Les performances de l’entreprise

C6 : les performances de l’entreprise

S1 : LES OUTILS DE MESURE DE LA RICHESSE

• LA VALEUR AJOUTÉE

VA = valeur de la production – dépenses de consommation intermédiaires de biens et services nécessaires à la production.

La somme de toutes les valeurs ajoutées par les entreprises constitue le PIB (produit intérieur brut).

Dans la valeur de la production on prend en compte les biens et les services. Si tous les biens ont une valeur marchande, il n'en est pas de même pour les services. Ils peuvent être soit marchands (publicité), soit non marchands (police). On évalue alors ces services par rapport à des forfaits et des couts de facteurs.

Actuellement la VA se situe surtout dans l’innovation, la recherche et le design. Vient ensuite la commercialisation.

Un produit fabriqué en Chine a 40 à 80% de sa VA qui vient de l’extérieur. Les pouvoirs chinois veulent changer et poussent les entreprises chinoises à créer plus de VA.

On parle de chaines de valeur ajoutée dans les pays émergents c’est-à-dire on fabrique les pièces détachées à forte valeur ajoutée dans les pays industrialisés (les anciens) et on les assemble dans les pays émergents.

S2 : LES FACTEURS DE CROISSANCE ET DE PRODUCTION

Rappel : La croissance est l’augmentation soutenue de la production de biens et services sur le plan national durant une période. La croissance est généralement mesurée par l’évolution du PIB ou par l’évolution du PIB par habitant.

1. Le facteur travail dépend de la population active occupée. La population active est l’ensemble des personnes de plus de 15 ans exerçant une activité professionnelle rémunérée ou cherchant à en exercer une (chômeurs).

Les inactifs sont ceux qui n’occupent pas d’emploi et n’en recherchent pas (élèves, étudiants, retraités, femme au foyer,…)

Taux d’activité = pop activex100 / pop totale de plus de 15 ans

La population active a changé durant les 50 dernières années. Plus de femmes, plus qualifiée.

Plus la population active est élevée, plus la croissance sera favorisée. Le facteur travail peut également être mesuré d’un point de vue qualitatif : plus la qualification professionnelle des individus est élevée, plus la croissance est favorisée.

1. Le facteur capital 

Il existe 3 types de capital :

• Capital matériel circulant : matières premières, cout du transport, taux de change
• Capital fixe technique : machines, cout de la maintenance, cout des crédits
• Capital immatériel : connaissances et savoir-faire, cout de veille technologique, recherche, formation

Il dépend de l’investissement, du taux d’utilisation du capital technique et de la qualité du capital technique.

On mesure la croissance aussi à travers la productivité. Elle correspond au rapport entre la production d’un bien ou d’un service et la quantité de facteur travail ou capital nécessaire pour cette production. Elle peut se mesurer par heure de travail effectué (productivité horaire) ou par personne employée (productivité par tête).

La productivité est la mesure de l’efficacité avec laquelle une économie utilise les ressources dont elle dispose pour fabriquer des biens ou offrir des services.

• Investissement de modernisation : produire le même volume à moindre coût en modernisant l’outil de production (en remplaçant une machine par une autre machine plus performante) 
• Investissement de capacité : augmenter l’offre pour obtenir un marché plus important (par exemple, en remplaçant une machine par une autre permettant de produire des volumes supérieurs) 
• Investissement de remplacement : renouveler le matériel pour maintenir le niveau de production (par exemple, en remplaçant une machine par une autre machine, sans effet sur son volume de production).

• Les investissements immatériels (qui ne portent pas sur des biens matériels : formation, achat de brevets, recherche et développement, acquisition de logiciels ou encore dépenses publicitaires) permettent d’améliorer et de diversifier des gammes de produits, et ainsi, de mieux s’adapter aux exigences des consommateurs.

1. le progrès technique

Il existe aussi le résidu ou progrès technique (modèle de Solow). C'est à dire que la croissance économique ne vient pas seulement du travail et du capital amis aussi des progrès technologiques et scientifiques (amélioration des machines, etc.).

Schumpeter va aussi mettre en avant l’importance de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Pour lui l’économie est gouvernée par les innovations qui permettent le développement de certaines activités nouvelles donc source de croissance.

SECTION 3 : COMBINAISON DE FACTEURS DE PRODUCTION

1. Efficacité des facteurs

Toute entreprise les utilise pour produire de manière la plus efficace possible. L’entreprise recherche en permanence le moyen de faire baisser le cout de revient du capital ou du travail.

L’entreprise doit également choisir sa méthode de production en fonction de la concurrence. Elle doit maitriser les couts des machines, de la main d’œuvre et des matières premières.

L’entreprise doit maîtriser sa productivité. On distingue 2 types de productivité :

• Productivité du capital : VA/ volume du capital (c’est-à-dire machines ,ordinateurs)
• Productivité du travail : VA/ nombre d’heures de travail

L’entreprise doit être efficace et efficiente. C’est-à-dire atteindre ses objectifs tout en maximisant l’utilisation des facteurs de production.

Les facteurs de production peuvent être substitués l’un à l’autre.

Une entreprise peut remplacer de la main d’œuvre par des machines pour un souci de rentabilité afin de réduire les couts salariaux.

L’entreprise fait face à 3 contraintes : les délais de production, les couts et le niveau de qualité de la production.

Autres choix de production

Le capital de production peut être utilisé 24h /24h (3/8 en équipes) afin d’accroitre la production et de réaliser des économies d’échelle.

Economie d’échelle = diminution du cout de revient unitaire grâce à l’augmentation des quantités produites.

Dans tous les cas, l’entreprise cherche à réduire ses couts de production pour être le plus efficace possible.

B) la flexibilité de la production

Auparavant l’entreprise produisait à flux poussés. En effet en fonction des prévisions l’entreprise produisait une certaine quantité qu’elle devait ensuite essayer d’écouler. Ce mode de production a surtout été utilisé jusqu’en dans les années 70.

  Actuellement l’entreprise pour répondre à la demande, doit être le plus flexible possible dans son organisation et sa production.