La Femme Au Xvii°S
Dissertation : La Femme Au Xvii°S. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresre se retrouve sous celle de son mari. Les femmes ne sont pas libres.
En cas de divorce, et ce quelque soit la raison, la femme doit attendre le procès avant de pouvoir quitter l'endroit où elle vit sous peine de perdre tous ses droits.
C) La vie conjugale :
A la maison, l'épouse file puis tisse la laine. Elle dirige aussi les servantes et éduque les enfants. Évidemment elle est soumise à son mari et dépendante de lui.
Lorsqu'une femme se retrouvait enceinte les symptômes étaient soignés par des purgatifs ou des saignés. L'accouchement se passait soit dans la chambre pour les plus riches ou dans la pièce commune pour les autres. Cependant jusqu'aux premières douleurs, la femme était assignée aux mêmes tâches. Les accidents pendant les accouchements étaient fréquents et souvent mortels. Et si des jumeaux venaient à naitre il y avait très peu de chance que la mère et les bébés s'en sortent vivants.
Toutefois ne pas avoir d'enfant était impensable. Et les femmes qui ne pouvaient pas engendrer étaient montrées du doigt et traitée de «bréhaignes» (animaux femelles stériles) car cela causait des problèmes pour la succession des biens et des valeurs. On ne peut qu'imaginer ce qu'a vécu Anne d'Autriche qui a dû attendre 22 ans avant d'avoir Louis XIV.
Néanmoins sa famille n'a pas pu empêcher la femme de s'intéresser à d'autres choses et vouloir évoluer.
La société
A) Leur évolution :
Au XVIIe siècle, bien que n'ayant pas de droit politique les femmes jouent des rôles sociaux et ont des fonctions publiques en plus de celles domestiques. En outre si elles n'ont aucun pouvoir, elles peuvent toujours avoir une influence privée sur un homme comme Mme Maintenon (épouse secrète de Louis XIV) qui a persuadé son roi d'être plus sévère avec les protestants. De plus les femmes s'intéressent de plus en plus aux sciences, aux inventions, aux découvertes et elles assistent même à des conférences scientifiques pour assouvir leur soif de connaissance. Ainsi nous observons qu'elles veulent s'instruire. Les femmes de Lettres, Sciences, et Philosophie apparaissent ainsi que la création de salon où elles se rendent pour faire la conversation (échange d'informations, débats philosophique, scientifique, mathématique...). Le plus connu est l'Hôtel de Rambouillet tenu par la marquise de Rambouillet. Là-bas les femmes dirigent les goûts et les mœurs et permettent le renouvellement du vocabulaire. Elles sont à l'origine du premier mouvement de vulgarisation de part leur médiatisation des découvertes et des nouvelles technologies. De surcroît elles créent des fondations (charités, soins aux maladies...) et des ordres religieux. Exemple : Marie de l'Incarnation a fait construire le couvent des Ursulines de Québec. Pour finir il n'est pas rare de rencontrer une femme au théâtre, dans un salon, un lieu religieux ou une fête qui sont des aussi endroits que fréquentent les hommes. Ce fait anodin permet toutefois d'amenuiser la différenciation.
B) Leur image :
Si les femmes étaient vue de façon négative et que leur image était peu élogieuse avec le temps leur représentation s'améliore.
Autrefois, décrites comme étant lascives, sottes, traitresses, dangereuses et répugnantes petit à petit elles deviennent une figure spirituelle. De plus dans les pièces de théâtre elles ont des rôles importants. Dans les tragédies, elles sont les pivots de l'action et portent la conscience des valeurs politiques et spirituelle. Exemple : Chimène dans Le Cid, Médée ou Sophoniste dans les œuvres de Corneille ou Phèdre avec Racine. Et même si Molière se moque des précieuses et des femmes savantes dans ces pièces, les femmes sont le centre des regards.
Conclusion :
Nous pouvons constater que ce siècle est un siècle de femmes. Dans celui-ci elles
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