Critique les plaidoiries de Richard Berry
Étude de cas : Critique les plaidoiries de Richard Berry. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar cdffs • 3 Janvier 2022 • Étude de cas • 1 140 Mots (5 Pages) • 467 Vues
CRITIQUE - LES PLAIDOIRIES DE RICHARD BERRY
Les plaidoiries de Richard Berry sont présentées au Théâtre Libre dans le
dixième arrondissement de Paris et la première a eu lieu en 2019. Ce dernier
interprète seul en prenant la place d’un avocat cinq plaidoiries ayant marqué
l’histoire française. L’acteur interprète ainsi cinq avocats différents, d’époques
distinctes, qui ont réussi à faire entendre leur point de vue grâce au talent oratoire
hors pair. Chacune des histoires traite d’importants sujets de société tels que la
peine de mort, le déni de grossesse, l’avortement, les atrocités commises durant la
Seconde Guerre Mondiale ou encore la défense de familles ayant perdu des
proches sous l’effet de crimes. Les plaidoiries présentées par Richard Berry on était
travaillé avec Matthieu Aron, ancien avocat et auteur d’un livre sur les plus belles
plaidoiries françaises ce qui a permis de réaliser aussi bien cette performance
oratoire. Il y a aussi le metteur en scène, Éric Théobald qui tente de redonner vie
aux plaidoiries avec un jeu de lumière et des écrans permettant d’avoir l’introduction
et la conclusion dû procès.
Cette pièce de théâtre met en scène cinq plaidoiries. Je vais résumer deux d’entre
elles, qui m’ont intéressé et touché . La première je parlerai de l’affaire de Véronique
Courjault, qui lève le tabou du déni de grossesse, à la suite des actes d’infanticide
commis par elle et la deuxième affaire celle de Gilbert Collard
Affaire Véronique Courjault
La première affaire Richard Berry joue le rôle de maître Henri Leclerc pour
l’affaire Véronique Courjault qui est une mère née en 1967, mariée à Jean-Louis
Courjault ayant deux fils Jules et Nicolas,elle est accusée d’infanticides. En 2006,
son mari découvre le corps de deux nourrissons dans leur congélateur, une enquête
est ouverte et celle-ci révèle qu’il s’agit des enfants du couple et c’est Véronique qui
est l’auteur de ce crime. Cette dernière ainsi que son mari n’ayant été au courant
d’aucune grossesse, nient les faits mais celle-ci en vient finalement à avouer les
faits. Elle finit même par révéler avoir tué un premier enfant quelques années
auparavant en le brûlant dans la cheminée de leur maison. Elle déclare que son mari
ne savait rien, et c’est pourquoi il est directement acquitté. Il s’avère que Véronique
a accouché seule dans la baignoire de l’appartement familial, à l’insu de ses deux
premiers enfants et de son mari. Cette histoire lève donc le tabou sur le déni de
grossesse. En effet, Véronique Courjault est atteinte d’une grande souffrance qui l'a
empêché d’imaginer les trois enfants dont elle était enceinte après les deux
premiers, pourtant très aimés.Elle n’a pas pu accepter leur existence et ces
grossesses ne se sont pas manifestées physiquement, ce qui lui a permis de
dissimuler ces dernières à son entourage. Pour elle, ils ne représentaient pas des
êtres à part entière, mais seulement des « bouts d'eux-mêmes ». Lors de son
procès, cette dernière fait appel à maître Henri Leclerc pour la défendre. Celui-ci
tente d’alléger sa peine mais ne cherche pas à l’excuser il essaye de la comprendre.
Même si commettre un crime d’une telle sorte est un acte impardonnable Il voit en
elle qu’une femme désemparée, en détresse, face à des bébés qu’elles n’attendait
aucunement et qu’elle ne reconnait pas comme étant les siens.Finalement,
Véronique Courjault est condamnée à huit ans de prison mais n’effectue que la
moitié de sa peine et est libérée en 2013. Cette affaire d’infanticides est très
importante pour l’histoire de la justice française car elle lève le tabou sur le déni de
grossesse.
Plusieurs éléments de la plaidoirie et de sa représentation par Richard Berry m’ont
touché. j’ai apprécié le fait que maître Leclerc ne la présume pas innocent mais
essaye de nous faire comprendre comment elle en est arrivée là, il montre le point
de vue de Véronique Courjault en nous expliquant qu’elle n’est pas en possession
de ses moyens psychiques et qu’elle ne voyait pas ses nourrissons comme des
êtres vivants. Grâce à ses arguments et l’analyse dossier médical remplit d’analyses
psychiatriques et psychologiques arrivent à nous faire comprendre un acte pourtant
impardonnable. Richard Berry a réussi à jouer le rôle de maître Leclerc à la
perfection ce qui permet de ressentir les émotions ressenties lors du procès .Lors de
la représentation les spectateurs dans la salle se sentent investis dans la plaidoirie
puisqu’il apostrophe.Cette plaidoirie que j’ai beaucoup affectionnée m’a permis
ensuite de me poser de nombreuses questions mais la plus importante, est-ce qu'on
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