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Fiche lecture sur Grossophobie de Solenne Carof

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Par   •  16 Décembre 2024  •  Fiche de lecture  •  1 028 Mots (5 Pages)  •  7 Vues

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Fiche de lecture, Grossophobie de Solenne Carof (Chercheuse en socio)

Gabrielle Deydier, auteure de « On ne naît pas grosse », explique la grossophobie - Vidéo Dailymotion  -> On ne nait pas grosse, Gabrielle Deydier, 2017

« Les médias sont généralement plus enclins à mettre en avant les problèmes médicaux associés à l’obésité qu’à critiquer les discriminations subies par les personnes désignées comme trop grosses »

« Obésité » « surpoids » ont une connotation négative avec l’idée d’un surplus de poids.

Antiquité au Moyen Age

  • Les pratiques alimentaires sont associées à la santé, le peuple et les esclaves n’ont que peu de temps pour se soucier de leur alimentation contrairement à l’élite.
  • Au Moyen Age, une forte corpulence chez un homme est valorisée car elle témoigne de sa richesse et de sa force physique. Cela montre aussi une situation sociale suffisante pour résister aux grandes famines. Alors que la maigreur symbolise la maladie et la laideur, les rondeurs féminines sont le signe d’un corps fertile.
  • Modification de la vision du corps avec la religion, la forte corpulence est associée à la figure du glouton (qui enfreint la règle du partage, mange plus que sa part) ainsi qu’à la paresse et la fainéantise.

Renaissance, nouvelle norme de minceur

  • Corps violentés pour maigrir, asséchement du corps, purges, ou encore régulation du système des humeurs par des saignées
  • Apparition des miroirs dans la société aristocratique, un élément majeur dans la comparaison des corps et la transformation des silhouettes

Ere industrielle et sociétés modernes, performance et médicalisation de l’obésité

  • La personne grosse est perçue comme la personne pas suffisamment performante au travail.
  • Une nouvelle norme de minceur qui impacte tout le corps de la femme (Renaissance : seulement le buste doit être fin)

Du XIXe au XXe siècle

  • Développement d’une société lipophobe, rejetant la graisse des corps mais aussi celle dans les assiettes
  • Facteur médical : développement de la médecine de l’obésité
  • Facteur économique : uniformisation dans le prêt-à-porter
  • Facteur moral : désignation des personnes grosses comme responsables de leur corpulence

Il existe des stratégies pour définir les seuils du surpoids et de l’obésité, en élargissant par exemple le seuil. Les entreprises pharmaceutiques auront plus de personne obèse à qui vendre leurs médicaments.

Les entreprises agroalimentaires jouent un double jeu, en continuant de vendre des produits très gras et très sucrés, mais en même temps elles profitent de la peur des consommateurs pour proposer des plates minceurs.

Politiques publiques de lutte contre l’obésité

1998 : première campagne avec la diffusion de recommandations pour lutter contre l’obésité

Les pouvoirs publics français soutiennent avant tout les solutions individuelles comme les activités sportives, la transformation des habitudes alimentaires ou la réalisation d’une chirurgie bariatrique.

Développement d’une approche dite de « paternalisme libéral » aux Etats Unis, elle cherche à orienter les comportements individuels en transformant l’environnement social (mise en avant de produits plus sains).

Le culte du corps aura t-il notre peau ? Vox pop - ARTE (youtube.com)

Manspreading : pratiques sociales des hommes qui maximisent leur usage de l’espace (écartent les jambes dans les transports…)

L’échec des régimes amène les individus à concevoir leur corps comme un être indépendant semblant échapper à leur contrôle.

A la fin des années 80 déjà les bienfaits d’une alimentation équilibrée étaient mis en avant par 60% des femmes cadres contre 30% des femmes ouvrières

Allegro fortissimo : Association

Le rapport de l’ANSES de 2010, rappeler la grande fréquence de l’échec des régimes, même dirigé par des médecins ou diététiciens : 80% des personnes reprennent, le poids perdu au bout d’un an.

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