Management stratégique cas

MANAGEMENT STRATÉGIQUE

1. CHAMP DE RECHERCHE.

• (Co)-Gérant-propriétaire 
• Très Petites Entreprises : de 1 à 10 salariés
• En situation post-création : de 2 à 4 ans après la création officielle de l’entreprise
• Pas de restriction au niveau du secteur d’activité de l’entreprise
• Plus de 94% de TPE en France et 66% d’entre elles n’ont pas de salarié
• 99,6% des entreprises créées en 2013 sont des TPE et 94,8% d’entre elles n’ont pas de salarié

Chiffres clés de l’Assemblée Nationale sur la création d’entreprise

• 1 entreprise sur 3 disparaît avant ses trois ans
• 1 entreprise sur 2 disparaît avant ses cinq ans

Un taux d’échec des créations d’entreprise qui demeure élevé en France.

• À peine 4% des entreprises pérennes à 5 ans créent des emplois
• Seuls 28% des porteurs de projets bénéficient aujourd’hui de l’appui d’une structure de conseil

Critère de notation 

Notation du module :

• Examen FINAL : dernière journée (après-midi), coefficient 1
• Examen TD, coefficient 1

• Dossier final /20 points
• Bonus présentation lors de la dernière journée (matin)/1 points
• Bonus Cas Smoby /1points

SOMMAIRE :

1. PRÉAMBULE AU MANAGEMENT STRATÉGIQUE
2. LA SEGMENTATION STRATÉGIQUE
3. LE DIAGNOSTIC STRATÉGIQUE
4. LA FORMULATION DES CHOIX STRATÉGIQUES

1. PRÉAMBULE AU MANAGEMENT STRATÉGIQUE.

1. ENTREPRENDRE C’EST UN ÉTAT D’ESPRIT À ACQUÉRIR.

Quels mots associer à « entrepreneur-propriétaire en post-création » ?

Définition « entrepreneuriat » :

« L’entrepreneuriat peut englober tout type de projets, qu’ils soient personnels ou professionnels, avec ou sans but lucratif, et est à la fois lié à la notion d’action, de prise d’initiatives et au désir de créer quelque chose de nouveau, dans le domaine de l’existant ou non » (Janssen, 2009).

Thierry Verstrate (2001) qui caractérise l’entrepreneuriat « comme un phénomène organisationnel conduisant l’apparition de formes organisées à finalité socio-économique et nécessitant un pilotage pour arriver au futur désiré par ceux qui en ont la responsabilité et/ou la gouvernance ». 

On peut être entrepreneur sans même le savoir, l’entrepreneuriat n’est pas uniquement destiné à un cadre professionnel.

Performance globale (Savall et Zardet, 1987, 2010)

+

• Intervention dans 1854 entreprises de 37 pays de 4 continents,
• 72 secteurs d’activités
• De 15 000 à 60 000 € de coûts cachés par personne et par an
• Une diminution de 33 à 55% des coûts cachés d ès la première année d’intervention

Un euro investi dans le potentiel humain rapporte entre :

• 2 et 10€ dans 38% des cas
• Entre 20 et 30€ dans 15% des cas
• Entre 30 et 40€ dans 5% des cas

« À ce jour, aucune statistique ne permet d’établir qu’un investissement technologique est plus rentable qu’un investissement en ressources humaines »

• Entreprendre c’est un état d’esprit, c’est une posture à adopter tant dans sa vie personnelle.

• Cette posture, ces habitudes de fonctionnement, peuvent s’acquérir au fil du temps.

• Pour ceci, entreprendre  nécessite des aptitudes et des compétences : lesquelles ?

Définition d’aptitude :

« Les aptitudes sont des dispositions naturelles, des habilités, des capacités des individus » (Gasse, 2005).

[pic 1]

Autres aptitudes à mobiliser : initiative, créativité et innovation, prise de risque, flexibilité, engagement (Baumol, 1993).

Définition de compétence :

« La compétence est une combinaison de savoir (connaissance), savoir-faire (pratique), savoir-être (attitude) » (Durand, 2006).

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• Une bonne organisation facilitera la réalisation d’objectifs
• Se faire accompagner facilitera la motivation et la réalisation des actions pour atteindre ses objectifs.

« On est au moins à 80% de réussite à 5 ans, on sait qu’il y a des choses à éviter », Responsable….

Méthodologie de réalisation d’un projet entrepreneurial :

1. J’ai un projet personnel ou professionnel
2. Je me fixe des objectifs / tâches à réaliser pour que mon projet voit le jour.
3. Je réalise les tâches fixées dans le temps imparties.
4. J’atteins mon objectif.

Définition d’attitude :

«  La dimension des « attitudes » combine elle-même, en effet, différentes sous-dimensions telles que le comportement, la culture ou l’identité, mais aussi cette idée de volonté, c’est-à-dire d’engagement et de motivation » (Durand, 2006).