Sociologie Des Organisations
Rapports de Stage : Sociologie Des Organisations. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresautant plus indispensable aujourd’hui vu les changements organisationnels imposé par la recherche de l’efficacité dans les organisations.
La sociologie apporte des réponses à certains phénomènes qui peuvent se manifester au sein des organisations, et ce afin de mieux les utiliser comme moteur de la réussite.
Concrètement, les sociologues estiment que pour arriver à l’optimum il faut que le management créer les conditions de négociation au sein de l’organisation. Aussi, ils recommandent au management de respecter les règles suivantes pour mieux gérer et combattre la rationalité limitée :
- Accepter et encourager la diversité des approches face à une problématique donnée.
- Etre conscient du caractère subjectif et limité de la rationalité des collaborateurs.
- Se mettre au niveau et essayer de comprendre la logique du raisonnement des collaborateurs pour mieux les gérer.
Les sociologues ont aussi conceptualisé les relations de pouvoir lesquelles se décrivent comme suit :
- Les relations interindividuelles sont des relations de pouvoir
- Les rationalités sont à la fois convergentes et divergentes et les ressources à répartir entre les acteurs sont limités.
- Tout le monde a du pouvoir dans l’organisation du directeur jusqu’au simple opérateur
- Le pouvoir est un mécanisme symétrique pouvoir/dépendance
- Le pouvoir est l’inverse de la dépendance. Le plus souvent nous dépendons les uns des autres. Le pouvoir concret, réel, n’existe qu’avec sa contrepartie : la dépendance.
Les relations de pouvoir doivent être mises au service de l’efficacité de l’organisation.
Par ailleurs, les changements de l’environnement économique et technique ont rendu complexe l’atteinte des objectifs de flexibilité et de qualité qui sont devenu aussi indispensable que l’objectif principale qui est la productivité. On peut dire même que pour atteindre l’objectif de productivité l’entreprise doit avoir un niveau de flexibilité et de qualité élevé.
Le modèle organisationnel dit « l’homme organisationnel » qui trouve ces racines dans l’Organisation scientifique du travail OST a évolué vers un nouveau modèle dit « l’entreprise individuel ».
Les principales caractéristiques du modèle de l’entreprise individuel se définissent comme suit :
- Une organisation en petite unité autonomes et déconcentrées
- Une structure intégrant l’aspect du changement
- Incitation à la prise d’initiative et à l’innovation à tous les niveaux hiérarchique
Ce nouveau modèle à donner naissance à un nouveau type d’entreprises dites organique. L’entreprise organique est par définition une structure flexible. Son efficacité dépond essentiellement de sa capacité d’adaptation. Généralement, elle se compose d’une structure décentralisée favorisant un ajustement mutuel. Les relations informelles entre les salariés constituent le principal mode de coordination de cette forme d’organisation et les salariés ont un niveau élevé de polyvalence.
L’organisation des entreprises a profondément évolué :
- Raccourcissement des lignes hiérarchique
- Structure plate, transversalité et processus
- Organisation en réseau et par projet
- Polyvalence et groupe autonomes
- Décentralisation et subsidiarité
Ce modèle est aujourd’hui généralisé mais on n’assiste pas encore à une rupture organisationnelle car le modèle traditionnel arrive à intégrer des amendements plus au moins profonds.
3/ Comment situez-vous les réflexions dans le champ des théories sociologiques des organisations ?
Les réflexions du texte s’inscrivent dans le cadre de l’approche managérial des sociologies de l’organisation. Cette approche est à cheval entre la sociologie des organisations et l'économie des organisations. Au sein du ce domaine de la sociologie des organisations, l'école de la contingence mélange sociologie et management.
Dans le prolongement de l'école socio-technique, l'école de la contingence tente de rendre compte de la manière dont se structurent les organisations en étudiant l'influence des variables de contexte sur les caractéristiques des organisations. À la différence de la conception taylorienne essentiellement normative de la bonne organisation « en soi », Henri Mintzberg, le principal représentant de l'école de la contingence, affirme que la structure d'organisation est liée à la nature de l'environnement, mais elle ne l'est pas de manière mécanique ou déterministe. Car la structure dépend également des buts que se fixent les dirigeants. En fait, les mécanismes régulateurs internes d'une organisation doivent être aussi variés que l'environnement avec lequel elle doit composer.
Les idées avancées dans le texte rejoignent cette approche. En effet, les auteurs insistent sur le fait que la flexibilité et la coopération au sein de l’entreprise sont devenues aujourd’hui un ingrédient indispensable pour arriver aux objectifs de productivité.
L’accroissement du niveau intellectuel du salarié comparé au niveau éducatif des salariés au début du 20 siècle impose à la société de s’adapter. Et donc cela rejoint les réflexions de Mintzberg stipulant que la société doit s’adapter à son environnement.
4/ Quelle est pour vous l’actualité théorique et pratique de ce texte ?
Le texte met en avant plusieurs aspects contemporains de la vie des entreprises.
Plusieurs affirmations, solutions et bonnes pratiques sont à noter. Ci-dessous une liste des points qui me paraissent les plus importants
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