« De l’imparfait du subjonctif aux méthodes communicatives », Francis Debyser.
Cours : « De l’imparfait du subjonctif aux méthodes communicatives », Francis Debyser.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar pmou • 29 Novembre 2016 • Cours • 900 Mots (4 Pages) • 1 431 Vues
SYNTHÈSE : « De l’imparfait du subjonctif aux méthodes communicatives », Francis Debyser.
La didactique des langues étrangères a fait des progrès considérables depuis les années 70. De fait, elle a été largement reconnue par les établissements de formation et les professeurs universitaires des langues. Développée sous le critère d’une pédagogie rationnelle et efficace, elle est fondée sur les sciences du langage et la pragmatique.
L’article « De l’imparfait du subjonctif aux méthodes communicatives » de Francis Debyser apparu en 1985 dans la revue Le Français dans le monde, a pour objectif d’analyser l’évolution de la didactique des langues étrangères à travers les grands principes méthodologiques du XXe siècle.
Francis Debyser, mort le 16 mars 2015, est un pédagogue et didacticien français essentiel pour comprendre la didactique moderne de l’enseignement du FLE. Directeur du Bureau pour l'Enseignement de la Langue et de la Civilisation française à l'étranger et directeur adjoint au Centre international d'études pédagogiques (CIEP), il est connu pour avoir développé la démarche de la simulation globale et avoir analysé l’évolution des méthodes et approches dans la didactique des langues.
Francis Debyser désigne d’abord l’enseignement de langues étrangères comme une science ni parfaite ni aboutie, à l’image d’autres disciplines et sciences humaines. En effet, il essaye de définir à grands traits l’état actuel de la didactique à travers les principes de cohérence et d’efficacité issues des approches et méthodes communicatives. Francis Debyser évoque dans un premier temps les faits qui ont provoqué l’apparition des approches communicatives actuelles : les enseignements traditionnels fondés sur la grammaire ont été rapidement remplacés dans les années 40 et 50 par les méthodes audiovisuelles et structurales. Ces nouvelles techniques, constituées par l’apprentissage communicatif élémentaire et usuel, ont manifesté une plus grande efficacité auprès d’un public adulte motivé et d’un contexte favorable. Néanmoins, sous un public arbitraire ou dans des conditions défavorables, les résultats obtenus n’ont pas réussi à une amélioration qualitative remarquable de l’apprentissage des langues étrangères.
En conséquence, les améliorations proposées par les approches communicationnelles se sont faites autour de quatre axes aux méthodes audiovisuelle et structuraliste. Tout d’abord, elles ont procédé sur le retour au sens de l’apprentissage. Contrairement aux excès formalistes des méthodes structurales, les approches communicatives mettent l’accent sur les besoins de l’apprenant : la priorité premier de communiquer du sens grâce aux formes issues d’une langue étrangère et la priorité seconde de proposer naturellement du sens aux formes de la linguistique étrangère. Par la suite, elles refusent la prévalence d’une méthode répétitive pour la pédagogie interactive focalisant sur la communication réelle ou simulée. C’est ainsi qu’elles abandonnent l’énonciation de la « grammaire dans le vide » et proposent davantage l’usage conversationnelle de la langue et de l’apprenant actif. Enfin, ceux sont les aspects sociaux et pragmatiques de la communication qui doivent diriger l’apprentissage d’une langue étrangère. S’opposant à l’artificialisme des méthodes antérieures, les approches communicatives visent s’approcher aux actes des paroles réelles et donc, aux règles culturelles de la civilisation étrangère.
L’article « De l’imparfait du subjonctif aux méthodes communicatives » de Francis Debyser simplifie avec clarté l‘évolution de l’enseignement des langues jusqu’au nos jours pour « les nouveaux lecteurs
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