Exposé sur la Dentellière

La dentellière, inventez et rédiger une fin différente

        Je l’ai rencontré un an et demi après notre dernière rencontre depuis notre séparation. Je n’avais jamais arrivé à comprendre son âme et ses sentiments. J’avais une perception simple d’elle. Je l’ai rencontré un beau jour, me promenant à Paris. Nous sommes allés prendre un café, et tout d’un coup, elle m’a ouvert les portes de son âme. Je l’avais toujours vu comme une espèce d’œuvre d’art, sans aucun sentiment, impassible ; mais aussi stupide. Un fort abîme nous séparés, non seulement la classe sociale mais aussi la culture ; j’avais l’impression de ne rien pouvoir discuter avec elle, elle était devenu un objet de plus. Au début sa beauté simple, ses courbes me fascinait, mais puis tout était devenu des simples étapes qu’on devait suivre. Elle était toujours insensible, elle ne montrait rien. Ses réactions étaient toujours les mêmes ; quand nous nous promenions, quand nous faisions l’amour, quand nous sommes allés vivre ensemble et puis quand nous nous sommes séparés. Mais alors elle s’est dénudée.

Pomme m’a raconté que peu après notre séparation, elle est revenue chez sa mère. Cependant, elle a commencé à penser que c’était elle la coupable de notre rupture, c’était à cause d’elle et de son apparence, elle restait les jours chez elles, à ne rien manger. Elle a commencé à penser que je ne voyais rien de beau chez elle, elle a alors puni son corps. Néanmoins, un jour elle a compris que personne ne l’aimerait si elle continuait comme ça, à ne pas s’aimer, ce n’était ni elle ni son corps les coupables. Elle s’est rendu compte que c’était comme un diamant qu’on devait polir et qu’elle n’avait besoin de personne. Elle a décidé alors de se cultiver, de lire et de suivre l’exemple d’autres femmes qui ont aidé la société et surtout les femmes. Elle dédie sa vie à aider les autres et à se peaufiner peu à peu.  Pomme a ajouté qu’elle avait toujours eu des sentiments et de la tendresse pour moi, mais elle ne pensait pas qu’elle était insensible mais qu’au contraire, on ne l’avait jamais montrée à l’exprimer. Sa mère, ses expériences et amitiés, comme Marylène, ne l’avaient pas toujours aidé. Elle savait que je n’avais pas de méchanceté.

        J’ai alors compris non seulement tout ce qu’elle cachait, mais aussi j’ai pu voir qu’elle était vraiment de la poésie, une œuvre d’art pure. Pomme ma servit aussi à m’autocritiquer et à me comprendre, je ne voulais plus me caractériser par ma pédanterie, mon arrogance et mon égoïsme. Elle cachait des choses, ressentait les choses comme  tous les êtres humains et avait des ambitions et des émotions. Même si a simple vu elle était une jeune fille simple, un être duquel on profite un  moment ensemble mais dont après on ne retrouve rien de plus. J’ai alors pris conscience non pas de sa simplicité mais de la mienne, du crime que j’avais commis, je m’ai laissé guider par mon arrogance et par la perception que les autres avaient d’elle, selon ma mère elle n’était qu’une gourde.