Peut-on encore vivre de sa musique aujourd'hui ?
Fiche de lecture : Peut-on encore vivre de sa musique aujourd'hui ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Vanessa Amann • 26 Février 2019 • Fiche de lecture • 726 Mots (3 Pages) • 889 Vues
CRÉATIVITÉ ET GÉNÉRATION D’OPPORTUNITÉS FICHE DE LECTURE Gildas Lefeuvre, 2018/1 N°6, Peut-on encore vivre de sa musique aujourd’hui ? ISSN 2429-2877, ISBN 9782916002491 |
Message clé de l’article : quelle est la thèse défendue par l’auteur ? Quelle est la problématique à laquelle il souhaite répondre ?
L’article aborde la problématique suivante : est-ce qu’un artiste peut encore vivre de sa musique aujourd’hui.
L’auteur, journaliste spécialisé dans l’industrie musicale, constate qu’aujourd’hui les artistes rencontrent beaucoup de difficultés pour signer avec des labels et sont de plus en plus amenés à fonctionner par eux-mêmes : les artistes entrepreneurs se développent.
Le live reprend toute sa place, Internet (youtube et le streaming notamment) apporte de la visibilité aux artistes.
L’auteur rappelle les bouleversements rencontrés par l’écosystème de la musique ces 20 dernières années : les graveurs de CD, les téléchargements illicites, itunes, youtube, le streaming ; le secteur de la musique ayant assumé une perte de plus de 60% de sa valeur.
La question se pose alors : comment vivre de sa musique sachant qu’elle n’a jamais autant été écouté tout en rapportant si peu ?
D’après l’auteur, Gildas Lefeuvre, l’artiste peut vivre de sa musique en pensant et organisant son économie autrement. La diversification des projets et des revenus s’impose !
Informations clés avec leurs idées contribuant à la thèse de l’article
L’auteur s’appuie sur différentes données telles que :
- les statistiques du SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique) comparent les chiffres du marché français de la musique entre 2002 et 2016, constatant une chute de 65%, étudient également la valeur de la musique aux US et en Europe face aux nouvelles pratiques (streaming, youtube, etc)
- les statistiques de l’IFPI (International Federation of Phonographic Industry) constatent quant à eux une baisse d’environ 40% du marché mondial en 20 ans (1996-2016)
- l’ADAMI (organisme de gestion collective des droits des artistes-interprètes) d’après une étude du Ministère de la Culture pointe les chiffres des revenus du streaming, extrêmement faible pour les artistes
- les données estimées sur le blog de GL Connection, appartenant à l’auteur, des revenus unitaires pour l’artiste selon les ventes en téléchargement, les revenus du streaming, les ventes de supports physiques ainsi que le nombre de ventes à effectuer pour espérer toucher l’équivalent d’un SMIC.
Méthodologie d’étude
Alors que la musique n’a jamais été autant écoutée mais si peu rémunérée les artistes, l’auteur de l’article fait le point sur la situation actuelle. Les cachets sont de plus en plus difficiles à obtenir, les artistes optent de plus en plus pour le DIY, sous-entendu Do It Yourself, internet étant très peu rémunérateur tout en étant un incontournable question VISIBILITE. Le live a repris une place centrale ainsi que l’artiste dans l’économie musicale, qui se veut plurielle pour être source de rémunérations.
Les labels avec leur contrats dits à 360° tente rester dans la course.
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