Présentation Note De Synthèse
Commentaires Composés : Présentation Note De Synthèse. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresquents :
1.2.1. Cas d’un dossier très lourd
Dans ce cas de figure, il y aura toujours des documents très simples, avec une seule idée, et d’autres beaucoup plus fournis ; triez-les donc, centrez-vous sur les documents les plus riches ; vous n’aurez aucune peine à rajouter ensuite à votre plan les autres documents.
1.2.2. Cas d’un dossier avec des documents de nature différente
comment dégager des idées d’un dessin, d’un poème ? Ici, impossible de rester complètement neutre comme on vous le demande normalement : il va bien falloir vous engager, dire quelles idées sont suggérées par telle photo, tel poème,… Pour vous en sortir, il suffit de vous laisser guider par le problème que les autres documents ont éclairé. En quoi la caricature qu’on vous propose prend-elle position sur le même problème, par exemple ? Avec une telle démarche, les idées devraient vous venir facilement.
1.2.3. Cas d’un dossier dont les documents traitent de sujets différents
Quand cela arrive, c’est le problème le plus gênant ; vous avez quatre documents qui parlent tous de l’urbanisme, par exemple, et en voilà un cinquième qui traite des campagnes ! Grande est alors la tentation de mettre de côté le document qui vous gêne… et c’est ce qu’il ne faut surtout pas faire !
Vous devez synthétiser tous les documents ; il faut donc absolument changer votre problématique et l’élargir, afin de faire rentrer le document rebelle à tout prix dans votre travail.
2. LA LECTURE DES DOCUMENTS : THEME ET PROBLEMATIQUE
En autant de lectures que vous en avez besoin (mais en faisant attention à la gestion du temps !), il va falloir identifier successivement :
* le thème (s’il n’a pas été donné dans le libellé)
* l’idée générale propre à chaque document (et que ne reflète pas forcément son titre !)
* la problématique
Cette problématique, c’est la première étape-clé du travail : c’est la question générale qu’on peut poser sur le corpus, et à laquelle chacun des documents répond à sa façon. Si vous sélectionnez une question pertinente, à la fois assez large pour englober tous les documents, et assez précise pour montrer leur plus petit dénominateur commun, vous tenez la colonne vertébrale de votre travail. Votre plan, en effet, visera au fond à une seule chose : répondre à cette question, que vous aurez énoncée en introduction, et à laquelle vous apporterez votre réponse définitive en conclusion.
3. L’ANALYSE DES DOCUMENTS
3.1. Identifier les idées de chaque document
Revenez ensuite sur chaque document afin d’en relever les idées essentielles.
Pour chaque texte, ce travail doit se faire
* en fonction de la logique d’ensemble du texte (de façon à voir les idées plus ou moins importantes, celles qui ont valeur de transition, etc.)
* en fonction des autres textes (une idée très secondaire pourra être retenue si vous en trouvez l’écho, de façon plus approfondie, dans les autres documents)
Vous devez rester le plus " neutre " possible ; néanmoins, il s’agit aussi d’un travail d’interprétation ; lorsqu’il s’agit de dessins, de publicités, ou d’autres documents travaillant sur l’implicite en particulier, c’est bien à vous de formuler l’idée qui n’est que sous-jacente. Soyez attentifs et rigoureux !
Une fois ce relevé fait, et bien fait, il devrait être inutile de revenir aux documents (sauf peut-être lors de la phase de la rédaction) : puisque vous disposez maintenant de tous les arguments, vous pouvez en effet travailler directement sur ces idées pour les organiser et construire le plan.
3.2. Confrontation des documents
Comparez ensuite ces arguments afin de dégager des " blocs " d’idées qui pourront servir de phases (parties ? sous-parties ?) dans le plan
Pour cela, on conseille souvent de disposer les idées retenues pour chaque document sous la forme d’un tableau, où à chaque colonne correspondra l’ensemble d’idées d’un document donné. Il suffit alors d’embrasser le tableau d’un seul regard pour voir se dégager les éléments essentiels.
Là encore, ce travail ne saurait néanmoins être purement mécanique ; à vous de repérer, sous des formulations différentes, les idées qui se font écho, ou qui dépendent les unes des autres.
Tout ce travail permet de faciliter la construction du plan.
4. LE PLAN
4.1. Fonctions du plan
Le travail déjà effectué vous a permis d’opérer un premier classement des idées. Mais un bon plan obéit aussi à d’autres impératifs.
Un bon plan vous permet
* de disposer d’un outil efficace pour la rédaction
* de construire un raisonnement clair
* de montrer que le contenu des textes peut se résumer à quelques idées fortes.
Avant tout, rappelons qu’il est hors de question de traiter une partie des documents en I, une autre en II, etc. L’exercice visant à vous permettre de déceler des logiques communes aux différents documents, VOUS DEVEZ ABORDER LE PLUS DE DOCUMENTS POSSIBLE AU SEIN DE CHAQUE PARTIE.
4.2. Rappelons donc qu’un bon plan
* 4.2.1. Classe les idées (étape qui vous pose généralement peu de problèmes)
* 4.2.1.1. Repère non seulement l’idée centrale de chaque document, mais aussi les idées annexes, comme nous l’avons vu
* 4.2.1.2. Redistribue ces idées entre les parties ; vous devez trouver des axes de réflexion transversaux, vous permettant ainsi d’aborder le plus de textes possible à chaque instant de la réflexion. C’est pourquoi d’ailleurs un bon plan est détaillé (parties, sous-parties, sous-sous-parties)
* 4.2.2. Ordonne les idées
* 4.2.2.1.En fonction de la question
Tout votre plan doit répondre à la question initiale ; vous éviterez donc un I de " définitions ", au profit d’un plan dynamique, où chaque partie aide à répondre à la question.
* 4.2.2.2. En fonction de l’ordre logique des idées à exposer
Un lecteur qui ne connaîtrait pas la question doit pouvoir se faire une idée du sujet à travers votre synthèse : il faut donc exposer vos idées en fonction du plan, mais en vous arrangeant aussi pour qu’elles soient disposées de façon logique.
* 4.2.3. Hiérarchise les idées (ce point dérive du précédent)
* 4.2.3.1. Votre progression générale doit aussi se faire en ménageant des places pour les points importants. Une tradition " cicéronienne " conseille de garder le plus important pour la fin ; mais encore faut-il s’entendre sur ce " plus important " ; en fait, mieux vaut commencer par les idées les plus courantes, ou encore celles qui dominent dans le corpus (en général, ce sont les mêmes). Vous garderez pour la fin du travail une idée certes importante, mais plus originale, ou plus générale, qui ouvre sur de nouvelles perspectives.
* 4.2.3.2. Il faudra tenter de hiérarchiser et d’ordonner les idées de façon similaire au sein de chaque partie.
Se pose alors le problème des idées de niveaux très différents qui peuvent illustrer un même problème. Il ne faut pas avoir une partie avec toutes les idées " fortes ", et une autre partie où l’on ne trouvera que des considérations sans intérêt ; il serait également maladroit d’avoir une sous-partie fourre-tout faite des idées les moins porteuses. Pour ne pas déconstruire votre logique, une possibilité consiste alors, dans chaque sous-partie, à aborder un élément secondaire avant ou après une idée plus forte.
Il est donc impératif de construire un plan détaillé et efficace ; votre rédaction n’en sera que plus aisée, et vous éviterez ainsi de vous répéter ou de vous embrouiller.
Dernières précautions une fois votre plan fini :
* vérifiez que toutes les idées relevées préalablement (cf. points 3.1. et 3.2.) figurent dans le plan
* vérifiez qu’il vous paraît entièrement compréhensible, et que vous savez précisément quoi dire à l’intérieur de chaque élément (cf. problème de certains étudiants qui se rendent compte au moment de la rédaction qu’ils n’avaient rien à dire dans une sous-partie de leur plan)
* vérifiez que l’ordre vous paraît logique ; imaginez un lecteur qui n’aurait aucune connaissance préalable du sujet dont vous allez parler, et demandez-vous
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