Comparer et classer des objets selon forme taille et masse en Ms/Gs
Mémoire : Comparer et classer des objets selon forme taille et masse en Ms/Gs. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresfait tombé les jetons de la classe, on va
l’aider à les ranger ».
A partir de là commence une activité en 2 phases. Tout d’abord une première phase où
on dispose les élèves en groupe de 3/4 et on leur distribue des jetons. Nous avons fait le choix
de distribuer une collection de jetons comprenant 4 formes (rond, carré, triangle, losange), 2
tailles (petit, grand) et 3 couleurs (jaune, rouge, bleu). On a fait ce choix car ainsi le nombre
de collections, de « paquets » fait par les élèves indiquera le critère pris en compte pour
établir le classement. Donc on laisse travailler les groupes d’élèves de manière autonome ce
qui nous permet d’observer les stratégies mises en oeuvre par chaque groupe, les interactions
au sein de celui-ci, ce qui permet une sorte d’évaluation des élèves.
Ensuite vient une deuxième phase, collective avec une mise en commun des différents
groupements fait par les élèves. Chaque groupe explique son choix et les raisons de ce dernier.
On compare les paquets fait par les différents groupes d’élèves et on remarquera qu’ils n’ont
pas tous le même nombre de paquets (selon qu’ils aient pris en compte la forme (4 paquets),
la taille (2 paquets) ou la couleur (3 paquets)).
L’objectif est de faire prendre conscience qu’il faut un critère commun pour établir une
collection, un classement car il s’agit bien ici d’une activité de classement et non de tri. Mais
aussi que les différents classements fait, qu’ils soient en fonction de la forme de la taille ou
même de la couleur sont tous corrects du moment où cela respecte le critère choisi. Cette
première séance est donc une première approche de l’activité de classement via la
manipulation.
Séance 2 :
Dans la première séance on a souhaité une prise de conscience de la nécessité d’une
propriété commune à un classement, maintenant l’objectif de cette seconde séance est
d’amener les élèves à être capable de repérer ce qui est commun à une collection afin de
trouver un intrus dans cette dernière. Puis d’être capable de classer des objets grâce à une
relation d’équivalence.
Pour cela on a choisi deux activités. Tout d’abord un travail individuel, on leur donne
une feuille d’exercices présentant quelques collections d’objets qui avaient été faites par les
élèves en séance 1. On part de la consigne suivante : « Les collections que vous aviez faites la
dernière fois pour aider la mascotte ont été mélangées par la petite souris. Entourez ce qui
n’est pas à sa place ». Chaque élève a donc une feuille d’exercices du même type que ceux
présents sur l’annexe. On attend d’eux qu’ils repèrent les relations d’équivalences et donc
qu’ils entourent le gros rond dans la première collection où c’est le critère taille qui doit être
pris en compte, le rond dans la deuxième où le critère forme doit être pris en compte et le
triangle dans la troisième où il s’agit du critère couleur. Bien sur le choix des collections et
des critères que les élèves doivent prendre en compte (possibilité d’intégrer plusieurs critères
dans une collection) est une variable didactique.
Ensuite on fait une correction collective en amenant les élèves à expliquer quel est
l’intrus et qu’elle est la propriété commune aux autres éléments. En effet les amener à
verbaliser permet de faciliter, et de vérifier, la compréhension. Cette activité constituera de
plus une trace écrite dans le cahier.
En deuxième activité il s’agit d’une nouvelle manipulation par groupe de 3/4 .On
distribue à chaque groupe des cartes représentant différentes formes de différentes couleurs
qu’ils doivent ranger dans des boîtes. Sachant que l’on a disposé les boîtes sur une table de la
classe en libre service pour les élèves qui prennent donc le nombre de boîte dont ils ont
besoin. Imposer le nombre de boîtes pourrait d’ailleurs être une variable didactique car cela
indiquerait que nous attendons d’eux la prise en compte d’un critère précis.
On a donc choisi de laisser chaque groupe déterminer de manière autonome le nombre
de collections établies et la propriété commune prise en compte. Cela nous permet de passer
d’un groupe à l’autre et de relever les stratégies mises en oeuvre afin d’évaluer l’évolution des
apprentissages.
Une fois que chaque groupe a classé les éléments, constitué des collections et rangés
dans les boîtes on passe à une phase de correction/explication collective pour amener les
élèves à verbaliser. Chaque groupe vient expliquer les critères retenus pour leur classement et
justifier leur choix.
Cette séance insisterai donc sur la nécessité de l’émergence d’une propriété commune
pour établir une collection, de repérer ce qui est en commun entre certains éléments mais
aussi ce qui les différencie. Cela permettrait de faire émerger l’activité de comparaison qui
précède celle de classement.
Séance 3 :
Les deux premières séances permettent de faire émerger la nécessité de propriétés
communes, de savoir comparer pour classer. Cette séance porterait son attention sur la
symbolisation du critère.
Pour ce faire on a choisi une activité en 4 phases. Tout d’abord une première phase où
on remet les élèves en groupe de 3/4, les mêmes que lors de la séance 2, car on redistribue les
boîtes contenant les cartes qu’ils avaient classé dans la séance précédente. On leur demande
alors de trouver un moyen d’indiquer le contenu de la boîte sur le couvercle pour que l’on
sache ce qu’il y a dedans sans avoir besoin de l’ouvrir pour prélever ou ajouter quelque chose.
Cela met en valeur la relation de transitivité.
Pour cela on met du matériel à disposition des élèves, la quantité choisie étant une
variable didactique, nous avons fait le choix de disposer :
. Des formes présentes dans la collection
. Des formes non présentes dans la collection
. Des crayons de couleurs
. Des gommettes
. De la colle
. Des crayons de papiers (car en fin de maternelle les élèves doivent savoir
dessiner les formes géométriques telles que rond, carré et triangle).
On les laisse donc choisir ce dont ils estiment avoir besoin pour symboliser le critère
qu’ils ont retenu pour constituer cette collection. Cette phase permet à l’enseignant de repérer
les stratégies, l’émergence du critère commun et les moyens mis en oeuvre par les élèves pour
symboliser ce critère.
En suite on passe à une deuxième phase, collective, où tous les élèves seraient sur le
tapis, on présentera les différentes symbolisations faites par les groupes d’élèves. Le reste de
la classe essayera de déterminer le contenu de la boîte afin de vérifier la pertinence de la
symbolisation.
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