Tunisie démocratie
Thèse : Tunisie démocratie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar martinkulker • 25 Novembre 2019 • Thèse • 310 Mots (2 Pages) • 513 Vues
3/Installation d’un régime politique
Le 23 octobre 2011, les premières élections libres ont lieu en Tunisie, et c’est le parti d’Ennhadha qui gagne avec à sa tête Moncef Marzouki. Le président Marzouki formera un gouvernement de coalitions en s’associant avec d’autres partis politique, « la Congres pour la République » et « Ettakatol » qui sera appelé Troïka dirigé par le secrétaire général Hamadi Jebali. Le 6 février 2013 Chokri Belaïd, homme politique opposé au gouvernement d’Ennahdha ce fait assassiner. Suite aux nombreuses accusations contre le gouvernement jugé responsable de cette assassinat, Hamadi Jebali démissionnera, et sera remplacé par son second par Ali Larayedh (l’ancien ministre de l’interieur). En juillet de la même année, un second assassinat marquera le pays, celui de Mohamed Brahim ou Ennahdha sera encore une fois jugé coupable. Ces deux assassinats seront à l’origine d’une crises politiques au sein du pays. Le 9 Janvier 2014 Larayedh présente ca démission, par conséquent le président Marzouki charge un certain Mehdi Jomaa de former un nouveau gouvernement initiant le dialogue national, l'organisation d'élections transparentes, la sortie de la crise économique, la création d'emplois, la révision des nominations effectuées par les précédents ministres, la dissolution des Ligues de protection de la révolution ainsi que la lutte contre la corruption. Ce gouvernement sera critiqué, on l’accusera notamment de rassembler d’ancien partisan du régime de Ben Ali, certains blocs parlementaires refuseront de soutenir le gouvernement jugé illégitime en raison du dialogue national. Malgré les nombreuses critiques le gouvernement de Jomaa passera en vigueur la nouvelle constitution le 26 Janvier 2014 qui remplacera la dernière datant de 1959. L’adoption de cette constitution constitue une grande étape dans la transition démocratique du Pays malgré les critiques sur le fait que l’Islam soit religion d’Etat et l’absence d’allusion a l’égalité homme femme, nous montrant que la transition démocratique en Tunisie n’est pas encore finis.
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