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Hume, traité de la nature humaine

Étude de cas : Hume, traité de la nature humaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Avril 2021  •  Étude de cas  •  583 Mots (3 Pages)  •  845 Vues

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Dans son traité de la nature humaine, écrit en 1740, Hume explique que nos jugements sont influencés par des préjugés pré-établis selon notre culture. En effet, nous nous reposons sur notre expérience personnelle ou nos habitudes pour former un jugement sur telle ou telle personne. De ce fait, moins l’on a de connaissances sur une culture, plus notre cerveau est prédisposé à avoir des jugements sur celle-ci en fonction de ce que l’on a entendu ou vécu, de témoignages douteux ou des stéréotypes bien connus de tous. Hume nous explique ici, que cela fait partie de la nature humaine d’avoir des jugements. Nous nous confortons dans l’idée de mettre rapidement une étiquette sur les personnes. Or, il se peut que ces mêmes stéréotypes soient fallacieux et ne représentent en rien la réalité des choses. La raison voudrait, qu’avant de juger, on se libère de toutes nos idées préconçus, mais étant donné que le jugement précède la raison; nous sommes donc voués à avoir des préjugés (bien que certains enfouis). D’après Hume (on dit pas nous ou JE)

Il faudrait alors étendre son champ d’expériences personnelles pour confronter ces préjugés et remplacer certaines habitudes par d’autres et donc certaines fausses idées reçues par d’autres plus proches de la réalité.

Jugement

2/ Les campagnes de communication actuelles n’ont peut-être pas toujours intérêt à se réappropier les préjugés. En jouant sur ce côté préjugé/stéréotype, la publicité aura plus de chance de faire preuve de maladresse et d’ignorance. En effet, des fois, la limite entre la réappropriation et la discrimination est étroite. L’effet que cela pourrait créer, est donc inverse: la campagne renforcera la place de ce stéréotype dans la société, conforter les clichés, ce qui va les ancrer encore plus dans le cerveau du consommateur. A contrario, avec l’avancée des réseaux sociaux, cela peut même engendrer un BAD BUZZ et créer un déferlement d’indignation et remettre en cause l’image de la marque.

Un exemple de maladresse, est la publicité de SIXT. L’objectif était de provoquer l’humour. Il est même indiqué sur l’image (en petit):

« BIEN SUR, SIXT LOUE AUSSI AUX FEMMES, VOIRE DE PREFERENCE AUX FEMMES,EN EFFET ELLES ONT STATISTIQUEMENT 3,5 FOIS MOINS D’ACCIDENTS GRAVES QUE LES HOMMES. »

Mais elle continue d’alimenter le stéréotype de la femme qui ne sait pas conduire. La campagne n’a pas connu un grand succès. Elle a même perdu certains de ses clients. Or, la publicité partait d’une bonne intention et voulait en réalité casse une idée reçue idiote, mais peu de gens l’ont compris.

D’un autre côté, la réappropriation des stéréotypes dans le but de les

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