La vitesse

                Synthèse

        Il est indéniable que la vitesse de nos jours prédomine dans notre quotidien, on cherche à tous faire vite en ayant l’impression pourtant de ne pas avoir le temps. Nous disposons de quatre documents, « La révolution de la vitesse » de Sylvain Venayre datant de 2016. A la même période on retrouve un texte de Tristan Garcia « La vie intense une obsession moderne ». Une interview de Enki Bilal intitulé « On fait du surplace au beau milieu de l’accélération » de 2011. Et enfin une lettre de Victor Hugo écrit à sa femme en 1837 « En voyage, France et Belgique ». La technologie rime telle avec vitesse ? Dans une première partie nous verrons que les transports favorisent cette vitesse, et dans une seconde partie les limites sur notre quotidien que celle-ci peuvent causer.

Les nouvelles technologies touchent à tous, et les transports n’y échappent pas. En effet ces derniers se veulent de plus en plus rapide, et déjà à l’époque cela fascinait les gens. Sylvain Venayre nous montre l’enthousiasme autour des transports et de la vitesse, il est question de courses de navire auquel des milliers de gens suivaient avec intention. Les transports sont donc aimés du grand public qui aime voir la vitesse prédominer. Dans les années 1860 on parlait de révolution des transports puisque la vitesse était sans cesse recherché avec un désir de tout faire plus vite. Victor Hugo, lui, fait part de sa stupéfaction lorsqu’il se rend compte à quelle rapidité il effectue son voyage en train.

Ce qu’il y a d’intéressant dans le texte de Venayre et la lettre de Victor Hugo c’est que ces deux auteurs font une personnification des modes de transports. Cela montre un effet de force animal à ces transports. Cette personnification est plus prononcée du coté de Victor Hugo qui compare le train à un cheval, en employant des termes propres au cheval qu’il va assimiler au train, par exemple « hennit » ou encore « son haleine ». Venayre lui compare aussi le train au cheval, « cheval de trait » « cheval de fer »

On voit donc que la technologie n’épargne pas les transports, et cela se traduit par une optimisation de la vitesse pour les rendre plus performant.

        Cependant, il s’avère que la technologie accélère notre mode de vie, et que cela présente des limites. Comme le déplore Tristan Garcia, les hommes sont plus à la recherche d’intensification plutôt que de transcendance.

Ici la vitesse est traduite par l’intensification, on veut tous faire plus vite, on recherche sans cesse un plus de plaisir, on n’est plus dans la seule recherche de satisfaction de nos besoins, c’est beaucoup plus que ça. Et cette intensité est retranscrit dans les publicités auxquelles on est confronté, elles ne servent pas seulement à combler nos besoins c’est plus profond que ça.

Enki Bilal lui rencontre des problèmes de concentration, tellement que les nouvelles technologies le poussent à se disperser. Selon lui cela crée une confusion, il maitrise moins bien son temps.

Les anciennes générations ont du mal à s’acclimater à ce nouveau rythme de vie.

On peut donc voir les certaines limites sur notre quotidien que ces nouvelles technologies avec cette vitesse accrue, qui est difficile à gérer.

        En conclusion, la vitesse passionne, impressionne au travers des transports et des courses notamment, mais ces nouvelles technologies et cette vitesse qui nous oblige à changer notre mode de vie n’est pas du tout évident pour toutes les générations. Comme le dit le poète Michel Butor : « la technique réalise : le long désir du monde ».

Expression personnelle

Aujourd’hui, les progrès technologiques ne cessent d’évoluer et de se renforcer. En effet, jamais nous n’avons autant utilisé nos ordinateurs, nos téléphones, nos tablettes, notre télévision ou encore nos consoles de jeux-vidéos…  En bref, les appareils technologiques rythment notre quotidien ! Nous sommes constamment face à nos écrans, mais une question majeure revient sans cesse. Faut-il s’inquiéter de l’accélération des progrès technologiques ? Dans une première partie nous verrons en quoi il est nécessaire de s’en inquiéter, et dans une seconde partie les points positifs que ces progrès technologiques procurent.