Le Temps Destructeur
Recherche de Documents : Le Temps Destructeur. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresut reconquérir son être, ce qui passe par une épreuve d’identification, une récupération de son être dans le cadre de l’entreprise poétique. Il y a un manichéisme, deux postulations simultanées, l’une vers Dieu ou spiritualité et l’autre vers Satan. L’intitulé de la première partie des Fleurs du mal, « Spleen et idéal » regroupe les contraires. Psychologiquement, cela signifie l’enlisement de l’esprit, le sentiment d’usure, dévitalisation et néant. Le malaise est existentiel au physique comme au moral. Il y a une aliénation absolue. Le spleen a partie liée avec le temps, la durée corruptrice, dévastatrice. Le temps étire le malaise, « j’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans ». Le temps est la violence du spleen.
Le poème « l’ennemi » est fondé sur cette dualité du spleen et de l’idéal, le temps spleenétique et celui de l’idéal. Le premier est supplice d’abondance néfaste, l’autre est par essence périssable donc torture, privation et frustration.
L’idéal
L’idéal baudelairien est fragile, rare et bref. Il se connaît en années, en journées, en moments fugaces qui viennent briser la chaîne de la durée du spleen. Ce monde est l’anti-monde du spleen. Le spleen relève du temps, l’idéal de l’instant donc la dualité est permanente.
L'horloge
Domination du temps
Le mal existentiel baudelairien se confond avec le tragique du temps. La fatalité est irréversiblement en marche. Le temps accroît le malaise du spleen. Ce dernier se caractérise par les sensations d’oppression et d’étouffement, voire d’enlisement de l’esprit dans une impuissance chronique. Plus profondément c’est le sentiment affligeant d’un usure de toutes les forces physiques et morales, d’une dévitalisation de l’être réduit à n’être plus rien que matière inorganique. On peut qualifier le spleen de malaise existentiel avec ses plus explicites manifestations et son cortège de fantasmes terrifiants.
Conclusion
Le poème est fondé sur la dualité du spleen et de l’idéal, temps spleenétique et temps de l’idéal. Le premier est supplice d’abondance néfaste, l’autre est par essence périssable donc torture de privation et de frustration. Baudelaire subit le flux porteur d’instants extatiques et de séquences morbides entre spleen et idéal parce que l’un relève du temps, l’autre de l’instant, la dualité est radicale. Nous retrouvons ce drame existentiel baudelairien dans « l’horloge ».
je t'ai déjà donné les éléments pour répondre
Domination du temps
Le mal existentiel baudelairien se confond avec le tragique du temps. La fatalité est irréversiblement en marche. Le temps accroît le malaise du spleen. Ce dernier se caractérise par les sensations d’oppression et d’étouffement, voire d’enlisement de l’esprit dans une impuissance chronique. Plus profondément c’est le sentiment affligeant d’un usure de toutes les forces physiques et morales, d’une dévitalisation de l’être réduit à n’être plus rien que matière inorganique. On peut qualifier le spleen de malaise existentiel avec ses plus explicites manifestations et son cortège de fantasmes terrifiants.
Conclusion
Le poème est fondé sur la dualité du spleen et de l’idéal, temps spleenétique et temps de l’idéal. Le premier est supplice d’abondance néfaste, l’autre est par essence périssable donc torture de privation et de frustration. Baudelaire subit le flux porteur d’instants extatiques et de séquences morbides entre spleen et idéal parce que l’un relève du temps, l’autre de l’instant, la dualité est radicale. Nous retrouvons ce drame existentiel baudelairien dans « l’horloge ».
Je te conseillerais de prendre l'albatros de Baudelaire pour illustrer la poésie comme moyen de traduire la souffrance
C'est en lisant ces poèmes que l'idée m'est venue d'en faire une anthologie. A travers es poèmes j'ai trouvé une part de vérité: Personne n'échappe à la fuite du temps et à ses aspects destructeurs comme la mort, le vieillissement, la perte de la mémoire, les amours passés... On oublit, mais ils nous restent quelques souvenirs en mémoire.
J'ai choisis de vous faire partager ces quelques poèmes qui ont traversé les temps pour leur intemporalité. Existe-t-il quelqu'un qui ne s'est jamais demandé quand arriverait la fin? Non je ne pense pas. La fuite du temps nous concerne tous et nous poursuit au quotidient. Le temps nous fuit et emporte avec lui tous nos moments qu'ils soient heureux ou qu'ils soient tristes. Ils nous restent alors que des souvenirs qui témoignent de notre vie passée.
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