Écume des jours
Dissertation : Écume des jours. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Elilou2009 • 15 Avril 2023 • Dissertation • 1 164 Mots (5 Pages) • 313 Vues
Lucie Guiraud 4eme E
Victoria Le Bihan
Eliška Loubet del bayle
Le pays des fleurs
J’arrivai devant ce manoir à l’apparence lugubre en compagnie de mon frère et de mes amies Victoria et Eliška. Celui-ci nous avait été légué par notre grand-père dont on n'avait point fait la connaissance auparavant. Nos parents nous avaient racontés à son propos des histoires peu croyables qui nous donnaient la chair de poule. Lorsque nous franchîmes les portes, nous fûmes surpris de la végétation qui faisait partie intégrante du manoir, des murs étaient couverts de lierre ainsi que de fleurs de toutes sortes. Mon frère partit constater l’état de la maison. De notre côté nous allâmes à l’étage trouver une chambre convenable. Avec les nombreuses pièces de ce manoir nous avions l’embarra du choix. Nous disposâmes nos affaires et partîmes explorer le reste de la demeure. Nous découvrîmes un passage orné de ronces qui menait sur un jardin. Quelle fut ma stupéfaction lorsque je vis toute cette végétation : c’était magnifique !
Nous nous avançâmes vers cette fleur au centre du jardin, elle était la plus grande, la plus belle, la plus époustouflante. Il commençait à faire sombre. Nous allions rentrer cependant pour une raison quelconque j’étais attirée par cette fleur. Je m’en approchai pour pouvoir mieux l’observer lorsque par inattention je trébuchai sur une branche et tombai en face de cette mystérieuse fleur. Je voulus cueillir la fleur mais elle me piqua avec ses épines et autour de moi tout devenu flou. Je commençai à paniquer et vis que mes amies étaient aussi bouleversées que moi quand tout d’un coup je m’évanouis.
J’ouvris les yeux et j’eus la surprise de me trouver dans une prairie. Sous le choc j’observai le paysage qui s’offrait à moi et mes amies. Quand soudainement j’entendis une voix derrière moi. Je me retournai donc et vis la fameuse fleur qui m’attirait. En regardant je réalisai que c’était elle qui nous parlait. Je fus surprise ! Ça ne pouvait pas être possible. Je me pinçais pour me sortir de ce rêve, mais rien n’y fit. Toujours dans le doute que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve, j’écoutai ce que la fleur avait à nous dire et j’entendis :
« Que faites-vous ici petits voyous ? C’est mon territoire ici !
- Vous pouvez parler ?, demanda Eliška
- Vous n’avez pas répondu à ma question, disait-elle agacée
- Excusez-moi...
- Ne vous excusez pas, répondez
- Où sommes-nous ?
- Elle ne répondront donc jamais, maugréa la fleur
- Excusez-nous, je ne sais pas ce qu’il nous arrive. Nous avons atterris ici par hasard, dis-je alors
- Personne ne vient ici par hasard !
- Mais puisqu’on vous le dit !, s’énerva Victoria
- Bon, vous êtes dans le pays des fleurs, et tu viens de d’enfreindre une de nos valeurs les plus importantes : le respect, dit-elle à l’intention de Victoria. Nous vous emmenons auprès de notre reine pour qu’elle décide de votre sort. »
Je me demandai pourquoi avait-elle dit “nous” alors qu’il n’y avait qu’elle ici. J’eu ma réponse très vite en voyant le sol trembler ; la végétation s’animait sous nos yeux, elle s’entoura autour de nos jambes, nos bras et nous emporta. Nous nous débattions bien sûr, mais rien n’y faisait. Après qu’on ait compris qu’on n’y arriveraient pas nous nous calmâmes et les laissèrent faire.
Pendant ce temps-là, je pus observer le magnifique paysage qui s’offrait à nous. Ce monde, ce pays de fleurs était irréel, comment nous les humains avions pu ne pas le remarquer ? Comment étions-nous en arrivés ici ? J’étais terrifiée: comment pourrions-nous nous en sortir ? Il fallait trouver un moyen de s’échapper. J’y réfléchis pendant tout le trajet. Lorsque nous arrivâmes, un château digne d’un conte de fée se tenait devant nous. Une fleur semblable à la première que nous avions rencontrée portait une couronne, j’en déduis donc que c’était la reine. Elle nous dit : “En ayant débarqué dans notre monde sans autorisation et pour avoir décrédité une de mes très chères amies, je vous envoie au cachot. Nous répondîmes à ça que nous ne voulions jamais faire de mal, que nous étions innocentes et que nous ne savions pas comment nous avions pu arriver ici. Mais la reine ne voulait rien entendre. Elle appela ses gardes qui n’étaient rien d’autre que de simples fleurs, mais qui étrangement avaient beaucoup de force. Ils m’empoignèrent mon bras droit pour me mettre un bracelet orange qui avait pour inscription “prisonnier”. J’étais horrifiée, je tremblais de frayeur. Mes amies avaient la même réaction. C’en était trop pour moi, je commençais à perdre contenance et je m’évanouis.
...