationaux Olympiques

* La commission médicale du CIO surveille la mise en œuvre du Code

Chapitre 4 Champ d’application, entrée en vigueur et amendements

* Le Code s’applique à tous les participants aux activités sportives régies par chaque Signataire, durant et en dehors de la compétition.

* Le Code entre en vigueur le 1er janvier 2006 pour le CIO. Il s’applique à toutes les éditions des Jeux Olympiques, en commençant par les Jeux de 2006 à Turin.

* Les sportifs, Signataires et autres membres du Mouvement olympique sont invités à participer à l’amélioration et aux modifications du Code. Ils peuvent proposer des amendements.

Actualité de la commission olympique

Le 16 octobre 2008 à Beijing, 1 055 athlètes ont été soignés suite à une blessure :

Quelques 9,6 % des athlètes en compétition lors des Jeux de la XXIXe Olympiade à Beijing, ont dû être soignés suite à une blessure. C’est le résultat d'une étude menée pour la première fois par le CIO pendant les Jeux Olympiques. Cette étude s'appuie sur les données fournies par les médecins ou physiothérapeutes de 92 équipes nationales.

En tête de liste : les blessures de la partie inférieure du corps

55 % des blessures concernaient la partie inférieure du corps

20 % la partie supérieure du corps

15 % le tronc

10 % la tête

(Les diagnostics les plus courants faisaient état de claquages aux cuisses et d'entorses aux chevilles.)

Un quart des blessures s'est produit pendant les séances d'entraînement

74 % pendant la compétition.

22% des blessures est imputable au contact avec un autre joueur, à un surmenage musculaire 20% des accidents sans contact

Toutes disciplines confondues

Toutes les disciplines ont enregistré des blessures lors des compétitions; ainsi que des blessures avec perte de temps hormis pour le canoë en eaux calmes, le plongeon, la voile et la natation synchronisée. Considéré en rapport avec le nombre d'athlètes enregistrés, le risque le plus élevé d'avoir un accident entraînant une blessure a été noté en taekwondo, au football, au hockey, en lutte et en boxe (soit 15 % des athlètes en tout).

Mission du CIO

Protéger la santé des athlètes olympiques en prévenant leurs blessures.

Le contrôle normalisé des blessures sportives fournit non seulement des informations épidémiologiques importantes, mais aussi des instructions de prévention des accidents et l'occasion de surveiller les changements à long terme dans la fréquence et les circonstances des blessures.

Le CIO enregistre et analyse donc toutes les blessures sportives des athlètes survenues lors des compétitions et/ou des entraînements, pendant les Jeux Olympiques de 2008 à Beijing.

Groupe d'étude

Le groupe qui a mené à bien cette étude était composé de :

Prof. Lars Engebretsen (CIO),

Prof. Jiri Dvorak (FIFA, F-MARC),

Dr Astrid Junge (F-MARC),

Prof. Per Renström (CIO),

Dr Margo Mountjoy (CIO, FINA),

Dr Juan Manuel Alonso (IAAF), *

Dr Mark Aubry, (CIO, IIHF),

Agnès Gaillard (CIO, administration).

Interview du directeur médical du CIO

Directeur médical du Comité international olympique depuis 1993, le médecin savoyard qui officie toujours à Méribel dresse un bilan satisfaisant des Jeux de Pékin en matière de lutte contre le dopage.

Patrick Schamasch, quel sentiment vous laissent les Jeux de Pékin?

"Tout est très bien organisé. Il ne manque pas un bouton de guêtres et il y a les ressources nécessaires. Le travail est facilité par la disponibilité, la gentillesse et le nombre des volontaires."

Quels ont été vos axes de travail?

"La protection médicale et la lutte contre le dopage. Une cinquantaine d'athlètes ont été contrôlés positifs avant l'ouverture des Jeux. Pendant la période olympique, il y a eu six cas positifs. Le ménage se fait, il y a encore du travail."

Quelles sont les raisons de cette avancée?

"L'arrivée de Jacques Rogge à la tête du CIO en 2001 a été un élément important. Il vient du sérail. Il a été longtemps vice-président de la commission médicale. Il a donné à la commission médicale les moyens pour aller plus loin. On ne gagnera jamais totalement le combat contre le dopage mais on avance pas à pas, de victoire en victoire. Au jeu du chat et de la souris, le chat est aujourd'hui au même niveau que la souris et j'attends le jour où on se postera devant le trou pour attendre la souris qui en sortira."

Comment travaillez-vous sur le reste de l'année?

"On travaille comme les "dopeurs" le font de leur côté. Avec des indics, des techniciens, des profiler qui nous donnent le profil des dopeurs. Pour le CIO, le message est clair: nous allons être de plus en plus stricts avec l'entourage des athlètes. Dans le cas de l'heptathlonienne ukrainienne Ludmyila Blonska (ndlr: médaillée d'argent) contrôlée positive durant les Jeux, nous avons demandé au gouvernement ukrainien de lancer une enquête contre son entraîneur car ceux qui entourent les sportifs doivent comprendre qu'ils ne sont pas à l'abri."

Justement, les sanctions judiciaires notamment ne sont-elles pas trop légères contre les laboratoires ou les médecins qui participent au dopage?

"On en a sanctionné et on continuera."

Un certain nombre de performances durant les Jeux ont déclenché du scepticisme de la part des observateurs. Quel est votre sentiment?

"Je m'inquiète du fait que les gens s'étonnent de la performance et n'apprécient plus le geste sportif pour ce qu'il est. Aux Jeux Olympiques, on peut très bien avoir trois athlètes sur le podium, sans faire attention à la performance. Il y a une éducation du public à faire pour qu'il recommence à s'enthousiasmer pour le beau geste avant de regarder le record. Actuellement, les gens repartent trop souvent déçus d'une manifestation sportive si aucun record n'a été battu. La performance n'est pas l'unique finalité du sport."

Certaines performances ne vous interpellent pas?

"Je m'étonne d'un 100 mètres où un athlète se relève au bout de 90 mètres pour saluer le public mais je ne m'interpelle pas. J'admire un

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