Sociétés et cultures rurales du XIe au XIIIe siècle
Étude de cas : Sociétés et cultures rurales du XIe au XIIIe siècle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Slaym • 2 Novembre 2017 • Étude de cas • 1 154 Mots (5 Pages) • 1 185 Vues
Eliot 2°2
TIREL 27/05/2017
DM D'Histoire n°3:
Chapitre 6 du thème 3 : sociétés et cultures rurales, XI°- XIII° s.
1°/ Etude Préparatoire:
a) Ce document est une charte, elle se nomme la «charte de franchise de Palleville» est a été écrite par Devienne, le notaire de Montgey en 1252 donc au XIIIème siècle. Ce notaire est l'auteur mais c'est Aymeric de Roquefort qui a donné les idées pour écrire cette charte. Cette dernière est destinée aux habitants et à leurs postérités (successeurs/descendants). Elle présente un par un toutes les franchises accordées à la population.
b) Le contexte local et régional n'est pas très calme : la construction des bastides est le fait d'une croisades des Albigeois désastreuses ce qui entraîne le besoin de créer des « villes neutres » pour rassembler la population errante ou réfugiée dans des lieux incultes. De plus le regroupement d'habitats dispersés et la protection des habitants du brigandage et des conflits entre seigneurs à motivé ces fondations. Le besoin d'affirmation du comte de Toulouse à la suite de la croisade des Albigeois constitura une des raisons de la construction des bastides. Ces bastides ont été créées dans la région du Sud-ouest au cours des XIII ème et XIV ème siècles.
c) Ce document est une charte de franchise pour les nouveaux habitants et leurs descendants. Cette charte autorise beaucoup de choses : presque aucun devoirs mais beaucoup de droits tels que certaines taxes supprimer, four commun et libre,… etc. L'auteur nous confirme que le seigneur ne peux pas revenir sur les autorisations et franchises.
2°/ Questionnaire :
q1) Cette charte de franchise accordés aux nouveaux habitants et à leurs postérités s'engagent à respecter de nombreuses choses tels que la franchise de ne payer aucune taxes en argent (quête et taille) ou bien en nourriture (albergue). Les habitants ont la certitude d'avoir un four commun et libre non taxé pour faire cuire leurs pains. Ils sont exemptés au cens (redevance dues par les tenanciers) mais astreint au droit de succession en cas de ventes ou échanges de terres cultivables ou maisons. Et enfin le devoir de corvée seigneuriale ce réduit à un jour par an avec un homme par logement et la permission de aprticipation d'animaux de trait. L'auteur cite à la fin tous les témoins et personnes ayant participer à la conception de ladite charte. Il nous explique aussi que le seigneur ne peux pas revenir sur cette charte en a modifiant que ce soit pour les habitants ou leurs postérités.
q2) Les motivations du seigneur ne sont pas de créer une terre libre et égale pour tous juste pour le bien de ces pauvres paysans errant après la croisade défectueuse des Albigeois. Si la charte est tout des plus alléchante et fait rêver les paysans, c'est pour avoir un meilleur rendement économique et fiscal des terres sous-exploités que le seigneur instaure toutes ces droits bénéfiques aux paysans. Il y aussi la mise en valeur des terres incultivés et des forêts inexploitées pour le rendement économique. Mais aussi le développement des foires et des marchés dans les nouvelles bastides sont un moyen phénoménal de revenus pour les fondateurs.
q3) La charte de franchise a été proclamé par écrit et non par oral avec des témoins pour montrer que c'est un papier officiel (c'est un acte juridique) et qu'il pouvait durer sur le long terme, c'est à dire que l'on ne peut pas contester la charte et que tout soit bien claire pour les habitants. Même si savoir lire est une chose que peu de personnes savent à cette époque, les paysans étaient au courant grâce à la retranscription oral des personnes sachant lire durant la cérémonie « fixatio pal » (cérémonie du pal planté dans le sol), puis des crieurs publics continuent cet lecture dans la campagne. De plus que ce soit sur un support écrit et devant des témoins cela valide la septième franchise, celle de l'engagement de ne pas revenir sur les droits des paysans. Sans cette charte les habitants de la nouvelle bastide hésiteront à s'installer car ils ne sauront si le seigneur respectera leurs privilèges.
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