JOHN LOCKE
Fiche : JOHN LOCKE. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar bjc911 • 5 Novembre 2016 • Fiche • 1 302 Mots (6 Pages) • 960 Vues
FELTZ Irène TD2
John Locke, carnet de voyage à Montpellier
Le mardi 24 mars 1676: visite de la ville d'Aigues-Mortes.
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John Locke arrive du pont de Lunel, on peut le filmé a partir du pont, le voir avancer, traverser les vignes, faire un gros plan sur les travailleur qui frissonnent dans le froid, puis faire un plan beaucoup plus large sur la ville d'Aigues Mortes, lorsqu'il aperçoit la muraille et ses grandes tours, petit à petit qui apparaissent au loin. Focus sur le visage du personnage, étonné de voir au milieu des vignes, une si grande construction humaine, fière et grande, se tenant entre les bans de sable et les terres. Locke explique en regardant la ville au loin, ou bien une voix off, que cette fortification date du XIIIème siècle, édifiée à l'époque par le célèbre St Louis en 1248 pour avoir un accès à la mer Méditerranée pour peremettent au célèbres convoi des croisés de se diriger en direction du continent africain. Plan plus large, vision de l'ensemble de la ville.
[pic 2]
On peut d'abord penser que John Locke fait le tour de la muraille car il décrit d'abord les alentours avec des précisions des marécages, selon lui un endroit malsain car l'eau croupie dans ces eaux mortes, et provoque d'ailleurs depuis l'installation des hommes dans cette ville, des épidémies. Locke ironisera même sur la perte de dizaines de soldats à cause de l'air contaminé avec un de ses compagnons de voyage. On peut les voir parler de ces épidémies tout en marchant tranquillement en longeant les murs épais, voyant toutes les traces de la main de l'homme lors des édifications successives de ces murs, tout au long des époques jusqu'au XVIIème siècle. En effet, encore aujourd'hui, on peut admiré toutes les traces d'outils sur les murs, les renfoncements, les pierres qui dépassent, on pourrait faire intervenir un historien de l'art ou un archéologue traitant de ces fortifications particulières du bas Moyen-Age.
Les apports de ce récit de voyage pour appréhender au mieux cette ville à l'époque moderne :
[pic 3]
Locke, après avoir décrit les environs, entre dans la ville. Il nous fait quelques descriptions, surtout des dimensions de l'enceinte, qui ne nous renseigne pas particulièrement sur l'époque car elles restent inchangées, hormis que toute la ville était contenue à l'intérieur des murailles et qu'il n'y avait qu'une porte d'accès au nord ouest (numéro 13 sur le pan ci-dessus). Locke précise également, et cela nous permet d'avoir une vision générales des villes de France au XVIIème, que cette ville de Camargue est la seule à avoir des rues aussi régulières et « l'on dirait qu'elle a été dessinée en une fois ».
Après l'architecture que l'on peut admirer par nous même plan aérien si possible de la ville, le philosophe anglais nous renseigne sur d'autres évènements importants de ce siècle. Le voyageur continu sa visite de la ville et remarque quelques unes des institutions de la ville.
Attardons sur la question des luttes religieuses omniprésentes à ce moment la. En effet Locke nous parle d'un temple protestant accueillant le tiers de la population réformés. En effet, en plus de la présence de ce temple depuis 1601, Aigues-Mortes joue un rôle important et depuis quelques décennies déjà car la paix du 14 mai 1576 désigne Aigues-Mortes comme l’une des huit places de sûretés accordées aux calvinistes. Cette sécurité a été payée au prix de nombreuses victimes et la prise de la ville par les Huguenots fut très difficile et versa beaucoup de sang.
Mais lorsque qu'Henri IV monta sur le trône, il confirma cette clause en y ajoutant la tour Carbonnière et le fort de Peccais, destiné à protéger les salines de même nom.
Cependant en 1616, la prise d’Aigues-Mortes par les catholiques fut plus facile : le petit-fils de Coligny se vendit avec la ville pour un bâton de maréchal et cinquante mille livres tournois. Louis XIII entra dans Aigues-Mortes et y mit une garnison catholique.
Ce qui explique un autre point du récit de Locke, lorsqu'il dit: « La ville est une ville de garnison qui héberge trois compagnies ». La ville garde son rôle depuis des siècles de place forte, de ville militarisée, gardées par ses grandes murailles. Le système de fortification est pourvu de quinze ouvrages (sans la tour de constance), couronnées de parapets crénelés, défendues par un fossé et l'étang au sud-est, cette construction s'inspire du castrum romain. Le maitre d'œuvre fut Eudes de Montreuil qui
accompagna St Louis dans sa première croisade.
On peut évoquer tout cela grâce à la voix off, lorsqu'on verrai le personnage de John Locke marcher dans la ville, regardant tout autour de lui, s'asseyant sur les murailles et écrivant son journal. On peut le voir discuter avec la garnison de soldat dont il s'approche et fais un commentaire sur la situation politico-religieuse de la ville.
[pic 4]
Les catholiques lors de la prise de pouvoir des protestants puis après, lorsque les catholiques reprennent la ville, un édifice dont fait mention Locke deviendra fameux lors des dissidences politiques. C'est la tour de Constance, en effet, le gouverneur de Vardes, celui qui dirige les troupes et administre la justice, enferme un homme car il a chassé sur ses terres comme nous le rapporte le philosophe. Cela nous permet de nous intéresser d'un peu plus près à l'histoire de cette tour.
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