L'Humanité

ns du soleil et pyramides escalier mont jusqu’au soleil). Il en est de même pour les ruines Grecques ou Romaines, car, à la force de leurs bras, les hommes construisaient des temples d’une amplitude et d’une architecture tout aussi impressionnante pour rendre hommage à leur dieux ou déesses.

Toute construction de monument n’a, eux, qu’une seule ambition, c’est celle d’une valeur morale et religieuse qui prime sur l’utilité physique. Ainsi, comme le dit Chateaubriand dans son texte des Pyramides : « Les grands monuments font une partie essentielle de la gloire de toute société humaine. « Même s’il ne reste plus que des fragments de pierres, elles font partie du passé, nôtre passé à tous, et même si elles n’ont pas grande valeur boursière, elles ont une grande valeur morale un peu comme le christ à la religion.

Cependant, inconsciemment les hommes ont donné tout autant d’importance au symboles des monuments qu’à leur contenant. A une certaine époque le non respect de ces vestiges n’avait pas l’air de choquer car l’envie de guerres et de destructions l’emportait sur le respect des dieux et des défunts, les pillages et dégradations perpétuelles ne cessaient. Sans compter que les catastrophes naturelles venaient s’ajouter à ce fléau.

Beaucoup d’auteurs pense que la où régnait la beauté, ne régnait que la guerre et la mort, la souffrance et maintenant y règne le vide et le silence. Quand on pense que tant d’hommes ont souffert pour leur construction, au point que certain n’ont pu voir leur œuvre achevée, dévaster en un rien de temps par ses même hommes, tout ceci pour une bataille dont la raison n’est que la soif de pouvoir, de vengeance. D’ailleurs tant Chateaubriand que Volney font les mêmes comparaisons d’un tableau jovial avant d’être dévasté ou abandonné pour ensuite retrouver des scènes de mélancolie et « un souvenir obscur et vain » (Volney). Dans leur texte un sentiment de puissance se construit entre la gloire d’imaginer tels vestiges et un sentiment du néant né d’un paysage négatif. Ce fut déjà un dur combat pour ces ruines contre le temps qui passe mais aussi contre les dégradations naturelles et surtout contre la vanité de certains hommes plus forte que leurs consciences humaines.

Toutefois, avec les siècles qui avancent, l’homme est il dirigé par sa vanités ou par sa volonté de croire en lui même et aux autres ?

L’homme a toujours avancé pour atteindre le but qu’il s’est fixé, c’est de cette manière qu’il est capable du meilleur comme du pire. D’ailleurs Chateaubriand confirme ce but en disant dans le texte des Pyramides « ce n’est point le sentiment de son néant que l’homme a élevé un tel sépulcre, c’est par l’instinct de son immortalité ».

Quels soit religieuse, ontologique, philosophique, le point d’ancrage des vanités de l’homme, lui permet d’accomplir les grandes œuvres et de détruire ses plus grandes réussîtes. D’ailleurs aucun édifice n’est resté, sauf ceux qui signalent aux hommes leurs vanités, et pour se retrouver confronter au destin placé sous le sceau de la mort.

Ainsi ont peu comprendre l’importance de la méditation de la fragilité et de la brièveté de la vie, le temps qui passe, et le symbole de la mort. La réflexion des ruines pour établir un lien entre passé, présent, futur et amener à réfléchir sur se qui donne du sens à ce qui est vivant, et venir à la même conclusion que Chateaubriand « quand l’homme à passé, les monuments de sa vie sont encore plus vains que ceux de sa mort ».

La méditation des ruines est assez subjective selon les voyageurs philosophes, les poètes. Certains comparent ces vestiges à de vrais cimetières, d’autres comme les plus beaux cadeaux que nous laissent les ancêtres. Mais il faut bien comprendre que les ruines est le début de l’humanité,