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Exposé de macro.

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Par   •  1 Mars 2017  •  Cours  •  3 073 Mots (13 Pages)  •  1 118 Vues

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                                                                                                                                               [pic 1][pic 2]

   

                                         ANNEE SCOLAIRE :2016/2017   

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SOMMAIRE

                                       Introduction

  1. Les caractéristiques de l’agriculture ivoirienne
  1. Les secteurs d’activité agricole
  1. l’élevage
  2. la pêche
  3. les cultures  vivrières et de rente
  4. les cultures d’exportations
  1. La diversification agricole
  1. L’AGRICULTURE, PILIER DE L’ECONOMIE IVOIRIENNE
  1. Au plan financier
  2. Au plan industriel

                          Conclusion


                                            Introduction

Située en Afrique de l’ouest, la côte d’ivoire couvre une superficie de 322462 km et une population estimée à plus de 22 millions d’habitants. Pour relancer son économie elle choisit l’agriculture comme le moteur de son développement économique. Dès lors, quel rôle joue l’agriculture en côte d’ivoire ? Répondre à cette problématique reviendra à montrer  les caractéristiques de l’agriculture et montrer ensuite l’agriculture comme pilier de l’économie ivoirienne.  

  1. Les caractéristiques de l’agriculture ivoirienne
  1. Les secteurs d’activité agricole
  1. L’élevage

L’élevage reste encore une activité économique secondaire avec une contribution de 4,5% au PIB agricole et de 2% au PIB total. La production évolutive qu’a connue le secteur des ressources animales durant les deux décennies qui ont suivi notre indépendance est le fruit d’un investissement financier massif de l’Etat. Malgré ces acquis notables, la situation alimentaire de la Côte d’Ivoire aboutit au constat d’un bilan alimentaire déficitaire matérialisé par un niveau très élevé des importations en produits carnés (viande, lait, poisson). Les événements qui ont freiné la réalisation des défis suscités s’inscrivent dans deux grandes périodes, la première allant de 1979 à 1999 et la seconde de 2002 à 2010. La première marquée par la baisse tendancielle en moyenne des prix sur le marché international des produits de rente (cacao, café, coton, palmier à huile….) jusqu’au début des années 2000. Elle a été marquée par l’effondrement du ratio des investissements par rapport au PIB qui a entrainé l’accroissement de la dette extérieure publique. Comme conséquence, l’on note la propulsion du pays dans un état de surendettement qui a occasionné en partie des défauts de paiement du service de sa  dette extérieure avec pour corolaire le désengagement de l’Etat dans le secteur au profit du secteur privé. La deuxième est matérialisée par la grande instabilité politique de 1999 à mai 2011 qui a enregistré trois graves crises, à savoir : le coup d’Etat de 1999, la crise militaro-politique de 2002 ayant entrainé la partition du pays et la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011. Elle est marquée à son tour par l’interruption des programmes économiques et financiers soutenus par les Institutions financières internationales. Ces turbulences ont freiné l’investissement en vue de la modernisation du secteur de l’élevage en provoquant un recul par rapport aux défis identifiés qui garantissait la productivité et la compétitivité des protéines animales et d’origine animale de qualité. Elles ont participé aussi à l’instauration d’un environnement peu favorable à la création d’emplois.

b.la pêche

Les politiques sectorielles des pêches n’ont guère changé depuis les années 1960, à savoir: fournir une alimentation saine et abondante aux populations, procurer des recettes d’exportation à l’Etat; et assurer une gestion durable des ressources halieutiques. Toutefois, la mise en œuvre de cette politique a généré ou s’est heurté à des dysfonctionnements et insuffisances qui ont limité les performances du secteur.  Ces dysfonctionnements et insuffisances combinés à une législation obsolète ont  réduit l’action publique à la gouvernance générale (gestion des plans d’eau, gestion des licences, inspection sanitaire, collecte des recettes budgétaires, collecte de statistiques, etc.) ;  affaibli les capacités de défense des intérêts de la pêche dans les politiques de mise en valeur des espaces côtiers et marins (compétition spatiale avec l’industrie pétrolière, urbanisation, diverses pollutions, etc.) et contribué à détériorer les conditions de travail et de vie des artisans pêcheurs. Le secteur connaît un déficit d’encadrement. Les administrations disposent de peu de moyens pour accomplir leurs missions. Les 10 années de crise socio-politique, caractérisée, entre autres, par une instabilité politique et institutionnelle couplées à la faiblesse des moyens alloués à l’administration, ont affecté la gouvernance des pêches: développement de la pêche, incapacité de réguler les pêcheries, insuffisance de données statistiques pour appuyer la planification et l’aménagement des pêches, aggravation du déficit de la balance commerciale des produits de pêche. La pêche industrielle a vu ses produits débarqués divisés par 2 en un an, de 10607 tonnes (2010) la production est passée à 5154 tonnes en 2011. La rentabilité économique est affectée par la part de plus en plus importante du poste carburant (50 à 60%) dans le coût d’exploitation, en raison de la hausse du prix du carburant et des faibles performances énergétiques des bateaux et ce malgré l’exonération de la taxe spécifique des produits pétroliers sur le carburant détaxé. La pêche industrielle chalutière hauturière reste encore à développer et les débarquements de la pêche sardinière sont en constante baisse depuis 2001. Les débarquements de sardinelle ont également diminué de moitié entre 2010 et 2011, passant de 8 851tonnes à 4 148 tonnes. La pêche artisanale avec une production qui est passée de 31 607 tonnes en 2007 à 47 316 tonnes en 2011, représente plus de 60% des débarquements des pêches. Concernant la pêche thonière, suite au renouvellement de l’accord de partenariat pêche avec l’UE, les navires de l’Union européenne, composés principalement d’espagnoles et de français, opèrent dans la ZEE de la Côte d’Ivoire. D’une façon générale, le segment industriel de l’activité de capture génère peu d’emplois pour les ivoiriens malgré la création de l’armement ivoirien (SOLEVANT PECHERIES) à capitaux coréens qui n’emploie quasiment que des officiers étrangers.

c.les cultures  vivrières et de rente

La production vivrière représente plus de 10,7Mt par an en Côte d’Ivoire car elle permet d’atteindre l’autosuffisance dans les domaines  des tubercules (49% d’igname avec 5,7Mt), des racines (21% de manioc avec 2,4Mt), de bananes plantains et des céréales (6,4% de riz et 5,9% de maïs ainsi que le mil et le sorgho). Si la demande nationale pour l’alimentation humaine est couverte en igname, manioc, banane plantain et maïs, le pays reste encore très dépendant de l’extérieur pour certains produits comme le riz, le blé, les oignons et pommes de terre.

  Concernant le riz consommé largement par les Ivoiriens. En Côte d’Ivoire, le riz est devenu l’aliment principal de la population avec une consommation estimée à 1 300 000 tonnes de riz blanchi par an, soit environ, 58 kg par an et par habitant. Le riz est cultivé sur les plateaux et dans les bas-fonds dans toutes les régions du pays (les zones forestières, les zones de savanes, les zones montagneuses de l’ouest du pays). La production nationale a été de 683 671 tonnes de riz paddy en 2008. La Côte d’Ivoire importe entre 300.000 à 400.000 tonnes par an.

                                  d.les cultures d’exportations

Les productions d’exportation assurent près de 40% des recettes d’exportations et soutiennent le développement agro-industriel du pays. Certaines sont en pleine expansion (hévéa, anacarde, mangue), d’autres sont stationnaires (cacao, palmier à huile, banane) ou en régression (café, ananas, bois). La compétition pour l’espace cultivé est actuellement favorable à l’hévéa dans la moitié sud du pays et à l’anacarde dans sa moitié nord. La Côte d'Ivoire est depuis plus de 20 ans le premier pays producteur mondial de cacao devant le Ghana, avec des récoltes record en 2014 (20% par rapport à 2012-13), la production atteint 1,74Mt, ce qui représente 40% de la production mondiale. Les exportations de cacao (fèves et cacao transformé) représentent 26% des exportations globales du pays (2013), 34% hors pétrole. Avec une superficie cultivée de 2Mha, la production cacaoyère occupe environ 800 000 planteurs et fait vivre 6millions de personnes, soit le quart de la population ivoirienne. Les exploitations sont généralement de taille comprise entre 3 et 5ha et de type familial.

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