Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours
Chronologie : Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Linabenchek • 26 Mai 2019 • Chronologie • 689 Mots (3 Pages) • 748 Vues
Objet d’étude N° II : Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours Séquence1 : Héros et antihéros Lecture analytique 7 : Honoré de Balzac, Le Père Goriot (1833) (extrait). |
Honoré de Balzac, Le Père Goriot (1833)
Objectif : Analyser l’exipit ouvert d’un roman réaliste.
Problématique : En quoi ce dénouement est-il un commencement ?
LECTURE ANALYTIQUE
Première lecture
1. Repères temporels :
– Quand le corbillard vint (l. 1), Arrivé là (= à SaintÉtienne-du-Mont) (l. 7), En attendant les deux prêtres : levée du corps dernier geste amical d’Eugène envers le défunt ; Christophe et Eugène seuls avec deux croque-morts se rendent à l’Église pour les obsèques ;
– Le service dura vingt minutes (l. 19) : cérémonie rapidement expédiée, en présence de deux prêtres, d’un enfant de chœur et du bedeau ;
– nous pourrons aller vite, afin de ne pas nous attarder, il est cinq heures et demie (l. 22-23), Cependant, au moment où le corps fut placé dans le corbillard hâte du clergé, retardé par l’arrivée de la voiture vide des filles de Goriot + départ du corbillard pour le Père- Lachaise ;
– À six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse (l. 26-27), aussitôt que fut dite la courte prière, Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre (l. 29-30) : l’enterrement, aussi expéditif que la cérémonie ;
– Le jour tombait (l. 34) : la dernière larme de jeune homme (l. 35) de Rastignac.
Funérailles dans la hâte ; clergé pressé d’en finir.
2. Adjectif seul (l. 5, 9, 19, 39) : le père Goriot meurt abandonné par ses filles ; Rastignac qui n’est pas de sa famille est l’unique proche qui ait daigné faire le déplacement avec Christophe, l’employé de la pension.
Mise au point
3. Focalisation zéro : une image qui se rapportait à un temps où Delphine et Anastasie étaient jeunes, vierges et pures, et ne raisonnaient pas, comme il l’avait dit ans ses cris d’agonisant (l. 2-4) retour dans le passé effectué par le narrateur omniscient.
Analyse
4. a. Simple reconnaissance polie de Christophe, qui se croyait obligé de rendre les derniers devoirs à un homme qui lui avait fait gagner quelques bons pourboires, émotion sincère de Rastignac qui serra la main de Christophe, sans pouvoir prononcer une parole, après avoir placé religieusement sur la poitrine du bonhomme une image (l. 2) de son passé heureux, preuve de son attachement.
b. – Il est obligé de monter dans le corbillard car il n’a pas les moyens d’avoir un véhicule personnel : verbe consentir, faveur accordée à l’étudiant pauvre.
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