Auto Coach
Dissertation : Auto Coach. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar JPLeau • 15 Janvier 2021 • Dissertation • 2 359 Mots (10 Pages) • 602 Vues
1/ A partir d’un « auto-bilan » (à différents niveaux de votre vie), que pouvez-vous dire de votre situation actuelle ? Vous considérez-vous plutôt heureux ou malheureux ? Quels sont vos atouts ? Vos faiblesses ? Comment parvenir à un meilleur équilibre ? (Définissez en détail les différentes étapes de votre « stratégie »).
Après lecture de ce fascicule, qu’est ce qui a changé pour vous ?
Pour réaliser mon auto-bilan, je me suis aidé du fascicule de cours. J’ai réfléchi sur mes qualités et mes défauts aux différentes étapes de ma vie. J’ai interrogé ma femme, mes enfants, ma sœur, mes amis et mes parents pour compléter ma vision et m’aider à mieux me connaître pour mieux me respecter et m’aimer. Comme le dit le fascicule de cours : « Les qualités poussées à l’extrême peuvent devenir des défauts et inversement ». Le développement qui suit démontrera que mes qualités sont également mes défauts.
Lors de mes échanges avec ma mère, elle m’a rappelé mes premières années d’école, j’empoignais sa main très fort et ne voulais pas la lâcher pendant le trajet jusqu’à l’école. Quand le moment de la séparation arrivait, je ne lâchais sa main que pour prendre celle de la maîtresse. Je la gardais même pendant les récréations. En prenant du recul et en m’interrogeant, je m’aperçois qu’à cette époque j’avais peur d’être rejeté, je voulais être reconnu et aimé. Je l’explique par la combinaison de la naissance de ma petite sœur et ma première année d’école. Ma sœur était l’attention de ma famille. Cette période de rejet a duré plusieurs années.
A l’âge de 12 ans, un ami de mes parents me proposait la pratique d’un sport de combat. En très peu de temps, j’ai passé les ceintures, gagné des compétitions. Je prenais confiance en moi et la peur d’être rejeté s’est atténuée au fur et à mesure des années. J’avais accepté et je ne percevais plus l’arrivée de ma sœur comme une attaque personnelle mais plutôt un atout. Une complicité avait commencé à naître.
A ma majorité et jusqu’à présent, ma plus grande qualité est la « détermination » de réussir ce que j’entreprends. Je mets tous les moyens nécessaires: temps, argent, recherches, études pour arriver à tenir les objectifs fixés. Nous pouvons matérialiser cette détermination par la formation de Coach que je suis en train de réaliser. Mais, cette détermination a aussi un défaut : je m’investis également tout autant dans tous les autres domaines : la réussite scolaire de mes enfants, ma vie de couple avec ma femme, les travaux (nous avons acheté une nouvelle maison, il y a 2 ans avec beaucoup de travaux), les projets de transformation dans mon entreprise, le suivi des 60 personnes composant mon équipe à mon travail, la santé et le bien être de ma maman, et également les changements dans la vie de ma sœur. Elle s’est séparée de son mari et je l’ai aidé à s’installer dans son nouvel appartement pendant mes vacances entre Noël et le jour de l’an à 800Km de chez moi. Je me rends compte que j’oublie de m’occuper de moi et de ma santé. J’ai des problèmes de sang et aux épaules qui peuvent représenter symboliquement ma capacité à supporter les charges et la circulation de la joie dans ma vie.
Nous pouvons donc remarquer que ma détermination et ma capacité de travail sont très importantes, elles me permettent de gérer beaucoup de choses à la fois mais également au détriment de ma santé. L’intégralité des choses à réaliser ne m’autorisent pas à m’occuper correctement de moi, comme manger sainement, faire du sport et dormir à des heures régulières.
Lors de mon auto-bilan, je me rends compte que je suis heureux pour toutes les personnes qui m’entourent car je les aide à bien s’épanouir dans chacun de leur projet. Aussi, je suis malheureux car je n’ai pas réussi jusqu’à présent à prendre correctement soin de moi. J’ai pleine conscience de mes atouts et mes défauts. Je suis persuadé que je peux trouver un équilibre afin d’être heureux en m’occupant plus de moi.
Ma stratégie pour mieux me respecter et m’aimer est de lister les trois choses les plus importantes à faire dans un journal où je note l’ensemble des actions à réaliser. J’ai commencé par écrire le mot « NON », il est important que je sache dire « non » à mon travail ou dans mon entourage afin de préserver ma santé et mon temps à m’occuper de moi. Le deuxième est le mot « SANG », j’ai pris rendez-vous avec le spécialiste pour régler mon problème veineux et programmer l’intervention chirurgicale. J’ai ensuite ajouté les mots « EQUILIBRE ALIMENTAIRE », je prends le temps de cuisiner et d’arrêter le fast-food. Ma stratégie est de me concentrer sur trois mots importants. Dès que je sens qu’un mot, et donc une action est réalisée, acquise, je la remplace par un nouveau. Le but est d’avoir toujours trois mots et actions à réaliser pour mieux m’aimer.
Après lecture de ce fascicule de cours, j’ai pris conscience que mon corps me parle, et que je dois l’écouter. L’auto-bilan est indispensable pour se connaître, pour se respecter et surtout s’aimer. Il est nécessaire de ne pas s’arrêter à l’auto-bilan mais bien de mettre en place une stratégie pour trouver un équilibre afin d’être heureux.
2/ Quels domaines parmi la santé et le bien-être, le travail, l’argent, les relations humaines, l’apprentissage et l’évolution, celui ou ceux que vous devez « travailler » ?
Avant de développer les domaines que je dois « travailler », je vais expliquer les domaines dans lesquels je me sens le mieux. Je considère un lien étroit entre le domaine des relations humaines au travail et le domaine de l’apprentissage et l’évolution. Je m’enrichis en travaillant avec des personnes venant d’univers différents. L’Entreprise dans laquelle j’évolue aujourd’hui me permet de changer de services régulièrement. Cela fait 12 ans que je travaille dans cette société et j’ai changé de poste tous les 3 ans environ. J’ai toujours évolué dans les différentes directions en passant d’expert technique, adjoint-manager, manager à directeur aujourd’hui. Les relations humaines au travail, comme celles de ma famille ou dans ma sphère amicale sont dans mon domaine de prédilection. J’aime partager avec des personnes différentes pour m’enrichir.
Le temps passé et mon engagement pour : le travail, les relations humaines, l’apprentissage et l’évolution sont très importants pour moi. Comme nous avons pu le voir dans le développement de la première question, l’impact sur ma santé est élevé. Je néglige mon sommeil, mon équilibre alimentaire et ma pratique du sport. Mon bien-être passe par l’épanouissement des personnes de mon entourage que ce soit au travail ou dans ma vie privée. Je prends de plus en plus conscience que ma santé est mon carburant et que je dois faire très attention. Mon corps me parle et je vais soigner mes blessures pour mieux vivre. Je vais me concentrer sur mes forces, mes qualités. Je vais organiser mon agenda pour planifier du temps pour moi et ma santé. Je vais aménager des plages horaires pour faire du sport et réaliser un jogging de 30 min le matin. Je vais donc consacrer plus de temps à ce que j’aime faire. Je vais me donner un rythme de vie et une nouvelle organisation pour atteindre mes objectifs.
Le domaine du travail est également à améliorer. Il y a beaucoup de transformations dans l’entreprise, de fusions entre entités, de déménagements et d’engagements pour réussir à mener à bien l’intégralité des projets. Je suis conscient de mes forces, de ma capacité de travail et de l’évolution réalisée en 12 ans. Je suis maintenant dans le Comité de Direction. Je participe à la stratégie, apporte mes idées et propose des actions afin de faire croître le chiffre d’affaire et la satisfaction des clients tout en gardant une synergie avec les salariés. Par contre, je dois trouver un équilibre avec ma vie familiale et passer du temps à m’occuper de moi en réalisant des activités que j’aime pratiquer. Pour cela, j’envisage à moyen terme de travailler à temps partiel et de réserver une journée dans la semaine à m’occuper de moi.
Le dernier domaine à travailler est celui de l’argent. Il est en général le symbole de sécurité. Pendant mon enfance et lors de mon adolescence mes parents n’avaient pas d’argent et j’ai senti un manque. A l’école, j’ai souvent été la moquerie de mes camarades car je ne pouvais pas m’habiller avec des vêtements à la mode. Aujourd’hui, à l’inverse, je ne souhaite pas que mes enfants ressentent le moindre manque. Ils ont toutes les choses qu’ils souhaitent. Je me rends compte que ce que je réalise pour mes enfants n’est pas forcément une bonne chose par rapport à leurs besoins. Je vais me tenir à leur acheter des choses qui sont vraiment utiles et pas sans intérêt.
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