Description d'oeuvres.
Commentaire d'oeuvre : Description d'oeuvres.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Camille Ledée • 29 Novembre 2022 • Commentaire d'oeuvre • 840 Mots (4 Pages) • 271 Vues
L'œuvre dont je vais te parler est un tableau datant de 1876. Le tableau représente l’intérieur d’un palais orné de doré, couleur presque dominante du tableau, effectivement, le blanc des vêtements et de la peau des quatre personnages du tableau ressort à l’aide du rouge et du bleu, qui me laisse penser à du lapis lazuli. Quelques motifs du palais et des vêtements des personnages sont d’ailleurs de l’art et de la culture étrusques, romains, égyptiens, indien et chinois. Au-dessus du tétrarque, une sculpture de la diane des Ephésiens qui représente la puissance sexuelle, est encadrée de deux dieux serpent figurants Ahriman le dieu du mal des Perses. La technique du peintre est éblouissante, certaines parties du tableau sont très réalistes, peintes avec des traits fins, d'autres parties ont des effets de flou, de brouillon, ce mélange du précis et de l’imprécis, du visible avec la peine visible brouille la perception du spectateur et le plonge dans une ambiance de mystère sacré, et il est en droit de se demander ce que représente le tableau devant, lui, le message qu’il passe. A l'arrière-plan, assis au milieu d'un tabernacle tel une statue, imobile, Hérode Antipas est coiffé d’une tiare, sa figure est jaune et ravagée par l’âge, il ressemblerait presque à une momie, la couleur de sa barbe, qui est blanche, est un élément de plus pour justifier son âge avancé, il tient dans sa main un sceptre posé dans le creux de son coude. Son regard, n’exprime pas d’émotion, il paraît vide et cela est accentué par son manque d’iris, son regard est posé sur une figure féminine qui se trouve au premier plan du tableau. A droite du trône se trouve un bourreau, armé d’une épée, qui est légèrement posée sur son épaule, sa bouche est couverte d’un voile, comme s’il était condamné au mutisme, il regarde de bias, regardant la jeune femme. Deux autres personnages se trouvent sur la gauche du roi, près d’une des colonnes du palais, les deux personnages sont la reine, qui se nomme Hérodias, dissimulée derrière une colonne de marbre, la bouche dédaigneuse et le regard divergent. Elle arbore un éventail en plume de paon, symbole de luxure et de vanité, à ses pieds se trouve un musicien tenant un instrument contre lui, qui ressemble à une lyre.
Au premier plan, Salomé, se tient droite et imobile loin de tout naturalisme, et est mise en avant de par sa position mais également par la lumière, celle-ci peut présenter bien des choses, comme la mise en valeur du personnage. Salomé est ici peinte d’un blanc plus clair que les autres personnages présent au sein du tableau. Elle porte une lourde tiare, telle une prêtresse, d’argent et peinte d’azur penchée vers l’avant, elle avance dans la direction que son bras gauche, tendu, indique. Son bras droit, lui, est replié devant elle, la main rigide pointant le ciel, comme si elle priait, et est prolongée par une fleur, une lotus, qui semble tout juste éclose. Cette fleur est un symbole qu’on a interprété de façon contradictoire comme un emblème de fécondité, de désir sexuel ou de virginité mais est aussi une fleur sacrée des égyptiens et hindous, plante opiacée qui donne l’oubli et la folie. Son profil aquilin se découpe parfaitement avec la couleur rouge
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