Question De Synthèse Ses :

mesure où la classe ouvrière s’est peu à peu fondu avec une partie des classes moyennes.

Les ouvriers sont donc touchés par la moyennisation, ils sont de mieux en mieux équipés (Taux d’équipement de réfrigérateur, lave-linge, téléviseur égal à celui des cadres), leur culture disparaît et leur mode de vie s’améliore :. Aujourd’hui, la culture ouvrière s’estompe : le mode de vie et de consommation ouvrier s’uniformise, les inégalités sont moins présentes et également moins flagrantes

.: De nombreuses divergences des avis politiques apparaissent au sein des ouvriers, dont jadis les opinions étaient concentrées sur les partis de gauche et d’extrème gauche (en 2007, 46% des ouvriers ont voté pour Nicolas Sarkozy, sensibles au discours du « travailler plus pour gagner plus »).

Pour finir, on peut constater l’éloignement du lieu de résidence et du lieu de travail, ce qui favorisait énormément l’homogamie et jouait beaucoup sur la conscience de classes. Cette classe a perdu sa ‘ conscience de classe’, moteur de la lutte sociale. tTout porte ainsi à croire que la classe ouvrière disparaît avec l’effacement des frontières entre les groupes sociaux.

En dépit de cet affaiblissement et de la dispersion du sentiment de classe ouvrière, les ouvriers restent une classe importante, notamment compte tenu de la persistance des inégalités :

On peut aussi parler de culture ouvrière en voie de disparition, car. lLes ouvriers possédaient effectivement leurs propres valeurs et normes, le mode de vie ouvrier était bien propre à cette classe et en était très représentatif.

La classe ouvrière est néanmoins ce qu’il reste d’une e cette exploitation initiale du prolétariat, et on peut considérer les ouvriers de nos jours comme les héritiers de ce phénomène, ce qui peut engendrer une considération plutôt négative à leurs égards à travers cette notion de passé révolu et même d’obstacle à la modernisation ...

Cependant, certains phénomènes démontrent qu’elle que l’existence de cette classe perdure et qu’elle souffre toujours de nombreuses inégalités, ainsi, on ne peut pas encore vraiment parler d’effacement des frontières en ce qui concerne la classe ouvrière...

Aujourd’hui, elle est très marquée par l’individualisme et par la recherche d’un lendemain stable face à la précarité et au chômage.

Il se trouve que les ouvriers sont beaucoup plus touchés par le chômage que les cadres ( En 2002 : 11% d’ouvriers au chômage contre 4.7 % de cadres ), et qu’ils souffrent de grosses inégalités de revenus en comparaison avec ces derniers.

La hiérarchie perdure, de nouvelles disparités remplacent celles qui s’atténuent sont au disparition, et elles touchent énormément les survivants de la classe ouvrière : Inégalités de revenu ( En 2004, : Le Revenu annuel par ménage des cadres était 2.1 fois celui des ouvriers ) , de patrimoine, face au chômage, à la précarité, face au logement, par rapport à l’accès a la culture...

Les inégalités se cumulent et fondent la stratification, toujours présente malgré la moyennisation et l’effacement des frontières en termes de classes sociales...

Ces inégalités se caractérisent également par des problèmes de culture et de réussite scolaire se répercutant sur les enfants d’ouvriers. : En effet, les individus restent très dépendants de leurs origines sociales par rapport à leur métier, et l’avenir social d’un individu dépend de son origine, ce qui fait défaut aux ouvriers. :

On peut constater que la réussite scolaire est beaucoup plus présente chez les enfants de cadres que chez les enfants d’ouvriers (la part des personnes n'ayant aucun diplôme est la plus élevée chez les ouvriers. Environ 30% d'entre-eux sont dans ce cas), idem pour le pourcentage de bâcheliersbacheliers (80% des enfants de cadres et d’enseignants quittent l’enseignement secondaire avec un baccalauréat général ou technologique, alors que ce diplôme n’est détenu que par moins d’un enfant d’ouvrier non qualifié sur trois).

Il est clair que la transmission du diplôme n’est pas mécanique, mais que ceux qui viennent d’un milieux peu qualifiés doivent faire plus d’efforts pour réussir (environ 40% des fils d’ouvriers sont ouvriers). Ce phénomène de descendance difficile touche effectivement beaucoup les fils d’ouvriers, dans des critères comme les normes de consommation, l’accès aux ‘ marques ‘ pour les jeunes, peut représenter un investissement inaccessible aux parents.

L’accès a la culture est également très différent pour les ouvriers ( Lles cadres lisent 5 fois plus de livre que les ouvriers