Impact environnemental de l'industrie de la mode

L’intégration de la question environnementale dans l’industrie de la    mode : défis et initiative

Aujourd’hui, je vais aborder un sujet crucial pour notre planète : l’intégration de la question environnementale dans l’industrie de la mode.                                                                                                  La mode, déjà présente au temps de l’antiquité, a souvent été associé à la créativité et au glamour, mais elle est de plus en plus critiquée pour son impact environnemental. Surtout avec la problématique actuelle qu’est le réchauffement climatique.                                   Avec un revenu sur le marché en 2022 de 1710md de $, l’industrie de la mode est connue pour avoir un fort impact négatif sur l’environnement. C’est aujourd’hui le 6e secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre.                                                                           Néanmoins, on observe ces dernières années une prise de conscience croissante et une volonté de changement de la part des acteurs de ce secteur.                                                                                                       C’est donc pour cela que nous allons voir comment ce secteur d’activité prend en compte la question environnementale. Dans un premier temps, je démontrerai quels sont les problèmes liés à l’industrie de la mode, puis, dans un deuxième temps je traiterais des initiatives prises par les entreprises pour tenter de réduire cet impact néfaste.

L’industrie de la mode est l’une des plus polluante au monde, 6e émettrice de Gaz à effet de serre, elle génère une quantité considérable de déchets et contribue à l’épuisement des ressources naturelles. Parmi les nombreux problèmes causés par le secteur, nous pouvons citer notamment la consommation astronomique d’eau lors de la production, en particulier pour la culture du coton, par exemple pour 1kg de coton il faut 10.000L d’eau ce qui équivaut seulement à 1 tee-shirt et 1 jean.                                                         Nous pouvons aussi aborder le fait que les produits chimiques utilisés dans les procédés de teinture, sont nocifs pour la faune et la flore aquatique et la santé. Lors du lavage d’un vêtement par exemple, ces produits chimiques se déversent dans les eaux et les sols.                      De plus cette industrie génère une énorme quantité de déchet, notamment des vêtements jetés dans les décharges ou alors incinéré contribuant ainsi à la pollution. Et depuis l’expansion de la fast fashion ces dernières années, cette quantité de déchet a considérablement augmenté puisque que le but de ce mouvement étant de produire en masse des vêtements à bas prix pour les rendre plus accessible au public, ce qui implique une baisse de la qualité, c’est pourquoi il y a de plus en plus de vêtements jetés étant donné que sa durée de vie à diminué. Le principal problème des vêtements issus de la fast fashion est la matière utilisée : le synthétique (polyester), cette matière se décompose très mal et déverse en plus de ça des microplastiques dans l’écosystème.                                 Outre l’impact environnemental, moins un vêtement est cher plus les conditions de travail sont douteuses. Le « secret » de la fast fashion et de ses prix attractifs se trouve derrière les conditions des travailleurs, leurs salaires sont extrêmement faibles, et les droit des travailleurs ne sont pas respectés, il y a donc exploitation de l’homme. Ce qui pose, en plus de la question environnementale, la question sur l’éthique.

Heureusement, de nombreuses mesures ont été mises en place pour réduire l’empreinte environnementale de l’industrie de la mode. Voici donc quelques initiatives prises : tout d’abords certaines entreprises visent à réduire leur consommation d’eau en utilisant des technologies innovantes de teinture sans eau ce qui par déduction logique réduit en effet leur consommation d’eau dans le processus de fabrication.                                                                                     Deuxièment les entreprises se sont aussi engagées à utiliser plus de matière première durables comme le coton biologique, le lin, ou encore des matériaux recyclés comme des vêtements ou des plastiques réutilisables. Ce qui permet de réduire l’impact environnemental de la production du textile.                                                     Le secteur de la mode encourage une économie circulaire sur le modèle de la réutilisation, de la réparation et du recyclage.                 La seconde main est un bon moyen pour réduire la pollution causée par cette industrie, des très nombreux magasins, appelé « Friperie » ont déjà été créés à cet effet, je peux notamment citer Emmaüs, et l’Aspire pour qui le but étant de recycler à bas prix allant des vêtements jusqu’au meubles pour les personnes dans le besoin, ensuite il y a des chaines de fripe du type kiloshop dont les prix sont beaucoup plus élevés mais qui recycle tout autant. Il y a même des plateforme internet, comme Vinted, Leboncoin, Marcketplace et pleins d’autres qui ont un système de revente et d’achat, évitant ainsi de jeter ces vieux objets et donc réduisant la quantité de déchet. De grandes enseignent comme H&M ont dans certaines villes mis à disposition un espace pour déposer ou acheter des vêtements de seconde main pour offrir la possibilité aux acheteurs de choisir entre le neuf ou la seconde main.                                                             Pour finir certains organismes ont mis en place des systèmes de certifications environnementale pour garantir que les produits sont respectueux de l’environnement en respectant les normes écologiques.