Fiche De Lecture
Commentaires Composés : Fiche De Lecture. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress hôpitaux, soumises à être au foyer ou en religion et sont payées une misère comparé aux Augustines hospitalières.
II- L’exercice de soignante a très vite fait ressentir un besoin d’apprentissage et de formation. Bien que les Augustines aient des taches bien précises dans leur fonction, c’est à ce moment que Saint Vincent de Paul décida de créer l’ordre non religieux, prépare ces filles sans instructions « les filles de la charité » constituant la compagnie des soignantes donc les Dames de la charité de Saint Vincent de Paul.
C’est le début de l’ébauche de la formation, il veut former des professionnelles compétentes et soumises par l’obéissance.
Par la suite, le pasteur Antoine Verneuil met en place à son tour l’instruction des Diaconesses de Reuilly avec la mise en place de stages, cette formation est basée sur le principe religieux et la fonction soignante qui permet aux sœurs anciennes de former les nouvelles arrivées.
Quelques temps après, un nouvel enseignement apparait avec l’apprentissage de la pratique à l’hôpital et de la théorie en école débouchant que un diplôme, avec l’action du Dr Désiré Magloire Bourneville afin de remplacer les religieuses et d’augmenter le recrutement du personnel laïc, d’où l’ouverture des écoles de la Salpétrière et de Bicêtre favorisant « un personnel instruit et respectueux de la liberté de conscience ».
A ce jour, la pratique infirmière dépend des employeurs et des médecins. Saint Vincent de Paul et le Dr Bourneville décident donc de former des servantes et des auxiliaires médicales, puis un autre employeur s’occupe de former les bénévoles recrutés pour la Croix Rouge française qui repose sur différentes sociétés basées sur l’étude de matériel de secours, l’enseignement des secouristes, puis une union féministe qui s’oriente également sur la formation.
Ces trois sociétés reçoivent par la suite la mission de constituer des hôpitaux auxiliaires équipés et gérés par elles-mêmes avec leurs personnels ; les médecins hospitaliers prennent en charge l’enseignement.
Suite à la loi du 15 juillet 1893 qui donne l’accès à la création des écoles infirmières, la société s’intéresse et se préoccupe essentiellement sur cette fonction.
Le Dr Anna Amilton directeur de la maison de santé protestante de Bordeaux prend en charge l’enseignement, et ouvre une école en 1902 à partir d’une structure déjà existante. En même temps, Léonie Chaptal « dame infirmière surveillante », participe également à la création des écoles, à leur réglementation et à la conception des programmes nationaux. Jugeant l’enseignement du Dr Bourneville insuffisant, elle propose un programme plus adapté qui repose sur les besoins de santé de la société.
Quelques temps après la guerre mondiale, le Dr Armand Delille présente la qualité professionnelle des infirmières formées par la croix rouge, et la société reconnait avoir enfin un corps professionnel constitué, formé, reconnu ; le rôle de l’infirmière hospitalière est donc définit en 1920 par l’Union des femmes françaises.
Puis Léonie Chaptal remet un rapport au Conseil supérieur de l’assistance publique qui donne à la profession une reconnaissance officielle par un diplôme d’Etat. Une structure est donc créer en 1922 pour ces infirmières et est complétée par un Conseil de perfectionnement des écoles d’infirmières qui surveille le fonctionnement des écoles et organise, devant un jury d’Etat l’examen pour l’obtention du diplôme, délivre des équivalences pour les infirmières dont la formation est plus ancienne présidé par le Pr Letulle et vice présidé par Leonie Chaptal.
Puis vient la création du bureau central des infirmières en 1925 qui permettra un contrôle de l’exercice infirmier.
D’où après une longue période vient l’immobilisation des infirmières afin d’obtenir une réglementation protégeant l’obligation d’être titulaire du diplôme d’Etat pour exercer.
III- Suite à la mise en place du diplôme national, les infirmières s’unissent et forment un mouvement international.
En 1924, Mlle Chaptal reçoit le mérite d’avoir créé la première association nationale des infirmières diplômées de l’Etat français qui leurs permet d’adhérer au Conseil International des Infirmières afin de mettre en commun leurs intérêts et contribuer au développement des soins.
La même année, une autre association est créer par Marie de Liron d’Airoles basée sur la religion catholique « Union catholique des services sociaux et de santé » afin de remotiver les infirmières bénévoles de la guerre, ayant des méthodes différentes au niveau de la mise en place des actions mais relève des mêmes buts que l’ANIDEF.
Peu après, les infirmières françaises interviennent en 1929 au congrès de Montréal où Mlle Chaptal est élue présidente du Conseil international pour quatre années.
La fonction infirmière est alors reconnue par les français en 1933, lors de la rencontre à l’Elysée du ministre de la santé et du président de la République.
C’est alors que l’association nationale des infirmières diplômées de l’Etat français assurera son rôle de protection de la fonction ainsi qu’à l’amélioration des soins.
Le rassemblement régulier des infirmières va très vite faire ressentir un autre moyen de communication, c’est à ce moment que la revue de l’infirmière française » apparue et motive les infirmières à écrire plus souvent.
D’où sort la première collection « bibliothèque » pour les élèves infirmières de l’édition « Poinat ».
L’Union catholique crée à leur tour des pages documentaires, l’union des femmes de France diffuse un manuel d’instruction des infirmières.
En 1938, un décret est mis en place afin d’obtenir la création d’un diplôme supérieur pour l’infirmière hospitalière qui sera sanctionné par deux ans d’études et leurs ouvrira des portes vers l’enseignement et l’encadrement.
Juste avant la guerre mondiale où une majorité d’infirmières de la Croix Rouge veulent s’engager l’enseignement est basé sur la population en difficulté. Il a fallu attendre quelques années pour l’ouverture
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