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cas des personnes qui ont un niveau de qualification élevée, seulement par manque d’emploi dans leur secteur ou d’une rémunération trop élevée par rapport à leur qualification, ces derniers ne sont pas embauchés. Pour gagner de l’argent ils se retrouvent avec un emploi bien en dessous de leur qualification.

D’autre part, le travail dans notre société serait le seul recours pour gagner de l’argent. A tel point que des personnes qui ne sont pas heureuse dans leur travail car elles subissent du harcèlement moral, un stress trop important, le non-respect, un travail pénible, ces personnes ne démissionnes pas pour autant car il est difficile de retrouver un travail quand la conjoncture économique n’est pas des plus favorable. Cela joue ainsi sur la santé morale et physique de ces personnes. Pour clarifier le harcèlement moral au travail, la psychiatre Marie-France Hirigoyen met en évidence, dans un essai intitulé Le harcèlement moral, les abus tel que l’humiliation, le manque de reconnaissance, le stress, la pression et le manque de considération au travail. Cet essai révèle la situation que peuvent subir des salariés dans une entreprise, puisque pour la plupart d’entre eux ils n’osent pas dénoncer ce qu’ils vivent au travail par peur de perdre leur emploi et ne plus avoir d’argent pour vivre.

Par ailleurs, le travail est mis en relation avec le temps et l’argent. Le nombre d’heure travaillé correspondra à autant d’argent.

De ce fait si le travail est associé au temps et à l’argent, le but va être de produire plus dans un minimum de temps et à moindre coût. C’est pourquoi certaines grandes entreprises se délocalisent dans les pays où la main d’œuvre est peu chère. Prenons l’exemple de Nike qui faisait fabriquer ses chaussures à moindre coût au Japon. Jusqu'à ce qu'elle trouve en les pays du tiers-monde une population résignée à travailler dans des conditions de plus en plus dures pour un revenu encore plus bas. Ainsi, les ONG enquêtant dénombreront des cadences intenables et physiquement douloureuses des salaires dérisoires, et des cas de maltraitances.

D’autres parts l'industrialisation se caractérise par une implication de la technique dans le travail. On aurait pu penser que la technologie allait soulager le poids du travail. Mais non, car les cadences de production s'intensifient. Le travail devient abrutissant car il est répétitif. Les conditions de travail sont mauvaises. C'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le but du travail c'est la production, la rentabilité. C’est ce que dénonce le film Les temps moderne de Charlie Chaplin qui met l’accent sur les nouvelles organisations du travail dans le but d’accroitre la rentabilité en un temps précis. Le film met en scène l’industrialisation et une nouvelle organisation de travail le taylorisme. Seulement le travail est abrutissant car les ouvriers pratiquent la même tâche pour un revenu peu élevé. Ici la principal motivation des ouvriers et de gagner de l’argent pour pouvoir se nourrir et loger leur famille.

Si l’on résume jusqu’ici le travail sert uniquement à gagner sa vie qui sous-entend un gain, en l’occurrence un gain d’argent qui répond aux premières nécessités de chaque individu. Car jusque-là lorsqu’on associe le travail à l’idée de gagner sa vie, le travail à une connotation quelque peu restrictive voir même pas du tout jouissif. Concrètement on associe l’idée de gagner sa vie en travaillant pourtant d’après les aspects que l’on vient de citer, certaine situation dans le travail peuvent nous faire perdre la vie. C’est le cas de la vague de suicides qui a touché les salariés de France télécom ayant subi des harcèlements. En bref, gagner sa vie mais ne pas perdre sa vie pour la gagner.

Dans une première partie nous avons évoqué que le travail est associé à l’idée de gagner sa vie en soulignant que cette expression fait référence au gain, en l’occurrence un gain d’argent. Cependant cette expression que l’on associe au travail est à nuancer car le travail ne permet pas uniquement de gagner de l’argent.

En second lieu, le travail est perçu comme l’un des éléments d’appartenance d’un individu à la société. Le travail est devenu un élément essentiel du statut social. En effet, dans un contexte où deux individus apprennent à se connaitre, la question qui revient souvent, c’est, « qu’elle profession exercez-vous ». Le fait d’avoir un métier permet d’alimenter son identité et son estime de soi. Maintenant, la plupart des jeunes recherche une profession qui leur ressemble, qui correspond à leur qualité, leur passion, leur but est d’être fier du métier qu’ils exercent afin d’être reconnu par soi et par les autres. Le travail ne sert pas uniquement à gagner de l’argent il permet de faire partie de la société, d’interagir avec autrui, il élargit notre réseau social. D’ailleurs des amitiés, des couples se forment au travail. D’ailleurs lorsque l’on étudie les catégories socio-professionnelles celle-ci regroupe des ménages où le couple exerce la même profession dans la majorité des cas. Ainsi il permet de rencontrer des gens, de ne pas se sentir seul. C’est un moyen de créer des affinités.

De plus le travail permet de développer ses capacités, ses compétences, sa créativité.

Concrètement, on déclare travailler pour gagner sa vie, de l’argent. Le travail procure des revenus et des moyens de consommation. Pourtant même lorsqu’il y a indemnisation la situation de non- travail est vécue comme frustrante. Ceci révèle que le travail ne permet pas uniquement de gagner sa vie, ce n’est pas forcément la première chose que l’on recherche dans le travail. Expliquons, pourquoi la situation de chômage est frustrante ? car le travail procure des repères, une organisation, il structure notre temps, il rassure du fait qu’il crée une habitude, il occupe notre esprit, il donne le sentiment d’être utile à la société. Le travail permet de se fixer des objectifs et ça c’est gagner sa vie outre que de gagner de