Grand Corps Malade
Mémoire : Grand Corps Malade. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresent aussi pour le daron qui aime le r'tour des hirondelles
J' commençais juste à m'y habituer mais le thermomètre a augmenté
J'ai compris ce qui nous pendait au nez, c'était l'été
Au mois de juin, on change de teint, fini d'être albinos !
C'est la période des examens et puis celle de Rolland Garros
Ca sent les vacances à plein nez, il va être l'heure de se tirer
Moi, j'ai enlevé ma dernière veste... pour pas transpirer
J'ai vu qu'il faisait encore jour, même après le début du film
Pour ceux qu'ont des poignées d'amour, il est trop tard pour le régime
Les mecs sont assez excités et ça les préoccupe
Que les filles sortent leurs décolletés... et leurs minijupes
J'ai aimé rechercher l'ombre quand y avait trop de soleil
J'ai aimé dormir sans la couette pour rafraîchir le sommeil
Sur les balcons, c'était la jungle, y avait plein de fleurs et plein de feuillages
J'ai regardé le ciel tout bleu... y avait même pas de nuages
J'ai adoré conduire la nuit, la vitre ouverte en grand
Avec le bras gauche de sortie qui fait un bras de fer contre le vent
J' commençais juste à m'y habituer mais j'ai vu une fleur fanée
Et j'ai compris que l'automne... était déterminé
C'est surtout à partir d'octobre qu' c'est la saison la plus austère
Moi, bizarrement je la trouve noble, c'est celle qu'a le plus de caractère
J'ai vu les feuilles qui tournoyaient, comme des ballons de baudruche
J'ai remis une de mes vestes... avec une capuche
J'ai vu la pluie, j'ai vu le vent et un rayon de soleil malade
J'ai vu les K-way des enfants qui partent aux châtaignes en balade
J'ai marché dans les feuilles mortes et sur les trottoirs mouillés
J'ai vu les parcs changer de couleur... ils étaient tout rouillés
J'ai aimé les lumières d' la ville qui se reflètent dans les flaques
Et les p'tites bourrasques de vent qui mettent les brushings en vrac
Sur les balcons, y avait qu' des branches sans feuilles et sans raison
J'ai regardé le ciel tout gris... y avait même plus d'horizon
Et puis, l'hiver est revenu et les saisons se sont perpétuées
Les années passent, la vie aussi, on commençait juste à s'y habituer
On est les témoins impuissants du temps qui trace, du temps qui veut
Que les enfants deviennent des grands...
Et que les grands deviennent des vie
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