Cosmétologie naturelle

LA COSMETOLOGIE NATURELLE

Pour les Grecs, la beauté était possible à condition d’avoir un corps sain : activité

physique, extrême propreté. Ils utilisaient les bains avec de l’huile d’olive,

d’amande ou de sésame. Puis les fards, venus d’Egypte, firent leur apparition sur

les visages des femmes grecques.

Au Moyen-Age, les dogmes religieux rendent le maquillage diabolique.

Néanmoins, les femmes nobles se préparent des cosmétiques à base d’argile, de

lait, de miel.

A la Renaissance, à la cour, les femmes utilisent la céruse pour blanchir le teint,

usent de parfums...

Malheureusement, les produits utilisés par le passé, n’étaient pas sans risque : la

céruse, un carbonate de plomb, était très toxique, le khôl utilisé pour souligner les

yeux contenait du plomb, toxique ; le cinabre utilisé pour souligner les lèvres de

rouge était également toxique...

Au XIX e siècle, la jeune femme a l’air naturel, voire maladive parfois, et aucun

artifice cosmétique ne pare son visage.

Le XX e siècle marquera la révolution du cosmétique. Au début de ce siècle, les

ingrédients à base de plomb, de mercure... sont remplacés par des produits

végétaux : huiles végétales, poudre de riz... En 1909, apparait le premier savon à

l’huile de cade, en 1913, le premier mascara est composé de vaseline et de

poussière de charbon...

Plus tard dans le siècle, à partir des années 60, l’industrialisation et les découvertes

changent les produits cosmétiques. Désormais, sont utilisés les parfums de

synthèse, les dérivés pétroliers, les tensioactifs synthétiques, les stabilisateurs...

De découvertes en découvertes, les promesses de la cosmétique moderne ne font

que croître pour... une éternelle jeunesse.

Par jour, nous perdons entre 100 et 200 g d’eau au niveau de la peau.

La couche cornée est indispensable pour empêcher que cette perte en eau soit plus

importante. De ce fait, la PIE dépend