Impression : l'abus

Avoir une impression ou pensée, ne fait-il pas parti du quotidien de l’homme ?! N’est-ce pas devenu un acte auquel l’individu ne fourni plus point d’effort ?! N’avons-nous jamais eu des impressions sur tel ou tel personnes ?! Non pas réellement des préjugés, mais une sorte d’espérance, qui varie entre le bon et le mauvais, envers le caractère, un peu la nature d’un certain présumé après l’avoir vu ou entendu faire ou dire quelque chose, n’a-t-on jamais surestimé quelque unes des centaines de personnes que nous rencontrons ou bien en sous-estimer d’autres. Ceci dit, et nombreuses sont les fois où, nous accordons de l’estime pour des gens qui ne le méritent nullement, et leur vérité nous est catégoriquement invisible, faute de sentiments ou de hasard, une chose est sure, c’est que quand celle-ci apparaît elle aura un gout d’amertume accompagnée de déception, ou dans le cas contraire, où nous négligeons quasi-radicalement les actes des autres au point de les classer en bas de l’échelle jusqu’au jour où ils nous épatent.

Toutefois, et si l’on veut trouver le juste milieu, la représentation voir la description parfaite d’un individu quiconque, mensonges et hypocrisie devront être mis à l’écart, et bien des protagonistes devront changer de rythme de vie! Cependant, avoir des impressions, plus ou moins bonnes, ne se fait pas que, vis-à-vis des gens, il arrive qu’elles influencent même la vie personnelle, pourquoi pas la bouleverser ! N’a-t-on jamais prétendu ne pas aimer tel fruit, ne pas aimer tel légume, sans même y avoir goutté ?! N’a-t-on jamais dit ou entendu dire que tel école, tel centre n’est point convenable ni apte à nous baptiser un futur promettant sans jamais l’avoir consulté dans ces états réels ?! Ou pire, avoir des impressions tellement dures que nous les forgeons en idées auxquelles nous y croyions à cœur et qu’il nous est totalement difficile de supprimer dans nos têtes. La phrase ci-avant est une preuve d’une de nos impressions qui finira par moment par nous créer des dogmes, plus clairement : l’attribution des qualificatifs, aux activités tel qu’elle soient, suivants des degrés de difficultés plus ou moins élevés, n’est-ce pas là la création d’obstacles inexistants et insignifiants, juste pour la convenance du qualificatif « difficile » à nos actes, ou l’encouragement de notre propre flemmardise à notre insu, une auto-privation de la liberté d’explorer, travailler et développer nos connaissances, ou la perte de courage de faire face aux nombreuses situations que nous rencontrons ?! Après tout il nous était difficile à notre enfance d’écrire, pourtant nous maîtrisons l’écriture, de même que les premiers pas des grands athlètes n’étaient pas aussi faciles qu’ils en paraissent tels qu'ils le sont après tant d'efforts, et