Rôle des universités dans la promotion de la culture entrepreneuriale
Analyse sectorielle : Rôle des universités dans la promotion de la culture entrepreneuriale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar jihanez • 15 Février 2017 • Analyse sectorielle • 5 519 Mots (23 Pages) • 1 063 Vues
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UNIVERSITE CADI AYYAD
FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES
MARRAKECH-MAROC
MASTER : MANAGEMENT ET STRATEGIE DES ORGANISATIONS
Thème
Rôle des universités dans la promotion de la culture entrepreneuriale
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Préparé par : Encadré par :
- CHERKAOUI ASSIA : assia-cherkaoui@gmail.com Mr. AIT LAMRIA Faissal
- ZAHER JIHANE: Jihane.zaher1@gmail.com
Sommaire
Introduction ……………………………………….….2
La culture entrepreneuriale : CADRE THEORIQUE
ET CONCEPTUEL ………………………………………....4
Section 1 : Culture entrepreneuriale : Origine ..........................…...5
Section 2 : Culture entrepreneuriale : Développement……………..6
Section 3 : Quelques témoignages en faveur de l’entrepreneuriat...7
Sensibilisation à la culture d'entreprise par les universités marocaines ……………………………………….......8
Section 1 : Positionnement de l’esprit entrepreneurial dans le
Processus universitaire :……………………………………….……9
Section 2 : L’enseignement de l’entrepreneuriat : objectifs et
Pédagogies ………………………………………………………….10
Section 3 : La culture entrepreneuriale dans les universités
Marocaines. …………………………………………………………12
La promotion de la culture entrepreneuriale au sein de l’université Cadi Ayyad :…………………………….15
Conclusion……………………………………………19
Bibliographie…………………………………………...20
Introduction :
Pendant les dernières années, l’entrepreneuriat et l’entreprise sont devenus des paramètres primordiaux pour assurer la compétitivité ainsi que la croissance des économies des pays dans le long terme. Aujourd’hui, tous les pays se sont basés sur la recherche des moyens afin d’améliorer et simplifier une culture entrepreneuriale marquante de potentialités pour améliorer et promouvoir plus d’activités entrepreneuriales. Ainsi, toute activité entrepreneuriale suscite des entrepreneurs, preneurs de décisions afin de former et développer leurs entreprises. Personne ne peut nier le rôle majeur jouait par les entrepreneurs et leurs entreprises dans la structure économique au niveau mondial. Ces entrepreneurs sont considérés comme étant les pivots de toute économie de marché et de toutes activités, jugées comme créatrices de valeur, d’emplois. La culture entrepreneuriale apparaît comme un des éléments les plus aptes à influencer l’aptitude d’une personne à créer et reprendre une entreprise dans des différents domaines : social, culturel, sportif, et associatif autre que le domaine économique.
La culture entrepreneuriale est définie comme l’ensemble des actions et des convictions partagées, des savoir-être, des savoir-faire qui dirigent plus ou moins l’attitude des personnes, des organisations et de la population à l’égard de l’entrepreneuriat. L’enseignement de l’entrepreneuriat de façon générale s’est développé de façon très rapide puisqu’il contribue à la croissance économique. Cet enseignement présente un moyen principal dans la transmission d’une culture entrepreneuriale, dans le développement de l’image de l’entrepreneuriat.
L’individu se trouve donc dans l’impératif de s’adapter à cette nouvelle situation qui ne garantit plus des emplois stables et durables et impose de nouvelles conditions de travail. Par conséquent, l’étudiant est appelé à être autarcique, responsable et performant afin d’assurer son employabilité. Ceci impose une examinassions du comportement entrepreneurial afin de se familiariser aux nouvelles exigences. L’attention doit être concentrée sur l’éducation de la culture entrepreneuriale, et plus précisément dans l’environnement universitaire. Ce dernier, doit prendre en considération les différentes mutations et mettre en scène de nouvelles générations d’entrepreneurs.
Aujourd’hui, le Maroc présente un intérêt croissant pour la promotion de la culture entrepreneuriale surtout au niveau universitaire. Dans ce sens la mobilisation du système éducatif a un rôle inévitable dans la promotion de cette culture, ce qui pose la problématique suivante : quel est le rôle des universités marocaines dans la promotion de la culture entrepreneuriale chez les jeunes marocains ?
Dans cette perspective, et pour répondre à cette question nous allons aborder notre sujet en trois axes : le premier axe traite le cadre théorique de la culture entrepreneuriale le deuxième concerne la Sensibilisation à la culture d'entreprise par les universités marocaines alors que notre dernier axe met l’accent sur le cas de l’université Cadi Ayyad.
- La culture entrepreneuriale : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
- Section 1 : Culture entrepreneuriale : Origine
- Passage par la culture
La culture est considérée par l’Unesco (1982) « comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent un groupe social ».
La culture peut être envisagée au niveau individuel mais aussi collectif dans la mesure où les deux se recoupent par l’appartenance d’un individu à une entité culturelle plus globale (normes, système de valeurs, etc.). Au niveau individuel, la culture regroupe l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le savoir, les habiletés et les usages acquis par l’expérience. Alors qu’au niveau collectif elle représente l’ensemble des structures sociales et des comportements collectifs caractérisant une société (Petit Larousse, 1980).
Selon Hofstede (1980), la culture est une programmation mentale collective propre à un groupe d’individus. C’est un système fondamental de valeurs particulières à un groupe ou à une société particulière qui forme le développement de certains traits de personnalité et motive les individus dans une société pour s’engager dans des comportements qui ne seraient pas évidents dans d’autres sociétés.
- entrepreneuriat :
Le terme « entrepreneuriat » peut être compris dans un sens individuel ou collectif et pour l’entreprise en général. En effet, l’entreprenariat est considéré en management comme la création d’entreprise et le « problème entrepreneurial principal » (Miles et Snow, 1978) était de savoir “what business shall we enter ?”.
Aujourd’hui, deux perceptions s’opposent. Pour Berglund et Holmgren (2007), considèrent l’entrepreneuriat comme étant un phénomène homogène et qui s’avère problématique. La première perception est basée sur la création de nouvelles organisations tout en identifiant les opportunités existantes (Gartner,1993; Aldrich, 1999; Sharma et Chrisman, 1999; Shane et Venkataraman, 2000). La vision la plus dominante réunie l’entrepreneuriat à la sphère industrielle et économique (Hjorth, 2003) qui associe d’autres valeurs dans le domaine social et écologique (Steyaert and Hjorth, 2004). La Commission européenne s’inscrit d’ailleurs dans cette vision étroite de l’entrepreneuriat. La seconde vision s’engage dans un processus de création de valeur (Filion, 1991 ; Gibb, 1992 ; Bruyat, 1993 ; Hernandez, 1999 ; Léger-Jarniou, 2001b). Dans ce cas, on parle de manières différentes d’appréhender les choses, liées à la prise d’initiative et à l’action ; la volonté d’expérimenter de nouvelles choses ou bien les faire différemment aux autres, simplement parce qu’il existe une possibilité de changement (Block et Stumpf, 1992).
La perception globale de l’entrepreneuriat qui nous intéresse le plus est liée aux attitudes, au savoir être. On peut délimiter ceci trois grands champs : le savoir, le savoir-faire et le savoir être. Le premier correspond aux connaissances, le savoir-faire aux qualifications, le savoir être correspond à l’aptitude d’être flexible afin de maîtriser des actions pour s’adapter à l’environnement d’entreprise. Le but des recherches en éducation est défini comme suit : Trouver des moyens pédagogiques qui permettent d’acquérir au mieux cette maîtrise.
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