Le fantôme de la rue Corneille

et traversa la porte vitrée, qui donnait sur le balcon. J’étais clouée sur place, la gorge nouée, tellement elle était serrée je ne pouvais plus parler, ni crier, ni hurler de terreur. J’angoissais, je m’affolais, mon pouls ne cessez d’augmenter. Je voulais fuir à en perdre haleine, malheureusement, pétrifiée par la peur, mes jambes ne répondaient plus à l’appel de mon corps.

Tout à coups il pointa du doigt et écrivit quelque chose dans l’air. Les lettres qu’il traçait devinrent luminescentes. Cela me faisait froid dans le dos, mais malgré ma frayeur, je m’efforçais de lire :

« Bonjour ! Je m’appelle LUKE TEGHORA. Mes parents m’ont assassiné alors que j’étais âgé de neuf ans. Ils ne m’aimaient pas… » Il me tendit un bracelet tressé avec des morceaux de cuir.

Après cela, les deux dernières choses dont je me souvienne sont, que le lendemain matin, ma mère me réveilla alors que j’étais allongé dans le couloir. La seconde chose fut de trouver posé sur la poigné de la porte vitrée de la cuisine le fameux bracelet de cuir.