Les infections associées aux soins
Cours : Les infections associées aux soins. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar 20142005 • 14 Novembre 2023 • Cours • 820 Mots (4 Pages) • 243 Vues
UE 2.10
Infections associées aux soins
-> Que regroupent les IAS
- Ne concerne pas uniquement les « infections nosocomiales » : contractées en milieu hospitalier alors que le patient n’en était pas porteur au moment de son admission dans l’établissement.
-Toute infection (donc symptomatique) qui survient au cours ou à la suite d’une prise en charge
- Diagnostique, thérapeutique, opératoire, éducative, préventive
- D’un patient, et qui n’était ni présente ni en incubation au début de la prise en charge
- Hôpital / cabinet / domicile...
-> Pourquoi est ce problématique
-Conséquence d’un soin => le patient avait déjà un problème de santé en cours
-Conséquence d’un soin => potentiellement EVITABLE
-Rallonge la durée des soins, de l’hospitalisation -Potentiellement grave
-Consommation d’antibiotiques => Emergence de résistances, effets secondaires potentiels • -Germes nosocomiaux => germes souvent déjà résistants
-Conséquences financières
-> Infection urinaires associés aux soins
30% des IAS : la plus fréquente • 3 fois sur 4 = sondage vésical
• Diminution de la mobilité
• Rétention aigue d’urines (globe)
• Sondages « pratiques » aux urgences
• Chirurgie urologique (cystoscopie)
• Rallonge le séjour
• Peu de mortalité (facilement curable, documentation aisée, mais résistances bactériennes +++)
Prévention :
• Hygiène et asepsie lors de la pose de la sonde +++
• Raccourcir la durée de sondage à demeure : remobiliser le patient, traiter la cause de la rétention d’urine etc...
• Éviter la déconnexion du système de drainage
Précisions :
• ECBU positif sans symptôme = colonisation : pas d’antibiotiques, pas besoin
de changer la sonde urinaire.
• Pas d’ECBU systématique si urines sentent mauvais ou changent de couleur
• 100% des sonde urinaires sont colonisées au bout de 30 jours.
• Si infection (=symptomatique) urinaire sur sonde : changer la sonde après
48h d’antibiothérapie efficace -> Pneumonies nosocomiales
• 2e plus fréquente (17%), mais la plus mortelle
• Pneumopathies acquises sous ventilation invasive en réa • • Germes résistants +++
• Facteurs de risques intrinsèques au patient
• Pneumopathies d’inhalation
• Patients âgés
• Troubles neurologiques : AVC phase aigue / séquelles • Troubles de la
conscience
• Prévention : position demie-assise, éviter le décubitus dorsal strict • Adapter la texture de l’alimentation
• Aide et surveillance lors des repas
• Le patient s’infecte avec ses propres bactéries (inhalation) -> Infection de site opératoire
• 3e (13%) : pas rare
• Infection superficielle (cicatrice) ou profonde, 30 jours post-op ou 1
an si implantation de matériel
• Porte d’entrée massive dans un secteur sensé être stérile (sans germe)
• Chirurgie propre : 1 à 2% sans ATB, <1% avec antibiotiques
• Chirurgie propre-contaminée (chir uro) ≈ 5%
• Chirurgie contaminée (trauma ouvert / cholecystite) ≈ 10%
• Chirurgie sale (contamination fécale, péritonite, appendicite perforée)
>20% si pas d’ATB
Conséquences majeures :
• Ré-opération : allongement du séjour, nouvelle anesthésie générale • Impotence fonctionnelle, exemple de la PTG
• Perte d’autonomie • Procès
• Financier
Prévention :
• Détersion, désinfection du site opératoire, champs stériles
• Préparation des soignants
• Entretien des salles opératoires
• Respect des règles d’hygiène tout au long de la chirurgie, limiter le nombre
de personnes présentes
• Antibioprophylaxie per-op
• Surveillance : cicatrice, drain, consignes d’auto-surveillance, consultation de contrôle à distance
-> Infections associées aux cathéters +++
• Grave +++
• Infection localisée du KT sans bactériémie : le retirer suffit à guérir l’infection
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