Corps naturel, corps artificiel

OUGASSI Lylla                                                                01/03/2019

BTS Comptabilité/Gestion

SYNTHESE DE DOCUMENTS

Corps naturel, corps artificiel : entre identité et altérité

L’être humain a et semble toujours décidé à concrétiser un rêve un peu fou, faire d’un mélange de matériaux et de technologie, un Homme à son image.

Dans les 4 textes proposés, datant du 18 -ème siècle à nos jours, les 4 autres s’attachent à nous inviter à comprendre la complexité mais néanmoins la nécessité d’imaginer faire du corps naturel, un corps artificiel.

Nous allons tenter de percevoir les mécanismes utilisés et ensuite les limites que l’homme a rencontré lors de son introspection et sa quête, toujours encadré par l’éthique qu’elle suscite toujours.

Si l’on en croit le créateur du fluteur, M. Vaucanson, du texte établi par Diderot et Jean d’Alembert, « Androïde », l’automate n’est autre qu’un assemblage de matière pour ressembler au plus près à l’être vivant, jusqu’à utiliser le vent pour le faire se mouvoir et donner l’illusion.

Tout comme Pierre-Marie Lledo, dans le passage extrait d’un article intitulé « Femme, homme, robot : vivre ensemble », qui ferait de cette machine une bête à penser, le roman d’Auguste de Villiers dans l’Isle-Adam, la créature d’Edison ne doit pas seulement imiter mais elle doit donner l’illusion de la vie.

Dans le film Metropolis de Fritz Lang, c’est aussi l’obsession du créateur de Marie, qui souhaite que son Androïde prenne forme humaine et remplace une pauvre ouvrière.

Cependant, les auteurs ne s’écartent pas totalement de l’aspect idéologique que ce sont avant tout des hommes qui tentent de donner vie à des robots et que la science, l’inventivité, le besoin sont au cœur de ses « prouesses »et que si comme le laissent supposer de Villiers et Fritz Lang, ces humanoïdes suscitent peur, questionnement et folie, quand Lledo préfère parler de vivre ensemble puisque la société actuelle créé, innove mêle et vit à l’heure de l’hybridation.

Pourtant les créateurs dans 3 des 4 textes proposés, invitent à voir le côté éthique.

Ils souhaitent faire comprendre que c’est l’homme qui est copié et qu’ils remplacent des hommes ou leur donneraient vie pour communiquer avec nous, nous être « utile », performant, notre semblable en mieux.

Dans les Corpus, les protagonistes semblent dénués d’idées négatives sur leur conception de ces humanoïdes.

Entre peur et fascination, la prouesse technique est mise aussi en avant. Nul ne souhaite remplacer l’être humain parce qu’il lui semble néfaste et cela se ressent dans l’Isle Adam, où Hadaly naitrait de la perte d’un être cher.