Description de '' dernières paroles de l'empereur Marc-Aurèle ''

ur. Il semble regarder dans la direction du spectateur, le visage stoïque, comme le veux la philosophie de l’empereur Marc-Aurèle, qui était stoïcien.

Juste un peu plus à gauche du tableau, se trouve un groupe de trois personnes, dont la plus proche de nous, une personne âgée, aux cheveux et à la barbe grise. Ce dernier porte une toge blanche par dessus des habits blanc/rosé. À sa gauche se tient un jeune homme imberbe aux cheveux brun tenu par un serre-tête. Il est peint avec un air compatissant, le regard posé sur l’empereur mourant. Il porte une toge rouge, sûrement la palla sénatoriale. Ce dernier semble porter des ‘chaussettes’, mais le tableau ne permet pas précisément de voir si ce sont ou non des chaussettes.

Encore un peu plus sur la gauche se trouve un personnage âgé, aux cheveux et à la barbe blanche, qui garde un visage impassible, stoïque, malgré la situation que sont les derniers mots de l’empereur. On voit le voit à peine car il est caché par le jeune homme en toge rouge, mais on voit qu’il porte une toge noir/vert, qui montre les influences de Delacroix après son voyage en Afrique du Nord, car le vert est considéré comme la couleur de l’islam là-bas et est extrêmement utilisé pour représenté le paradis. Il est lui aussi peint pied nu, comme en symétrie du personnage isolé à droite.

Enfin, derrière l’empereur se trouve les 2 derniers personnages du tableau : un homme brun et barbu, avec une capuche recouvrant la moitié du visage et une toge blanche tenue par une fibule dorée ; et un homme, plus imposant, brun mais aux cheveux court, avec un serre-tête. Il porte une toge bleue, signe de richesse à l’époque car le bleu est très cher (c’est pour cette raison que les capétiens en ont fait la couleur royale). Il regarde Commode, l’air méfiant, car il sait qu’il va causer la perte de l’empire romain.

La scène se passe dans une pièce d’où le soleil vient de la gauche. On n’en voit que deux murs et dont l’on en devine un sur la gauche, sur lesquels se trouvent deux tableaux représentant des scènes de guerre. Chaque tableau est encadré de 2 mini colonnes de chaque côtés qui conduise à un autre mur. Le lit de l’empereur est en bois et est placé sur une estrade de marbre. On remarque que tout le sol de la pièce est dallé de marbre sur lequel se trouve 2 parchemins déroulés, peut-être le livre de Marc-Aurèle : ‘’Pensées pour moi-même’’, qui montre la sagesse de celui-ci qui semble délaissée par son fils cruelle et incontrôlable.