Analyse du marché de l'esthétique
Cours : Analyse du marché de l'esthétique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Carine Marichy • 22 Novembre 2015 • Cours • 1 335 Mots (6 Pages) • 1 937 Vues
[pic 1] Le marché du bien être et de la beauté [pic 2]
Le secteur du marché de la beauté et du bien être représente 3,571 Mds d’Euro de Ca pour 49496 entreprises employant 54910 salariés. Ce secteur comporte autant les organismes de formation en esthétique que les petites structures indépendantes ou les grosses structures.
En 2013, le CA recule pour la 1ere fois de -0,5%.
En effet, coté entreprise un environnement économique dégradé, les problèmes d’emploi et de salaires, la pression fiscale sur les entreprises entre autre réduisent le fréquentation des instituts. Les ménages ont quand à eux un pouvoir d’achat en baisse qu’ils n’utilisent pas pour des dépenses de confort dont les tarifs augmentent.
Les instituts de beauté indépendante sont concurrencés autant par les salons de coiffure que les salles de sport en passant par les hôtels avec spa et surtout par les chaines organisées.
Ainsi la parfumerie sélective, les grands magasins ou encore les centres de thalasso viennent se positionner sur le marché et grignotent 1% des parts de marché de l’institut traditionnel.
Mais dans le centre ville la concentration de concurrents est telle que les zones à forts potentiels arrivent à saturation.
Cette concurrence fait émerger une forte pression sur les prix alimenté par le faire chez soi et le low cost.
De ce fait, le paysage concurrentiel se diversifie pour répondre aux exigences de la clientèle.
Les franchises aux prix très compétitifs se spécialisent sur un type de prestation. Ils jouent sur la diversification, les tendances, le sans rendez-vous pour aller chercher la croissance.
Les centres de beauté offrent une large prestation et jouent à fond la carte des services
Les circuits non spécialisés s’équipent sous la pression des marques haut de gammes afin de proposer des gammes de soins différents et adaptées à tous les types de clientèles.
La concurrence permet aux consommateurs de retrouver leur marque en déplacement (comportement nomade) et entraine un changement dans les habitudes historiques des instituts. Les marques ont élargies leur offre vers le bien etre en plus du soin.
Le digital est une manière de consommer qui modifie également les habitudes de consommations du fait de la possibilité de commander en ligne, de créer sa gamme ou de personnaliser ses produits.
La clientèle est sur-informé par l’ensemble des médias et ne reste plus attaché à un institut spécifique.
Au regard de la crise, le phénomène low cost prend de l’ampleur alors que la recherche de la qualité et du résultat est prépondérante pour ceux qui ont un pouvoir d’achat supérieur.
Mais la rentabilité est difficile du fait d’une baisse du CA et de l’intensification de la concurrence qui ont de lourdes conséquences sur les performances économiques et financières des instituts de beauté.
Les instituts indépendants ont du mal à trouver leur levier de croissance, le secteur qui leur permettrait de développer au maximum leur chiffre d’affaire. En effet, alors que les soins de beauté représentent un CA de 75000€, le secteur des soins corporels représente 243653€ de CA.
On retrouve dans le panel de consommateurs 25% des femmes qui vont en institut. Pour 95% âgé d’environ 35 ans, avec un panier moyen de 40 €. Cela peut s’expliquer par un pouvoir d’achat plus important mais aussi par l’environnement de travail qui demande plus de travail sur soin. Mais les utilisatrices recherchent avant tout le bien être, la détente et le calme. 80 % des utilisateurs sont satisfait en terme de qualités.
De plus en plus d’hommes et de seniors profitent du secteur. C ‘est une mutation des comportements masculins. L’homme prend conscience de l’importance de son apparence dans sa vie professionnelle et personnelle. La femme devient alors une concurrente.
Les seniors quand à eux représentent un important relais de croissance. Ils ont des revenus élevés mais qui vont baisser à la retraite, il faut donc les fidéliser par des moyens appropriés.
La demande est multi générationnelle et vraiment différente selon les générations :
La génération silencieuse entre 1925 et 1942 : génération locale, fidèle qu’il faut attirer par un marketing personnalisé.
La génération baby-boomers née entre 1943 et 1960 qui constitue l’un des principaux moteurs de croissance de l’industrie des spas.
La génération X née entre 1961 et 1970 qui vit et affiche son quotidien sur Internet. Ses expériences sont divulguées, examinées et commentées en ligne.
La génération Y née entre 1982 et 2000. Ils envisagent la spa comme une nécessité du quotidien et ose les nouveautés. Ils veulent des résultats immédiats.
Les tendances produites vont vers la mega-mixologie et brouille les codes entre fonctions.
On peut constater que les tendances se concentrent sur un besoin de lutter contre le stress, le retour aux techniques anciennes (Ayurveda) et la beauté pour tous.
L’industrie changera de cap, le bien-être pour tous permettant d’offrir l’accès aux spas aux personnes à mobilité réduites. Mais aussi d’avoir des soins réservés aux bébés ou aux personnes âgées afin de soulager la douleur (Comme avec le watsu)
Mais la tendance est aussi aux menues beautés pour hommes qui représentent un segment important de la clientèle spa.
Mais il existe des menaces qu’il faut malgré tout prendre en considération telles que l’IPL, arrêté de 1962, le Medicare, la judiciarisation, la réalisation de soins en autonomie, la densification réglementaire…
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