Etude De Marché : Consoles De Jeux

one géographique plus importante. Une crise économique débute souvent par un krach, mais ses répercussions sont plus larges : la période de récession alors engagée se traduit souvent par une montée du chômage, de nombreuses faillites, des tensions sociales et souvent par des baisses de salaire et de pouvoir d'achat.

Les crises économiques se manifestent partout où une autorégulation fait défaut. La monnaie, excellent régulateur des sociétés rurales ou nomades, ne joue plus de rôle régulateur - et constitue même un facteur d'instabilité - dans une société où les frais fixes prédominent. C'est le cas en particulier des investissements immatériels (en particulier études et développement).

Liste des différentes crises économiques :

• 1929 : Grande dépression américaine (affectera l'Europe en 1931)

• 1973 et 1979 : deux chocs pétroliers

• 1994 : crise mexicaine (provoqué par une dévaluation au Mexique)

• 1997 : crise économique asiatique (Asie du Sud-est)

• 1998-2002 : crise économique argentine

• 2002 : crise turque (dévaluation de la lire turque)

La crise économique de 2007-2010 est une récession dans laquelle sont entrés la plupart des pays industrialisés du monde suite à un krach lors de l'automne 2008 aux Etats-Unis.

En effet en 2006 a eu lieux la crise des sub-primes (prêt à haut risque). C’est une crise financière et boursière mondiale, elle a commencé par un krach des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis.

Beaucoup de ménages à faible revenu se sont endetté au Etats-Unis avant 2006 grâce à la possibilité d’emprunter même pour les personnes à faible revenu afin de relancer l’économie du pays

Malheureusement les ménages endettés se sont retrouvés en possession de biens immobiliers valant moins que la valeur d'achat. Ces biens étant acquis à l'aide de Subprimes, les emprunteurs ont vu le coût de leur crédit s'envoler (taux variables). La forte hausse des saisies de logements par les banques a causé la faillite en masse de plusieurs entreprises de prêts hypothécaires à risque (les biens saisis ne valant plus le prix initialement investi) conduisant à l'effondrement du prix des actions de l'industrie du crédit .

Les États-Unis ont été les premiers à entrer en récession, en décembre 2007[], suivis par plusieurs pays européens au cours de l'année 2008, ainsi que la zone euro dans son ensemble. La France n'entre comptablement en récession qu'en 2009. Cette crise économique mondiale est parfois considérée comme la pire depuis la Grande dépression[].

Cette crise est marquée par une forte hausse des prix du pétrole et des produits agricoles. La montée exorbitante des prix des actifs et celle associée de la demande sont considérés comme la conséquence d'une période de crédit facile[], de régulations et de supervisions inadéquates[] ou d'inégalités croissantes[]. Avec la baisse des actions et des prix des maisons, de grandes banques américaines et européennes ont dû faire face à des grosses pertes. En dépit des aides massives accordées par les États pour pallier les menaces de faillite et de crise bancaire systémique, il en a résulté une récession mondiale qui a conduit à un ralentissement du commerce international, à une hausse du chômage et à une baisse des prix des produits de base.

En 2009, les pays ont en général opté pour des politiques de relance. Début 2010, si la plupart semblent sortir de la récession, le FMI reste prudent[]. Le chômage persiste, d'importants déséquilibres dans les balances des transactions courantes demeurent, et des risques d'éclatement de nouvelles bulles financières sont à craindre[

c. La crise environnementale

La production industrielle a reculé de 1,5% entre août 2007 et août 2009, dans la zone euro. Un mauvais point pour l’emploi. Un bon pour l’atmosphère. Car moins de production industrielle égal moins de rejets polluants.

Par chance, les constructeurs automobiles sont très touchés par le ralentissement économique. Les Français, meurtris par la flambée des prix des carburants du début d’année et inquiets pour leur porte-monnaie, ont acheté moins de voitures. Moins de pots d’échappement en circulation et moins d’activités industrielles qui figurent parmi les plus polluantes, on respire un peu mieux.

Le bâtiment souffre lui aussi. Sur les trois derniers mois, le nombre de mise en chantier a baissé de 13% en comparaison annuelle. Ce n’est pas grave : moins de travaux, moins de dépenses énergétiques et donc l’atmosphère ne s’en portera mieux.

Les compagnies aériennes ont vu leur facture carburant exploser. Certains ont mis la clé sous la porte. D’autres vont remiser quelques appareils dans les hangars. Moins d’avions dans le ciel, cela veut dire moins de CO2 au-dessus de nos têtes.

d. La crise morale

Qui dit crise économique dit aussi souvent crise morale. Rien de surprenant à ce fait, lorsque les valeurs matérielles s'effondrent, les valeurs spirituelles prennent le relais. Le phénomène est connu et, s'il a ses limites, il peut cependant aider à ne pas se laisser « happer » par la morosité ambiante de la société. On se pose des questions, on cherche à revenir à l'essentiel qui se traduit souvent par l'immatériel (le matériel faisant défaut...).

Il n'est pas rare que les périodes de crises économiques coïncident avec l'apparition de nouveaux courants de pensée, de nouveaux styles artistiques et on constate souvent aussi une recrudescence de la lecture, un remplissage plus important des salles de spectacles... Les gens chercheraient donc à « s'évader » le temps d'un livre ou d'un concert.

Le plus important semble donc être de garder le moral.

C’est un coup de massue terrible car depuis trois ou quatre ans, les Français avaient déjà l’impression d’être en crise, de perdre du pouvoir d’achat. Les difficultés économiques actuelles s’ajoutent à ce ressenti. Cela ne peut que modifier le comportement des Français qui font désormais preuve d’une grande méfiance à l’égard du système.

II) Le consommateur

A) Les évolutions

En France la notion de consommateur est apparue dans les années 50 avec le développement de la société de consommation et la création des grandes surfaces. Selon les périodes et les influences de l’environnement les consommateurs n’ont pas les mêmes comportements d’achat.

a. Les 30 glorieuses

C’est une période de transformation de la société française, l’apogée de la seconde révolution industrielle et l’avènement de la société de consommation.

Les 30 glorieuses est une période de prospérité, la France connait une croissance économique de 4 à 7 % par an entre 1951 et 1973. De plus avec le travail des femmes qui c’est mis en place pendant la guerre à permis aux ménages de gagner en pouvoir d’achat, De 1960 à 1974, le revenu disponible des ménages (RDB) a progressé de façon continue, de 11,2%en moyenne par an.

Cette hausse ainsi que l’urbanisation a transformé les dépenses des ménages et le comportement des nouveaux consommateurs, leurs budgets s’orientent vers l’équipement, la santé et les loisirs. Ces modifications oblige les ménages à se réorganiser les femmes travaillant à l’extérieur du foyer elles n’ont plus le temps de se rendre quotidiennement chez les commerçants les courses se font alors une fois par semaine en grosse quantités et dans les grandes surfaces distribuant les produits en quantité et à moindre coût. Pour cela ils s’équipent en voiture les supermarchés se trouvant à la périphérie des villes, 60% possèdent une voiture en 1973 alors qu’ils n’étaient que 30% en 1960, en électroménager notamment en réfrigérateur. Le modèle de consommation à changer le consommateur recherche une reconnaissance sociale et avoir la sensation d’appartenir à un groupe.

C’est aussi le développement du model Américain, la consommation de masse ayant commencé 20 à 30 ans plus tôt et le début des échanges internationaux.

Les consommateurs sont donc enclins à consommer, ils équipent leurs logements en meuble et bien d’équipement.

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b. Après le premier choc pétrolier

1973 marque un tournant dans la société de consommation, ralentissement de la croissance de 1 à 3% par an, début du chômage de masse, au premier trimestre 1975 il était de 3% et au dernier trimestre 2008 est de 7,6%. Le pouvoir d’achat des ménages a alors augmenté de 2,1% en moyenne par an entre 1975 et 2008. C’est à se moment que le budget des ménages c’est transformé la part de l’alimentation et de l’habillement à baissé au profit des services (logement, santé, transport, communication, loisirs et culture).

D’autre part la consommation n’a cessé d’augmenter