Faut-il tendre vers une alimentation végétarienne ?

Faut-il tendre vers une alimentation végétarienne ?

Intro

Alors que des Etats comme la Californie interdisent le foie gras pour maltraitance animale, la consommation de viande en France, continue de faire débat depuis une dizaine d’années.

De nos jours peut-on continuer à soutenir une alimentation carnée ? Cette question est soulevée par Thomas Lepeltier, dans un article d’analyse intitulé : faut-il encore manger de la viande ?

De même Isabelle Hennebelle en 2017, dans le juteux business du végan s’interroge sur les enjeux du véganisme.

A l’inverse Louis Orenga, directeur du centre d’information des viandes, interrogé par Elodie Bousquet, défend fermement les progrès environnementaux et médicaux réalisés dans l’industrie carnée.

La problématique suivante se pose : faut-il tendre vers une alimentation végétarienne ?

1. Non, il n’est pas possible de vivre sans viande

L’économie

Aujourd’hui la consommation de viande en france est plutôt stable, due à une baisse du prix de cette dernière le marché de viande représente environ 80 milliard d’euros par an. Face à ce constat d’un marché pesant 3.5% du pays du pays, l’argument économique est plus que recevable.

C’est pourquoi il est souligné dans le document que dépend de la consommation de viande, un secteur économique florissant qui ne trouvera pas d’égale grâce au développement de produits alternatif au vu de l’export français en matière de viande

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Ors si nous n’en consommons plus, est-il morale de continuer d’en produire pour l’export ? En effet, si nous choisissons de ne plus consommer de viande, ce ne sera surement pas le cas des autres pays.

Les bifteck lovers

Au delà de l’argument économique, ce secteur ne représente pas une part si importante sans raison, la viande est inscrite dans les mœurs, habitudes et coutumes de notre société.

Cette consommation de viande est si bien implanté dans l’idéologie que malgré les divers scandales révélés par l’association L-214 notamment, la consommation de viande reste stable.

Un point soulignant le constat qui est que les français prennent plaisir à manger de la viande, c’est l’augmentation de la consommation de viande française. Il est évidemment défendable que ceci représente une certaine hypocrisie des consommateurs qui privilégient leur plaisir au bien-être animal, et cela en toute connaissance de cause aujourd’hui.

Un apport positif sur la santé

Le 20ème siècle fut une période riche en découverte sur le métabolisme humain. De ces découvertes nombres de métiers sont apparus tel que celui des nutritionnistes. Aujourd’hui il est indéniable que le corps humain nécessite certains éléments, certaines molécules afin de bien fonctionner. Parmi ces éléments les protéines sont indispensables.

C’est pourquoi la viande est indispensable à la survie de l’être humain. En effet, nous ne sommes pas aujourd’hui en mesure de subvenir aux besoins en protéines de notre population d’une autre manière que par la consommation de viande.

Les limites du « sans viande »

La tendance au véganisme et végétarisme est croissante depuis plusieurs années déjà. Cette partie de la population qui souhaite défendre la condition des animaux, en prônant l'arrêt de l'élevage, prône une cause louable en effet mais pas sans biais.

La faune du territoire français est en réalité constitué majoritairement d’animaux d’élevage, les territoires y sont adapté de même que les animaux se sont adapté à cette condition, par modification génétique naturel.

L’arrêt de la consommation de viande en France mènerait donc à la disparition des espèces bovines, porcine ainsi que des volailles, étant trop faible pour résister dans une zone géographique où elles n’ont plus leur place.

2. Oui, il faut tendre vers une alimentation sans viande

L’alimentation sans viande, secteur d’emploi

Chez le distributeur Ikéa, les ventes sont au beau fixe. En effet, cela est permis avec la vente de produits vegan, l’élaborations de recettes spéciales ainsi que la commercialisation de livres de cuisines dédiés. Ce développement est global. Des nouveaux acteurs entrent sur le marché (comme carrefour ou Monoprix) et l’activité économique se développe grâce à l’engouement des consommateurs pour ce mode de consommation.

La condition animale

Isaac Bashevis, prix nobel de littérature, compare la condition juive dans les camps de concentration à celle des animaux. Selon lui, on peut percevoir des animaux comme dotés d’une conscience et donc les considérer comme nos égaux. L’argument qui en découle dans ce troisième texte, est tout simplement de dire qu’il n’est pas possible de mettre sur