Lieu Commun Bruce Begout

t à dormir, consommation immédiate.

p18: historique du motel. Auto Camps.

Comportement dans les motel qui vont échapper aux normes.

Intentions plus ou moins honorables.

Types de structure qui permet ces échappées.

II - Histoires

Benjamin. Un des premiers analystes des médias.

p33. Va citer Foucault. Cf Les utopies & Les hétérotopies.

Lieu autre. Utopie: sans lieu. Non lieu.

p34. Chambre froide

p36. Don DeLillo (1936) qqun qui dresse une topographie des divers microcosmes de la sté contemporaine. Avec des écritures très diversifiées. Très riche, très dense. (Cf Autre Monde, Americana)

BB va citer Les Joueurs (de DDL)

p39. Judas. Référence à Argus aux milles yeux, dans la mythologie grecque. Hera va semer ses yeux sur le paon. (Après qu’Argus soit tué par Hermès)

On passe de la philo, à la socio, à l’histoire.

Nous parle des baraque de fortune, analogie avec le motel. Construit à l’origine pour le mineurs.

(Cf photos de Darius Kinsey qui a beaucoup photographié les mineurs etc dans les forêts)

p41. Cite le Par-A-Dise Motel à Las Vegas.

Adorno & Horkheimer. La dialectique de la raison.

p42. Mouvement d’artistes italiens. Mais ici rien à voir.

p43. Warehouse. Idée de vide, de caisson dénudé. Question de la piscine dans les motels. Standing, élément de «classe». Idée de transcender l’espace du motel par un équipement qui apparaît comme un luxe.

p44. L’âme d’Ahasvérus. Plusieurs fois dans son ouvrage on retrouve la réf au mythe du juif errant. Question du nomadisme.

Cf la quatrième de couverture. Grande différence entre celui qui flâne et celui qui erre.

III - Déserts

Réf à Roberto Venturi:grand architecte du post modernisme. Théoricien de l'ambiguïté architecturale. Ouvrage: complexité et contradiction en archi. Plaidoyer envers une archi ambiguë. Il concoit l’archi comme un objet de perception visuel.

Travail de cictation d’archi antique: cf la National Galery, aile Sainsbury (1991)

Apologie de l’archi moderne.

Le désordre de LV lui paraît comme un désordre de lieux communs.

Planification rationnelle.

p49. Fonction critique de l’archi qui passe au second plan, ironie du W architectural.

Venturi: hommage à Mies Van Der Rohe (cf Glass Skyscripper)

Ricardo Bofill (cf Marne La Vallée)

La forme apparaît sous le symbole.

Enchaîne sur la question des enseignes.

Aux EU elles sont un éléments urbain extrêmement important.

Question des bords de routes.

p47. Cf le Palais Rucellai. Question de la visibilité. Enjeux esthétiques à la Renaissance à Florence, ce n’est pas les même enjeux que sur les bords de routes dans le sud des EU. Double contrainte perceptive, on voit pas la même chose quand on va vite, cf les grosses enseigne. Typo, couleur, message, longueur etc seront différent que si l’on passe vite sur une route. Pauvreté des éléments quand on est sur la route: lieux qui peuvent se permettre d’être pauvres. L’archi commerciale peut se reposer sur le basique et le formel. Impératif de vente et de stockage: nous renvoie à l’idée de parcage. p49.

L’enseigne: extravagance vulgaire. Bâtiment: nécessité modeste.

Long Island Duckling: le bâtiment devient lui-même enseigne.

L’édifice va rester un lieu décevant par rapport à l’enseigne flamboyante. Fragmentation entre l’enseigne qui nous amène au bâtiment.

Architecture de dissuasion par l’enseigne. Espace désertique dans lequel elle prend souvent place. Annonce la question du parking. Espace totalement libre, on est dans la fonction (arriver et repartir en voiture) Parking: lieu désolé dans lequel se situent les éléments.

Va l’amener à la question du désert p52.

p55. Analyse de la manière dont l’indiv (dans la sté) est agité par tous les phénomènes de fragmentation et d’atomisation.

p56. Réf à De Tocqueville & à De Beaumont.

p58. John Register. Artiste américain, hyper-réaliste.

IV - Enseignes

Question du logo et du logos (=discours)

Image des logo issus de la culture populaire. Les infos doivent être claires et précises. Eléments qui doivent être facilement identifiables.

Passage clair et simple

Herméneutique = interprétation.

V - Mobilisation Générale

p70. La question des êtres sur le point 2: personnes qui n’ont pas encore atteint leur but.

p71. Idée de l’homme qui est expulsé du monde. Le fait d’être toujours en passage, en transit, en mobilité, fragilise l’être humain. Il faut aussi pouvoir être en distance avec les choses. On n’a plus forcément l’espace temps pour être en distance avec les choses.

(Passage très bien développé, raisonnement parfaitement logique)

p74. Errance comme règle de vie future. 2e chap: «tout le monde est appelé à devenir migrant» Vagabond, le SDF, l’hobo-bourgeois: l’homme moderne. Réf à Nels Anderson. 1923 (non 1992)/ La Sociologie du sans-arbis.

p79. Melvin Webber: designer urbain et théoricien. «La place urbaine et le royaume du non site urbain.» 1964. BB s’appuie sur cet écrit de Webber.

Il cite aussi Ernst Bloch. En gros: bientôt nous n’auront plus besoin de maisons, de lieu neutre duquel on part, et on revient. Idée que le déplacement fait norme. On n’est plus dans cette nécessité spatiale et affective qu’on a dans une maison, puisqu’on est en déplacement constant. Remise en question de ces valeurs et de ces repères que nous avons encore aujourd’hui.

p80. Cf notion développée par Hegel & Heidegger: Zeitgeist, esprit du temps qui dénote les pluma intellectuels ou culturels d’une époque.

Dénote l’archi de la fragmentation. On n’est plus dans des choses constituées.

p82. Il va dénoté le motel comme lieu de transit, en lieu pour plein d’hommes. Uniformisation.

p83. Cite Segalen

En bas de la page: Faulkner (écrivain américain)

p84. Portland: La question d’une uniformisation qui est tellement bien intégrée par l’homme que c’est rassurant. Plus de découverte, plus d’exotisme.

p87. La notion de centre n’existe pas partout (ex il n’y en a pas au Japon) Nouvelles formes urbanistiques.

VI - La fin du Voyage

Voir Paris-Texas (1984)

Homme pousser par un désir fixe. Travis ne parle pas.

Citation de Paris-Texas. Va amener BB à faire la distinction entre le flâneur et l’errant.

Le premier est dans l’errance à la recherche du merveilleux. L’autre est sans but.

p90. Il va enfin parler de la question de la liberté. Cite Crumley. Genre du roman de l’apprentissage (Goethe), roman initiatique, on suit le parcours d’un héro. L’esprit de la route. Sensation de liberté très forte sur les grandes routes américaine. Notion d’infini qui provoque un sentiment de liberté (ou d’angoisse)

p94. Ca va l’amener à citer le surréalisme, notamment de Breton (1896-1966) et Aragon (1897-1982) Les surréalistes (écrivains ou plasticiens) aimait se perdre, dans la ville. De l’ordre de l’hétérotclite. Idée de trouver le merveilleux dans le quotidien.

Cf les photos de Brassaï. (ou Lotar, Boiffard, ...)

Question de l’errance dans la ville.

BB va aussi citer Sam Shepard.

p96. Réf à Oedipe (Colone, ville ou Oedipe est exilé après être chassé de Thèbes.)

Question de l’ennui. L’ennui moderne se cristallise par l’indifférence du monde.

Motel: on n’est plus dans l’enchantement.

p101. Extrait de Paul Auster (La Musique Du Hasard)

Buttadeus: titre d’un poème écrit en 1915. Encore l’idée du juif errant qui revient