PSY2115 résumé chapitres
Résumé : PSY2115 résumé chapitres. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar petitepatateja • 19 Septembre 2022 • Résumé • 3 135 Mots (13 Pages) • 400 Vues
Chapitre 1
Anormalité : Présence simultanée de plusieurs caractéristiques
Rareté statistique : se définit à travers la probabilité très faible qu’un comportement tel qu’il soit se reproduise
Le lien entre comportement anormal et rareté statistique est rompu dans certains cas, c’est donc pour cette raison que l’aspect statistique permet difficilement de déterminer quels comportements rares relèvent de la psychopathologie.
Autre aspect à considérer est de savoir si le comportement viole des normes ou menace les observateurs ou les rend anxieux CEPENDANT ce concept est très limité parce que
- question de norme est très dépendante d’une culture donnée ce qui rend ce concept relatif à celles-ci
- certains comportements violant des normes ne sont pas étudiés dans le cadre de la psychologie du comportement anormal et à l’inverse certains comportements ne violant pas des normes sociales sont des figures centrales dans le domaine de la psychopathologie
L’incapacité : déficience dans un domaine important de la vie causée par une anomalie comportementale - peut constituer un aspect du comportement anormal
Démonologie : doctrine selon laquelle un être maléfique, comme le démon, peut prendre possession d’une personne et contrôler son esprit et son corps
Somatogenèse : tout dérèglement du Soma (le corps par opposition à la psyché) a une incidence négative sur la pensée et le comportement
Psychogenèse : correspond à la construction du psychisme au cours de la vie, l’impact de l’environnement (familial, social, culturel) au travers de l’éducation est déterminant, attribue tout trouble du comportement à des causes psychiques
St. Mary of Bethléem : « Bedlam » en vint à désigner un lieu ou une scène tumultueuse et chaotique
Les traitements à cette période étaient souvent brutaux et douloureux, notamment à cause des théories de Benjamin Rush (père de la psychiatrie américaine)
Philippe Pinel : considéré comme un pionnier du mouvement en faveur du traitement humanitaire des malades mentaux internés dans des asiles, pionnier en promouvant l’idée que la maladie mentale était un trouble affectif et une forme d’aliénation morale, concevait
la psychopathologie comme une « affection morale » provoquée par des passions (ex. colère, fierté blessée, haine…etc.), supposait aussi qu’un patient aurait perdu la raison à cause des problèmes personnels, émotionnels et sociaux graves pourrait la retrouver grâce à des conseils réconfortants et une activité utile, croyait qu’un aspect crucial de la thérapie morale consistait à aider le patient à retrouver son estime de soi en le laissant s’autodiscipliner
Retraite de York : traitement considéré comme une forme de conditionnement affectif fondé sur un « principe de bienfaisance » enraciné dans une éthique religieuse
Thérapie morale abandonnée à la fin du 19e siècle Dorothea Dix
Les asiles psychiatriques comme tels apparurent au cours des décennies postérieures en 1840
L’observation directe
Thomas Sydenham (médecin anglais) : préconisa avec succès une approche empirique de la classification et du diagnostic
Wilhelm Griesinger : insister sur le fait que tout diagnostic de trouble mental devait s’appuyer sur une cause biologique (somatogenèse)
Emil Kraepelin (disciple de Griesinger) : propose un système de classification qui permettait d’établir la nature biologique des maladies mentales, distinguait 2 groupes principaux de troubles mentaux graves : 1. la démence précoce (schizophrénie d’aujourd’hui) et 2. la psychose maniaco-dépressive (trouble bipolaire d’aujourd’hui)
Louis Pasteur : théorie germinale des maladies infectieuses = stipulait que les maladies sont causées par des minuscules organismes et virus infectent l’organisme pour démontrer le lien entre la syphilis et la paralysie générale
Franz Anton Mesmer : croyait que les troubles hystériques étaient causés par une répartition inégale de fluide magnétique universel de l’organisme
Méthode cathartique (Breuer) : l’expérience consistant à revivre un drame affectif ainsi qu’à libérer la tension causée par les affects refoulés
Chapitre 2
La science n’est pas objective et certaine puisqu'elle dépend #1 des limites imposées par l’état actuel des choses et #2 par l’objectivité des scientifiques qui tentent de comprendre et étudier les faits
Selon Kuhn : la notion de paradigme (cadre théorique ou conceptuel dans lequel travaillent les scientifiques) est essentielle à l’application de tout principe scientifique
Paradigme Biologique (prolongement de l’hypothèse somatogène) : les troubles mentaux sont causés par un dysfonctionnement biologique, les maladies sont toutes dues à une perturbation ou à un fonctionnement anormal d’un processus biologique
Le comportement anormal est attribué à une perturbation d’un processus biologique et les partisans du paradigme biologique présument que les réponses au casse-tête des comportements anormaux se trouvent dans le corps
Génétique comportementale : l’étude des différences individuelles de comportement qui relèvent en partie des différences de la constitution génétique
Génotype (pas observable) : constitution génétique de l’individu qui comprend l’ensemble des gènes hérité de ses parents, c’est donc la constitution non observable de l’individu
Phénotype : ensemble de traits observables (ex. degré d’anxiété), interaction entre génotype et l’environnement
Les concepts d’hérédité directe sur certains troubles comme la schizophrénie ou l’anxiété sont donc inexacts, car l’environnement et les expériences de la personne ont un rôle non négligeable pour leur développement
- méthodes sont utilisées en génétique comportementale pour déterminer si une prédisposition à l’égard d’un comportement anormal est héréditaire :
- La méthode familiale : une étude de la famille devrait révéler une relation entre le nombre de gènes identiques et la prévalence du trouble parmi les membres de la famille, si l’étude révèle la présence d’une prédisposition génétique pour ce trouble la fréquence du trouble en question devrait être plus élevée parmi les parents au premier degré (personne dont 50% des gènes sont identiques à ceux d’une autre personne) des cas de référence que parmi la population en général
- La méthode des jumeaux : consiste à comparer les jumeaux, lorsque les jumeaux ont le même diagnostic ils sont dit « concordants », méthode pas vraiment fiable
- La méthode des adoptions : consiste à étudier les enfants atteints d’un trouble mental qui ont été adoptés et élevés loin de leur parents
Sérotonine = Dépression / Dopamine = Schizophrénie / L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) = troubles anxieux
Les psychologues dont l’approche s’articule autour de la perspective comportementale voient un comportement anormal comme une réaction apprise au même titre que tout autre comportement humain
Béhaviorisme : approche psychologique axée sur le comportement observable plutôt que sur la conscience
Le conditionnement répondant : est l’apprentissage se faisant par une association répétitive entre un stimulus neutre (SN) et un stimulus inconditionnel (SI)
Le conditionnement opérant : les stimuli ne sont pas liés aux réponses, mais ils permettent plutôt aux réponses de se produire si celles-ci ont été renforcés dans le passé
Renforçateur positif : ajouter un stimulus / Renforçateur négatif : supprimer un stimulus
Liberté de choix est un mythe ainsi tous les comportements sont déterminés par les renforçateurs présents dans l’environnement
L’apprentissage par observation : défini comme un changement cognitif ou comportemental suite à l'observation d'un comportement et ses conséquences naturelles ou subites.
Contre-conditionnement : l’apprentissage d’une nouvelle réponse à un stimulus particulier
Désensibilisation (Joseph Wolpe) : il a émit l’hypothèse que l’efficacité de la désensibilisation repose sur le contre-conditionnement, c.-à-d. Qu'un état ou une réaction antagoniste à l’anxiété se substitue graduellement à celle-ci à mesure que les personnes sont exposés à des doses de + en + fortes de ce qu’elle craint
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