Ce que manger veut dire, la face cachée des régimes "sans"
Commentaire de texte : Ce que manger veut dire, la face cachée des régimes "sans". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Marie Laboille-Moresmau • 7 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 978 Mots (8 Pages) • 2 554 Vues
DEVOIR 3 – « ce que manger veut dire », la face cachée des régimes « sans ».
1. Analyse des documents et extraction des idées à retenir 1.1 Document 1
Le premier document est un article de presse informatif, paru le 6 avril 2016 dans
« Libération » et cosigné par Jacky Durand et Catherine Mallaval. Ces derniers rédigent un article sur le salon des allergies et autres « intolérants » qui s’ouvrira à Paris, et mettent en avant les avis de trois spécialistes de ces allergies et régimes.
Catherine Mallaval et Jacky Durand informe de l’ouverture d’un salon des allergies et d’intolérances sur trois jours. Un salon tourné autour de la nourriture dite « sans » c'est-à- dire à laquelle on a enlevé l’ingrédient posant de problème. Ce salon n’accueille pas seulement les personnes allergiques ou intolérantes mais aussi les personnes qui souhaite changer leur alimentation pour des raisons éthique et de santé.
De plus en plus de personnes s’intéressent à cette alimentation « sans », notamment du au nombre d’allergique qui a augmenté et les effets de modes. Trois spécialistes interviewés donnent également leurs avis.
Premièrement, le philosophe Olivier Assouly explique que les personnes qui consomment des produits « sans » ce n’est pas seulement pour faire comme tout le monde mais surtout parce qu’ils ne font plus confiance aux aliments industriels.
Ensuite, il met en avant le fait que les consommateurs préparent de plus en plus leur repas comme des rations mesurables ce qui peut devenir être en faveur des industriels qui pourront plus aisément répondre aux nouveaux standards de ces consommateurs, à défaut des petits artisans et cultivateurs.
Dans un second temps, Jean-Michel Lecerf, endocrinologue, explique que cette alimentation « sans » ne date pas d’aujourd’hui, en effet dans les années 1950-60 plusieurs aliments étaient interdits comme le gras le sucre, le sel, le pain etc. Cependant aujourd’hui les discours concernant l’alimentation sont de plus en plus négatifs alors qu’elle est plus fiable et diversifiée, malgré les transformations alimentaires et les additifs.
De plus, il envisage que les problèmes d’allergies sont liés à une hausse des nouveaux produit, une augmentation hygiénique et une diminution de l’allaitement maternel. Il finit son interview en disant que les hommes ne s’empoissonnent pas davantage avec ce qu’ils ingèrent qu’avec ce qu’ils pensent.
Enfin, le chef de table Bruno Verjus, ne remet pas en question les réelles allergies de certaines personnes mais pourtant il connait les conséquences de ce phénomène de manger « sans ». Les principales personnes touchées sont les personnes riches car c’est à la mode et il est important de garder une taille fine.
1.2 Document 2
Le deuxième document est un article de presse informatif publié dans « Sud-Ouest » le 26 Janvier 2016. Cet article met en avant les inconvénients des aliments « sans gluten », de plus en plus consommé en France.
A l’origine, les aliments sans gluten étaient destinés aux personnes souffrant d’une intolérance au gluten, pour eux, un régime sans gluten est indispensable, c’est une question de santé. Cependant, ce régime est devenu un effet de mode, et aujourd’hui 5 millions de personnes consomment des produits sans gluten non pas que le nombre d’allergiques auraient augmenté mais en raison des préoccupations de ce que l’on mange et des effets de mode.
Les grands de l’industrie alimentaire ont donc développé de nouveaux produits « sans gluten ». Seulement l’association 60 millions de consommateurs affirme que ces produits ne sont pas meilleurs pour la santé des hommes pour 3 raisons différentes :
En effet, le gluten est un ingrédient présent dans de nombreux produits. Pour enlever cet ingrédient d’un aliment, il faut donc le remplacer et trouver un ingrédient équivalent qui donnera la même texture et le même gout. Afin de remplacer le gluten les industriels utilisent de de nombreux additifs, ce qui n’est pas forcément au gout de tous les consommateurs qui préfèrent consommer des produits naturels à des produits artificiels.
Dans un second temps, le problème des aliments sans gluten est le manque de protéines. Ces produits sont moins riches en protéine et donc moins nutritif, ce qui va à l’encontre des consommateurs végétariens et végétaliens puisqu’ils ne peuvent plus trouver les protéines qui leurs manquent dans ces aliments.
Enfin, le problème de manger plus et de grossir. De nombreux nouveaux consommateurs ont été attirés par les produits « sans gluten » pensant manger mieux. Cependant, selon plusieurs nutritionnistes, ces aliments ne sont pas meilleurs pour la santé et ne permettent pas de perdre du poids. En effet, les additifs qui remplacent les protéines sont souvent des sucres ou des dérivés de mais ce qui poussent à manger plus, de plus manger ces produits déshabitue l’organisme à le digérer, ce qui le pousse à être stocker dans les graisses et donc fait grossir.
1.3 Document 3
Le troisième document est un article de presse explicatif paru dans « le Monde » le 22 mars 2017 et signé par Pascale Santi. La journaliste met en avant un trouble alimentaire, l’orthorexie, c'est-à-dire l’envie de manger mieux jusqu’à en devenir une obsession et qui touche de plus en plus de personnes.
Cette envie de « manger sain » est aujourd’hui de plus en plus rependue mais parfois cela peut devenir une obsession, on parle alors d’orthorexie. Ce concept est apparu à la fin du 20ème siècle. L’orthorexie c’est le fait de passer des heures à penser son repas pour qu’il soit le plus sain possible et qu’il n’y ait pas d’aliment nocif pour la santé. Il y a donc deux
catégories d’aliments : un sain ou un poison. Les personnes atteintes de ce trouble deviennent alors végétariennes, végétalien ... Puisqu’ils soupçonnent l’industrie alimentaire d’être un empoisonneur.
Peu d’études se sont penchées sur ce phénomène, il reste donc difficile de mesurer l’ampleur de ce trouble alimentaire, de plus que d’après des chercheurs, manger sainement est une préoccupation de tous. Il reste difficile de déterminer à partir de quel moment l’envie de manger des produits sains devient un trouble du comportement alimentaire.
Enfin l’orthorexie n’est pas officiellement reconnue comme un trouble du comportement alimentaire, mais le principal problème de cette pathologie reste l’isolement social, puisqu’avec cette obsession de manger sainement il va en devenir de plus ne plus difficile de manger chez les autres.
1.4 Document 4
Le quatrième document est un article de presse explicatif publié le 16 juillet 2005 par le journal « Libération » et signé Sarah Finger. Cet article met en avant le véganisme, une alimentation sans viande et sans produits d’origine animale.
La photographie illustrant le texte est une table remplie de légumes et de fruits, avec beaucoup de couleurs différentes, seul des produits végétaux apparaissent sur cette table, ce qui laisse penser à un repas végan ou végétalien. Cette photographie est intitulé « menu de lapin », ce qui rejoins les propos d’Olkan Elijah qui se plaint que dans les restaurants les vegans ne sont pas pris en considération.
Le véganisme consiste à rejeter tout produits d’origine animal, autant les aliments que les cosmétiques testés sur les animaux, que les vêtements issus d’animaux etc. ce concept est apparu en Angleterre dans les années 50. Le véganisme prend davantage d’ampleur en France même si l’offre concernant des produits végan reste faible par rapport au pays anglo-saxon et Israël.
Il
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