1er axe option facultative arts plastiques bac

Vocabulaire

Mise en scène : Terme emprunté au théâtre. Création d’un décor, d’un contexte, d’une ambiance spécifique pour une œuvre.

Installation : Type d’œuvre contemporaine (dès les années 60) combinant différents médias en vue de faire vivre au spectateur une expérience nouvelle. Les installations mettent en scène des médias traditionnels (peinture, sculpture, photographie) mais aussi des médias modernes (projections (film, vidéo), son, éclairage). Une installation est une œuvre d’art hybride mise en scène dans un espace qui n’est pas spécifiquement destiné à l’Art pendant un temps qui va de l’éphémère au pérenne. L’installation encourage donc à une réflexion sur son site et son contexte. 

Nomade : Se dit d'une œuvre qui peut se déplacer, qui n'a pas de lieu fixe d'exposition.

Ephémère : S'oppose à pérenne

Se dit d'une œuvre qui a une durée de vie limitée dans le temps, qui va se détruire peu à peu, disparaître à plus ou moins long terme.

Monstration : Fait de montrer, d'exposer, de donner à voir.

Multi-sensoriel : qui joue sur plusieurs sens (vue, ouïe, toucher…)

Dispositif : Ensemble des moyens, des techniques mis en œuvre pour présenter ou représenter

Synesthésie : Fait d'associer des sens entre eux.

Par exemple, la senteur d'un parfum, vous rappelle la vision d'un paysage.

Immersion : Fait d'intégrer physiquement le spectateur dans une œuvre. Il n'est plus seulement devant, à la contempler, il est dedans, il la vit, y participe.

Cimaise : Désigne deux éléments différents d'un dispositif de monstration (d'exposition) :

- cimaise d'accroche : système d'accrochage des tableaux (réglets, fils, crochets)

- cimaise d'exposition : faux murs fabriqués pour les besoins d'une scénographie

Panorama : (mot anglais du XVIIIe siècle, lui-même formé à partir des mots de grec ancien pan ou « παν », tout, et horama ou « ὅραμα », spectacle) est une vue en largeur d'un espace physique.

Cf. : Cosmorama, Cyclorama, Diorama, Myriorama, Lanterne magique, boxwood drums, pellicule de photographie argentique, bobines de films + projection, appareils optiques du pré-cinéma, fantasmagories…

Papier de Chine : papier de teinte grisâtre (effet du processus de production), fabriqué à partir d'herbes et plantes fibreuses (chanvre, le jute, le lin, la ramie (herbe chinoise), le rotin, le bambou, le roseau, les tiges de riz et du blé et les fibres de graines telles que le coton).

Reconnu de grande qualité pour sa finesse et sa résistance, ce qui le fit utiliser par Rembrandt.

L'achat coûteux de cette production lointaine, conduit à chercher au XIXe siècle une autre recette pour obtenir un papier d'impression aussi fin et résistant (utilisé alors pour le papier-monnaie).

Papier vélin : (invention attribuée à Whatman) papier sans grain, soyeux et lisse qui a la particularité de ne pas laisser apparaître de vergeures (trame de la toile métallique destinée à retenir la pâte dans la fabrication du papier à la main). Ce papier évoque le vélin, un parchemin de luxe fabriqué avec la peau d'un veau mort-né.

Lanterne magique : Boite percée dans laquelle la lumière extérieure passe par un trou, se réfléchit sur un miroir et vient frapper une plaque de verre peinte à la main qui est installée à l’envers à l’opposé de la source lumineuse. Par un phénomène optique, la lumière passe par une lentille et rétablit les images à l’endroit, projetées sur un mur ou drap.

Proverbes : genre théâtral répandu aux XVIIIe et XIXe siècles

Lecteur : enseignant équivalent à maître de conférence aujourd’hui

Folie ou fabrique : maison de plaisance ou de réception construite à partir du XIVe siècle et surtout au XIXe siècle pour l'aristocratie ou la bourgeoisie en périphérie des villes.

Agencement : manière d’agencer, d’organiser, de composer

Autodidacte : qui apprend seul, se forme par lui-même

Topographe : géomètre effectuant les relevés métriques qui permettent d'établir un plan et la carte d'un terrain

Croquer : faire un croquis

Cosmorama : « vue du monde », a été créé, en 1808, par l'abbé piémontais Gazzera, pour désigner un spectacle qu'il avait établi à Paris, et dans lequel il se proposait de montrer au public des tableaux à la gouache et à l'aquarelle, vivement éclairées par des lampes et des verres grossissants, représentant les sites et les monuments remarquables de toutes les parties du globe.

Diorama : Suite de tableaux de grandes dimensions, éclairés, changeaient d'aspect, de couleur et de forme. Ils étaient agrémentés ou non de premiers plans en relief et donnaient aux spectateurs l'illusion du mouvement. Dispositif